- les riffs épileptiques de Mozart -

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Je suinte des mots sans queue ni tête et deux trois phrases par-ci par-là

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Je suinte des mots sans queue ni tête et deux trois phrases par-ci par-là. Je pue le sarcasme et respire le je m'en foutisme.

Je ne suis pas très poétique, ni très douce. Je ne manie pas à la perfection la langue de Molière.

Quand je suis en colère, même Satan s'écarte de mon chemin. Mais le reste du temps, je m'écrase.

Je ne suis pas une Badgirl, mais je ne suis pas une Goodgirl non plus. L'ère du temps, j'l'emmerde.

Je ne suis pas une rêveuse, je ne suis pas positive, mais je ne suis pas pessimiste non-plus, je suis juste réaliste, terre à terre (sûrement trop, et pas assez à la fois, je suis poète après tout).

L'air, je le respire mais je ne peux pas le sentir, il n'y a rien à faire...

Si Voltaire voyait mes trucs suintants la colère et la misanthropie, il se retournerait dans sa tombe, c'est sûr.

J'ère, pas envie de vivre, mais peur de mourir.

Je gratte des trucs qui sont planétaires. Je me noie
dans la mer de mes drôles de sentiments.

J'ai la tête dans les étoiles et les pieds sur Terre, pourtant je ne crois pas aux astres salvateurs.

La vie c'est cher, j'ai pas de quoi faire dans l'humanitaire, mais je tendrai toujours la main.

Je dois beaucoup à mon père et ma mère, mais il y'a des choses que je ne dois qu'à moi et je suis fière de tout ça.

Prisonnière du RER, envie de gueuler, mais je serre les dents, je ne les desserrerai que pour sortir les crocs.

Regard noir, ne le prend pas pour toi, c'est rien de personnel, c'est mon naturel, what can I say ?

Je vois le monde, l'univers et dans quelle merde on le fou, ça me file des ulcères, je te le jure.

La guerre, déversement de haine sans discernement.

Je lâche mes vers, tranchants comme du verre, vulgaires et francs.

Et toi tu vires au vert quand tu m'entends. Liberté d'expression quand ça vous arrange, moi je ne fermerai jamais ma gueule.

Trop de choses à dire, et il faut bien se taire pour respirer, mais je reviens bientôt, j'ai pas finis de parler.

Alors bref, au clair d'un lampadaire
j'serai jamais la prochaine Baudelaire,
en espérant que Gandhi ne m'entend pas.

Au clair d'une lueur artificielle (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant