Tes yeux ne sont plus que deux orifices sombres. Crevés, encrassés par ces larmes qui ne parviennent plus à couler.
Des phrases sans queue ni tête sous le crâne, allongé sur le sol, tu délires. Esprit psychédélique, tout ondule autour de toi comme dans un kaléidoscope. Oh, t'aimerai danser aussi, mais tes jambes sont comme anesthésiées.
Dans ta poche les restes d'une soirée d'été entre amis, un morceau de charbon encore tiède, la capsule d'une bouteille de bière, un vieux bracelet en tissu et quelques rires en vrac.
Ton crâne comme une coquille vide, bordel.
Tu vendrais ton âme au diable pour que la mer glisse sur ta peau une dernière fois, la sentir t'emmener au large, te noyer dans son étreinte glaciale.
Les sirènes te chantent une sérénade depuis les profondeurs.
Comment tu te retrouve dehors, tu n'en as pas la moindre idée, c'est comme si on t'avait jeté un sort, mais bientôt le bitume fait place à l'or tiède du sable.
Rapidement, tu dépasses une dune et débarque dans votre endroit fétiche. Sous tes pieds nus le cadavre des écrevisses dévorées hier soir craque.
Tu peux encore les entendre chanter à tue-tête et jouer de la musique comme chaque jour après le boulot, la vieille guitare est toujours abandonnée près du feu mourant.
Ce soir ils hurlent les fantômes.
Tu t'avances vers la mer qui t'appelle.
Et comme tes amis qui avaient trop bu, tu te laisse faucher et disparaît.
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Au clair d'une lueur artificielle (terminé)
CasualeEt on nous dira que c'est la vie ; tss... Pardon pour mes non-sens et mon art vulgaire, faut dire que j'fais d'la poésie au marteau aussi. DP | 2017 - 2018 - 2019 - 2020 - 2021 recueil #1 Image (cover) trouvée sur Pinterest, Tokyo Ghoul. Sans o...