Chap 9.

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- Revenons à hier soir. Vous n'étiez pas là. Vous êtes rentrée seulement ce midi comme le prouve la boue fraîche sous vos souliers. Vous ne possédez qu'une paire de chaussure se qui explique que vous n'étiez pas là ce matin et donc que l'équipe de recherche ne vous ai pas cherché d'avantage. Puisque qu'ils auraient remarqués, je l'espère, votre pointure en dessous de celle de Madame Bénard. Vous n'étiez pas là  car vous étiez partis acheter des médicaments clandestinement, à notre arrivé, vous les avez brutalement cachés dans l'un des tiroirs du bureau. Mais pourquoi des médicaments ? Pour vous et votre mère. Vous pensiez être malade comme vous l'avez déduit de votre front perlé de sueur et votre température corporelle qui ne descend pas. Vous avez beaucoup trop chaud et comme vous êtes maintenant seule vous profitez de la fraîcheur de l'appartement.

Elle tourna la tête vers le commissaire. Il s'obligea à reprendre ses esprits refusant de montrer le moindre signe de la fascination qui pourtant, l'envahissait. "Trop tard, je vous ai vue, William".

- Elle n'était pas ma mère. 

Clémence restait interdite, fixant un point invisible.

- Qui donc était elle pour vous alors ? Étiez vous présente lors de sa mort ? Ou quelques choses vous a parut étrange dans son comportement ces derniers jours ? Et pourquoi vous cachez vous de la police, l'avez vous tué ?

- Je ne vous permet pas !

Hélène c'était brusquement levée, sa cape avait chuté au sol accompagné d'un nouveau soupir du commissaire.

- Madame Benard était ma patronne, c'est tout, je... je n'aurais jamais pu... J'étais là quand elle est morte.

Clémence et William se redressèrent.

- J'allais partir pour acheter les gélules quand elle à commencé à se tordre de douleur, elle s'étouffait alors qu'elle était à son bureau en train de lire. J'étais paniqué. Elle est morte très rapidement après et je suis partis en courant... 

La fin de sa phrase se mua en un gémissement de douleur et elle retomba violemment sur sa chaise. Jørgensen se détourna vers la fenêtre en croisant les bras.

- Occupez vous de ça... Clémence.

Il avait littéralement craché son prénom, comme si il s'agissait d'un juron. Clémence c'était de toute façon déjà levée, en passant, le norvégien lui jeta un coup d'œil par dessus son épaule et elle le fusilla du regard. Se baissant vers Hélène elle caressa ses cheveux blond en bataille. "Je dois avoir un bilan d'autopsie".

- Ce n'est rien, calmez vous, Hélène. 

- Pendant une journée jusqu'à sa mort elle a eut les mêmes symptômes que moi, je sais se qui m'attends, maintenant et...et j'ai peur...

Clémence se releva, claqua son talon sur le parquet, le commissaire se retourna. D'un mouvement de tête elle lui désigna la porte de l'appartement. Il ne les distingua pas tout de suite mais des pas montait vivement les escaliers. Il porta instinctivement la main à son pistolet Savage. Dans l'entrebâillement de la porte apparut un homme ridiculement maigre. 





Clémence OswaldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant