- l'ange vermeil et la grue vengeresse -

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préface du deuxième et premier tome (dans cet ordre) d'une histoire en cours d'écriture, le titre de cette histoire :

WHO KILLED THE ANGELS ?

UNE GRUE S'ESTOMPE DANS LE CRÉPUSCULE ET TRAÎNE SES AILES COMME DE LA FUMÉE

« Pourquoi le chant de la grue est-il si triste ? Lui a-t-on arraché les plumes ? Ses os ont-ils été broyés par les crocs du dévoreur ? Lui a-t-il coupé la langue, le soldat fou ? Le sang lui coule du bec, elle tousse des morceaux de son cœur

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« Pourquoi le chant de la grue est-il si triste ? Lui a-t-on arraché les plumes ? Ses os ont-ils été broyés par les crocs du dévoreur ? Lui a-t-il coupé la langue, le soldat fou ? Le sang lui coule du bec, elle tousse des morceaux de son cœur. Ses longues pattes tordues et ses ailes déboîtées, je me demande comment elle peut vivre encore. Peut-être a-t-elle peur de mourir, ou trop d'espoir pour abandonner ou peut-être est-ce par habitude de respirer ? Je crois qu'elle attend que le barbier lui tranche la gorge et se baigne dans son sang si pur ; il voudrait graver dans la peau laiteuse de son visage harmonieux, les trois traits qui défigurent le sien. Toi dont les yeux noirs ont été crevé par ceux couleurs ciel hivernal d'un ange maudit... Oui, toi...

Dis moi, Seizon, Yūrei ou Kūren, quelque soit ton véritable nom, réponds moi sans mots, dessine et montre moi, guerrière hurlante...

Qui a tué les anges ? »

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L'ANGE QUI S'ÉTOUFFAIT DANS
L'ICHOR DE SES PLAIES

« Les anges tombent du ciel, s'éclatent sur le bitume abîmé comme des fleurs sous la semelle d'un enfant maladroit,— tels des milliers de suppliques —Avec leurs ailes chloroses et leur charme narcotique

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« Les anges tombent du ciel, s'éclatent sur le bitume abîmé comme des fleurs sous la semelle d'un enfant maladroit,
— tels des milliers de suppliques —
Avec leurs ailes chloroses et leur charme narcotique. Puis, t'as les chérubins qui se gaussent, font des feux de joie depuis l'assemblée des nuages, nous pissent dessus en se foutant de la gueule des archanges désabusés, tombés sous l'assaut des balles filantes en tentant désespérément,
— presque stupidement —
d'aider la bête humaine. Et toi tu sautes dans les flaques en te marrant quand il pleut, sans savoir que tu te baignes dans l'ichor des guerriers célestes nos bonnes étoiles, sans savoir que c'est l'Eden endeuillée en personne qui chiale. Ouais, on voulait lacérer l'espace pour le dominer, croquer ses comètes et absorber toute sa substance à nous en donner des coliques, être les Dieux qu'on pense tant être, bon sang...

Il ne me reste qu'une question en tête.

Qui a tué les anges ? »

Au clair d'une lueur artificielle (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant