Chap. 12

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Vendredi 4 Novembre

Ses talons claquaient contre les pavés, ses mains étaient dissimulé dans des gant crème assortis à son manteau strict, ses cheveux avaient été magnifiquement coiffés par sa bonne qui les avaient également bouclés et elle conversait joyeusement avec l'une de ses amies. Clémence Oswald avait tout l'air d'une femme ordinaire de cette société parisienne et grouillante. Pourtant sortir avec cette amie,  Amélia Desrivières, n'était pas un hasard. Clémence savait qu'elle avait besoin d'un point sur lequel se fixer pour marcher dans la rue. Elle savait que son esprit ne supporterait pas toute ces informations déversés, ou alors lui le pourrait mais elle en deviendrait folle. Elle préférait donc avoir de la compagnie pour qu'elle puisse se perdre dans une conversation banale sur "l'hiver qui commençais doucement" ou "les tenues de la Comtesse au bal du ministre". Pourtant Clémence dû arrêter la conversation dans laquelle Amélia c'était plongée car elles étaient arrivés à destination.

- C'est ici que nous nous quittons, Amélia.

Elles échangèrent les politesses habituelles,  Amélia répétant qu'elle était désolée pour la méprise de la gendarmerie envers Peter et que Clémence ne devait s'inquiétée pour lui. Une fois son amie partit Clémence pénétra enfin dans la morgue.

Le bâtiment était grand et clair, loin de se qu'elle imaginait. Le hall d'entrée était fait de carrelage blanc et émeraude. William Jørgensen l'y attendait déjà. Un homme vint à leur rencontre alors qu'elle essuyait le bout de ses bottines sur le tapis

- Puis-je vous aider ?

Elle sourit doucement et observa l'homme. Il avait un visage ridé mais serein. Il arborait une épaisse barbe et une blouse qui semblait trop grande, il avait les mains fourrés dans ses poches et des lunettes aux montures fines. Il sentait quelque peu le tabac Elle sera doucement les poings pour refouler les informations personnel qui lui venait en plus. Enfonçant un peu plus ses ongles dans ses paumes jusqu'à se qu'elles disparaissent pour un temps.

- L'officier Jørgensen et moi même avions rendez- vous avec le docteur Paul Andrew, pour le bilan des autopsie des corps de Jeanne Bénard et Thomas Garelle.

Il sortit vivement ses mains de ses poches et les fit se rencontrés en un claquement qui résonna.

- Alors c'est vous ? Je dois avouer que je ne m'attendais pas à se que "l'atout de Paris" dont me parlait le chef commissaire Henri, était une femme. J'en suis ravie n'y voyer rien d'inconvenant.

Il eu un sourire doux et leur fit signe de le suivre. William lança un regard, surement de jalousie, à Clémence. Le docteur Andrew répéta plusieurs fois qu'il ne s'y attendait pas avant de se tourner de nouveau vers Clémence.

-Vous savez ma secrétaire à les compétences d'un médecin légiste. Je la laisse faire des fois. Elle est plutôt douée en plus.

Il repartit à murmurer ses "Ah ça je ne m'y attendait pas" qui faisaient sourire la jeune femme et soupirer William, puis ils arrivèrent dans une salle dont le toit était en verrière. Elle résonnait tant elle était vide. C'était une ancienne serre à l'écart de la morgue. Une table de chêne et trois fauteuils aux tissus différents trônaient au centre. Les murs plaqués de bois montaient sur deux mètres puis des vitres opaque montaient jusqu'à l'arc du toit et laissaient deviner la végétation extérieur. Il y régnait un froid glaciale qui fit frissonner William et Clémence. Le vieil homme s'assit à son bureau et les invita à faire de même. 

- Bon, passons au chose sérieuse, Madame...?

- Pardonnez moi. Oswald. Clémence Oswald.

Il parut soudain partir dans une réflexion profonde autour de son prénom. "Alliance entretenue avec soin. Presque trop. Perte de sa femme. Pourtant Clémence n'est pas son prénom car il aurait eu une expression plus peiné... " Elle sera ses poings à en avoir mal pour ne pas lire plus de la vie de l'homme et elle fut soulager qu'il sorte de sa torpeur.

- Oui, donc, les cadavres...




Clémence OswaldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant