Y'avait un truc dans ses yeux bruns,
de la douleur à t'en faire sauter le cœur.
Puis ses baisers amertume à t'en faire chialer des litres, c'était triste à t'en broyer l'âme.
Et ce sourire qu'il bataillait à faire apparaître sur son visage fatigué. Son sourire, putain...
Il était terne lumineux ce gars, tout beau à l'extérieur mais pourrit à l'intérieur. Comme une pomme, tu découvre le pot au roses en croquant dedans.
Mais une fois que t'as mordu, c'est mort, foutu, t'as ce vieux goût qui te colle à la langue.
Tu peux pas l'oublier.
Bordel.
Ce gars, il était comme un tournesol en manque de soleil, pâle, le dos brisé, les rêves tout cabossés et j'en passe.
Il avait un nom d'ange, Michael. C'est d'autant plus triste qu'il a finit à l'oubliette pour tout le monde, et pourtant c'était mon ange à moi, tu vois. En deux battements d'ailes, les gens avait oublié son visage et la façon dont son prénom sonnait dans leur bouche.
Mais pas moi, non, c'était mon ange ce gars.
Avec ses yeux supernovas, ses doigts d'artistes, sa voix éclatée, ses cheveux froissés et puis, tout lui, en entier, en fait.
Il a fait le saut d'l'ange, mon ange et en bas personne n'a rien fait, y a que moi qui ai hurlé quand je l'ai appris.
Je gueulerai bien à m'en briser les cordes vocales « pourquoi ? » en maudissant tout notre univers en même temps, mais à quoi bon.— On me dira que c'est la vie. —
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Au clair d'une lueur artificielle (terminé)
DiversosEt on nous dira que c'est la vie ; tss... Pardon pour mes non-sens et mon art vulgaire, faut dire que j'fais d'la poésie au marteau aussi. DP | 2017 - 2018 - 2019 - 2020 - 2021 recueil #1 Image (cover) trouvée sur Pinterest, Tokyo Ghoul. Sans o...