Lundi 6 Novembre.
- Elle a versé le poison dans la bouteille de votre mari et avouez les faits. C'est elle la meurtrière.
- Vous a t-elle expliquée pourquoi, avez vous trouver les flacons chez elle ?
Refermant une pochette cartonnée , William hocha la tête. Il tendit la dite pochette à Margaret, sa secrétaire, qui l'emporta à l'étage du commissariat dans un tailleur gris fade.
- Elle dit avoir voulue se venger de la boulangerie mais ce n'était pas très claire entre tout ses sanglots et non elle a dut les dissimuler. Mais peut importe maintenant elle est condamnée pour cinq meurtres.
- Cela ne tient pas. Elle n'a pas de conviction, ni le profil d'une tueuse en série.
William arrêta de s'affairer à mettre de l'ordre dans son bureau pour soupirer et lever un regard las sur Clémence.
- Et bien qu'elle est votre théorie, madame Oswald ? Tentez d'être simple pour une fois.
Clémence passa ses mains dans son dos, non sans une grimace à cause de son épaule mais heureuse qu'il ne daigne l'écouter.
- Pour qui donneriez vous votre vie ? Demanda t-elle.
Il rit, un sourire en coin.
- Pour n'importe qui serait en danger, c'est mon métier, madame.
- Alors oubliez votre métier.
Clémence était froide, concentrée sur sa déduction. William répondit, hésitant.
- Pour la femme que j'aime alors.
- Parfaitement. Et c'est se qu'est en train de faire Erin Enney. Elle donne sa vie pour son mari, le Duc Philippe, car elle l'aime. Clémence commença à faire les cent pas devant le bureau de William. Elle n'a évidement pas particippée aux empoisonnements et c'est lui qui la piégée en lui disant de se rendre chez moi, samedi. Il était simple de lui faire porter le fardeaux. Cela ne vous a t-il jamais parut louche, un mariage si attife entre un si grand homme et une simple boulangèrent ?
- Il se peut que ce ne soit qu'un mariage d'amour.
Clémence repoussa cette réplique d'un revers de la main.
- Personne ne se mari par amour de nos jours, Jørgensen.
- Vous et moi l'avons bien fait.
- Je n'éprouvais pas de sentiment lors de mon mariage avec Peter. William parut surpris. Mais passons, là n'est pas le sujet. Le Duc était menacé et devait faire taire un danger. Mais lequel ?
Elle déposa un flacon en verre dans lequel se trouvait un étrange mélange brun. William s'en saisit pour l'inspecter.
- C'est un poisons bon marché dont nous avait parlé le docteur Andrew lors de notre visite à la morgue. La victime doit en ingérer régulièrement pour enfin succomber, un long processus, difficile à mettre en ordre. Sauf si...tout les jours un valet vient chercher le pain dans lequel serait mélangé le poison, ainsi la victime ne se douterait de rien. J'ai trouvé ce flacon à l'arrière de la boulangerie dans le veston du boulanger Louis Gatiss. Après des recherches j'ai découvert un sombre drame mélangeant argent et produit clandestin : sa femme c'est suicidée à cause du Duc, le laissant seule avec ses deux filles. Des lettres entre lui et la défunte Bénard en parlent.
William ne savait comment réagir. Il était partagé entre l'envie d'éclater de rire, l'admiration et la stupeur. Il resta donc prostré sur son siège.
- Comment...comment pouvez vous imaginer cela ?
- Je ne l'imagine pas, j'observe !
Elle parut vexer et déposa sur le bureau les documents prouvant ses dires.
- Vous voulez dire que le Duc Philippe aurait remarqué que l'on attentait à sa vie par petite dose quotidienne dans sa baguette mais ne sachant qui le faisait, a séduit une boulangèrent pour qu'elle puisse assassiné chaque employés jusqu'à se que cela s'arrête et tout faire porter par sa future femme, seule survivante du "génocide".
- Tout à fait.
Le silence retomba. Ils se fixèrent un instant. "Ne me riez pas au nez, William, je serais obligée de vous frapper."
- Très bien, comment le prouvons nous ?
Malgré son esprit vif, Clémence mit quelques secondes à comprendre. "Nous ?"
- Vous m'aideriez ?
William Jørgensen se releva et attrapa sa veste pour rejoindre Clémence.
- J'ai décidé de vous faire confiance, Clémence Oswald, c'est un bon début je crois.
Faisant voleter ses mèches noires, le norvégien sortit, Clémence à son coter.

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Clémence Oswald
Mystery / ThrillerSherlock Holmes est mort depuis des dizaines d'années, pourtant, dans la France de 1910, Clémence Oswald possède les mêmes aptitudes à la déduction. Alors quand son mari est accusé de meurtre Clémence ne peut refouler ses dons pour tenter le désincu...