Le cœur en pleine asphyxie. Je ne vis plus, je survis.
Je rap ma rage comme Diam's.
Retraite stratégique, pas mal de morceau à recoller.
Je vire plus indomptable et barge que Kureo Mado, flippant.
Quartiers en loques.
C'est la galère, la jeunesse part en vrilles.
C'est légitime, tellement de pression, ça use le mental.
Bosser comme des machines, se briser les os pour trois fois rien, ça vend pas du rêve.
Non, laisse moi ma guitare et mon esprit fleurit dans tout les sens du terme.
Laisse moi dans mon paradis noir.
Je suis pétée comme un vieux jouet oublié, mais je fonctionne encore... plus ou moins. Bref, ne m'enterre pas trop vite, darling.
Tu m'as touché dans le cœur, et maintenant je beug, je suis broken.
Y'a la guerre sous mon crâne.
Je viens d'une ville où il y a pas d'étoiles, seulement des boulevards de rêves éclatés.
Les echecs écarlates, on les collectionne.
Seule sur le quai, face à la mer, ses sirènes m'appellent et j'aimerai presque me laisser engloutir, happée dans leurs bras glacés.
Le ciel n'arrange rien, il verse de l'alcool sur mes plaies.
Je ne suis plus qu'une ombre tordues, hantée par ses fantômes.
Sur mes joues, c'est l'averse, putain, mon cœur me sort par les orbites.
Le kraken qui me suis partout, resserre ses tentacules brûlantes autour de moi, il va faire éclater mes os de l'intérieur.
Je préférerai presque me faire bouffer par les requins.
Mais je chante mon requiem, prépare ma vendetta.
Je réajuste ma cape sombre et lourde, traîne mes chaînes et porte mon poids encore plus loin.
Je n'ai pas dis mon dernier mot.
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Au clair d'une lueur artificielle (terminé)
RandomEt on nous dira que c'est la vie ; tss... Pardon pour mes non-sens et mon art vulgaire, faut dire que j'fais d'la poésie au marteau aussi. DP | 2017 - 2018 - 2019 - 2020 - 2021 recueil #1 Image (cover) trouvée sur Pinterest, Tokyo Ghoul. Sans o...