Y'a le Cosmos qui nous mate avec désespoir de partout dans le vide astrale qui entoure la boule de gaz nocifs sur laquelle on vit.
On attend qu'un miracle nous tombe tout cru dans le bec, mais si on veut sauver l'avenir, va falloir la provoquer l'osmose.
Le temps ne suspend jamais son court, peut importe la justesse, la puissance ou la véracité des arguments. Et aucun prestidigitateur ne pourra le berner. Le temps, c'est Dieu. Bordel...
Alors, je t'apporterai l'horizon tant qu'on en a un et on regardera le soleil naître et mourir jusqu'à se brûler la rétine et transformer nos globes oculaires en croûtes arides. On dormira avec des sirènes, je t'offrirai des étoiles pour alimenter ton âme angélique et on sera spectateurs dubitatifs, mais émerveillés, du ciel se déchirant en hurlant et illuminant le paysage.
Je ferai même, pour toi seulement, la seule chose que je maîtrise à peu près dans cette société et ce monde qui battent de l'aile, de la poésie au marteau.
On deviendra quelqu'un que personne n'aurai jamais soupçonné qu'on puisse être.
— I don't want to be anything other than me. —
Sans mentir, j'suis plus qu'une plaie ouverte purulente, infectée jusqu'à l'os, mais je connais des gens qui survivent, vivent avec pire que ça. Et ouais, l'avantage d'avoir un cœur défaillant qui n'est plus que vide, c'est qu'il ne peut pas être brisé, plus être brisé.
On l'a pressé comme une orange, mon pauvre muscle cardiaque, toute sa substance a été extraite, il reste plus rien qu'une loque, un morceau de chair en putréfaction.
Dans le halo d'la lune, les yeux qui s'révulsent, I lost the game sous les rayons que renvoient tes yeux planètes.
Le Spleen s'est devenu overrated depuis qu't'es entrée dans ma vie. Il est devenu... comme un placebo prescrit sur les conseils d'une voyante, tu vois l'genre...
La vie c'est comme une bonne punchline, on se la prend en pleine gueule, et on peut rien y faire, elle aura toujours plus de répartie que nous.
On est tous une bande dissidente faite de matériaux instables, un rien peut nous faire devenir immense ou bien nous faire exploser.
Il y'a pas de pare-feu qui existent pour la connerie humaine. Elle s'élève en volutes empoisonnées, nous refile une fièvre monstre, elle passe comme un couteaux au travers de nos reins.
Flambeaux éteints.
J'lève mon verre à ceux qui sont tombés, les victimes innocentes, collatérales, soldats, toutes les victimes, reflets d'un monde qui va mal.
Démotivée, délavée, elle est sous antidépresseurs Dame Nation (damnation). Des fouilles archéologiques lancées pour retrouver son cœur, probablement sous entraves, en train de se noyer dans l'avarice.
L'village Monde va pas tarder à se faire engloutir par les Loups de la connerie, le cercle de la vie et l'évolution reviennent dans le game faire ombrage aux certitudes des Hommes.
Crispés, les membres raidis comme ceux d'un mort, on sent les relents de moisissure qui embaument les rues, la pourriture grignote les murs, chaque pierre, chaque édifice, tout.
Pourriture, moisissure. Les poumons qui pèlent après des décennies passés à regarder le déclin se rapprocher avec, en guise d'escorte, les Cavaliers de l'Apocalypse.
Plus d'artifices, le masque est tombé, l'arc-en-ciel pleure et s'évapore pour rejoindre les aurores boréales en pleine fuite.
J'me drogue à coup de toi pour ne pas sentir la fin, j'ai pas les tripes ni le courage de regarder le Destin dans les yeux, après tout, j'suis qu'un être humain.
Mes nuits sont blanches, mes écrits noirs.
Je répète mes erreurs comme un perroquet.
Tu répètes tes erreurs comme un perroquet.
Nous répétons nos putains d'erreurs comme des putains de perroquets.
C'est que du bluff, j'ai pas de quinte.
Mais c'est pas grave, il y'a toujours de l'espoir pour les jeunes sous-estimés.« — There's hope
for the underrated
youth. — »
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Au clair d'une lueur artificielle (terminé)
De TodoEt on nous dira que c'est la vie ; tss... Pardon pour mes non-sens et mon art vulgaire, faut dire que j'fais d'la poésie au marteau aussi. DP | 2017 - 2018 - 2019 - 2020 - 2021 recueil #1 Image (cover) trouvée sur Pinterest, Tokyo Ghoul. Sans o...