- Edna mode -

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« Le passé c'est l'passé darling, ça parasite le présent », faut écouter Edna, elle a pas tort.

Branle-bas l'combat dans l'arène métallique que sont nos villes.
Aurores boréales dans le ciel, c'est à ces légendaires marquises que j'adresse mes vœux.
Le mur du son je l'ai explosé.
Gouffre sans fin dans tes yeux, ferme donc ta gueule, arrête de me parler, tout tes mots sentent le souffre.
Je vais t'arracher la peau à t'en laisser des crevasses.
J'en ai marre de tes messe-basses.
Pour une fois dans ta vie sois franc, dis le franchement que je te dérange.
J'suis grenade luncher alors fait gaffe à ton cul, aussi cher qu'il vaille, je ne te louperai pas.
Effet papillon, crache sur moi et bientôt un poing viendra cueillir sans douceur ton visage de con.
J'ai pas fais exprès, je te jure, c'est bien malgré moi que t'as été envoyé en détention sous mon plexus.
I'm your shadow, below your feet.
Piégé comme Arrow, sauf que mon île porte ton nom.
C'est louche, je sais même pas pourquoi j'te rappe ce morceau.
Un meurtrier meurtri, je suis coupable d'un crime qui ne se pardonne pas, j'ai brisé un cœur.
Patrouille de regrets à la rescousse, on les voit venir de plus loin que les témoins de jehova.
Nuage noir.
Nuage triste.
Bombe au napalm dans le regard, j'y vois plus qu'en flou, en réalité, y'a que toi qu'es net.
Candélabres qui brûlent, fondent entre mes doigts glacés.
Ce baiser à fossilisé celui que j'étais. Et maintenant je suis complètement lost.
Lost in my mind.
Lost in my heart.
Lost on you.
Barrière délabrées, tout pars en vrilles.
Cœur plein de fureur, c'est pour cacher la terreur qui le noie.
Ma voix est peut-être éraillée mais je continuerai de rapper, et si j'ai plus d'encre, no problem, je continuerai d'écrire avec les larmes que j'ai retenues toutes ces années.
Mâchoire cassée.
Étourdissements inexpliqués, je crois que tu m'as frôlé par inadvertance.
Égratignures sur les mains qui ne cicatriseront jamais, faut dire qu'entre mes phalanges et le mur, c'est une grande histoire d'amour.
T'es blanc comme un linge, besoin d'un cachet d'aspirine ?
Mon texte t'étonne ?
T'as encore rien entendu.
Quand on est seuls, j'suis comme trapped dans l'espace-temps, le monde peut tomber en cendres, plus rien ne m'importe plus que toi.
T'as tué le fêtard que je suis et tu n'as laissé qu'un aride désert qui recherche désespérément son oasis.
Carreaux d'arbalètes in my chest.
I burn it down.
Trauma douloureux.
C'est néfaste.
Je flippe à mort — Totally freaked out.
Casse toi d'mes veines, je t'en supplie.
Mes crocs n'ont pas jaunis, toujours aussi acérés.
Épargne moi les maux de tête, j'en ai marre de tes peut-être.
Je vais dégommer tout mes haters,
quand ils auront mon level on pourra jouer.
J'suis bétonné, qu'est-ce que tu crois pouvoir faire ?
Casse toi avant que ça ne te pète au nez, darling.
Je vais les foutre KO, tatamis ou pas.
Je vais les abattre comme du bétail, avec autant de mercy qu'ils en ont eu pour moi.
Je vais les envoyer dériver dans les limbes.
Je suis complètent fêlé, je crois bien.
Débarquement immédiat, tout les indésirables sont priés de sortir en vitesse des cœurs de leur victime, que la prise d'otage cesse maintenant.
Débranchement, pour moi c'est sans espoir.
J'ai beau brailler, personne ne m'entend crever.
Cerf-volant drift comme mes rêves de gosses.
Biseptine pour les gros bobos extérieurs et colle UHU pour les cœurs déchirés.
Ta démarche chaloupée, je l'envie.
Orgue joue ses funestes mélodies, les airs funèbres peuplent l'atmosphère.
Je me sens comme si j'étais déjà à la morgue, moisissant dans mon cercueil.
Méandres enfiévrés, je ne trouve pas la sortie de mes cauchemars.
J'me sens comme un cobaye entre les griffes de la société. Je sais pas quoi faire.
Balançoire rouillée, l'enfance est loin derrière.
Abysses sans fond, la chute n'en sera que plus longue et dure.
Cyborg incomplet, je tombe en pièces détachées.
Es-tu mécanicien ? Parce que près de toi, c'est comme verser de l'huile sur une articulation grinçante.
T'es l'incarnation même des mes rêves les plus fous.
Mais la vie est sans merci, jungle humaine.
Je n'ai aucune chance.
Mal à la gorge à force de hurler, je vais aller manger du miel à la cuillère, sa couleur me rappelle tes yeux.
Tu mérite tout ce qu'il y a de meilleur.
Propos dénués de mensonges, je te le jure.
La nuit dernière j'ai enfin su quoi dire ; mais tu n'étais pas là pour l'entendre. Pourtant tu me l'avais promis, tu attendrais l'éternité s'il le fallait.
Lier !
Mais c'est pas grave, je te pardonne, je le méritais bien.
Alors on a qu'a dire qu'aujourd'hui est le premier jour du reste de notre vie.

« Someday you will find
your place in the world. »

Au clair d'une lueur artificielle (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant