Clémence obtint finalement une autorisation d'une heures dans l'appartement de la boulangère pour le lendemain. Une équipe si était déjà rendue deux fois depuis la découverte du cadavre. Celui ci avait été retiré pour être autopsié. Les recherches dans l'appartement c'était arrêtés depuis que Peter et trois autres suspects avaient été amenés au poste. On étudiait pour l'instant leurs dossiers. Le chef commissaire, qui avait offert l'entrée à l'appartement à Clémence, n'était autres qu'un grand ami de Peter, Henri. Il fit pourtant comprendre à la jeune femme qu'il ne pouvait le faire libérer sous ce seul prétexte. Le lendemain dès dix heure elle pourra donc se rendre chez Jeanne Bénard.
Jeudi 3 Novembre.
Le logement était plutôt pauvre en mobilier et se décomposait, semblait-il, en trois pièces. La plus grande était la cuisine qui jouxtait le salon. Deux grandes fenêtres permettaient l'entrée de la lumière. Un bureau en bois taillé grossièrement, avait été glissé en dessous de l'une d'elle. Clémence ouvrit chaque tiroir pour en inspecter le contenue mais s'en détourna rapidement. En face, dans le coté cuisine il y avait une table ronde, brut, où trônait une corbeille vide ainsi que quelques livres sous les quels ont été glissés des enveloppes. Derrière, un plant de travaille sans réel intérêt. Clémence se dirigea alors vers la porte de la chambre, tout les détails lui apparurent. La pièce était minuscule, ne comportait qu'un lit et une armoire collée à son pied. La fenêtre en face de l'entrée ne laissait filtrer qu'une lumière jaunâtre. Elle se retourna vers l'officier qui devait l'accompagner et qui n'était autres que William Jørgensen.
- Où est le mari de madame Bénard ? Demanda t-elle.
Il abandonna sa contemplation de la table à manger pour la regarder avec un dédain certain.
- Elle est veuve depuis plus de neuf ans.
Il se détourna vers le reste de l'appartement. Clémence soupira.
- Alors mon cher William...
Il tourna brutalement la tête et fronça les sourcils.
-...on peut observer que les deux cotés du lit sont marqué de manière inégal car elle se retournait, elle pointa du doigts le matelas miteux, l'agent paraissait intéressé. Elle dormait donc seule alors comment expliquer que...
Elle écarquilla les yeux sous la compréhension et alla prestement se poster au centre du salon pour faire un tour sur elle même.
- Vous pouvez m'expliquer ce que vous faites ? Demanda William d'un ton moqueur.
Elle se plaça en face de lui en faisant voler le bas de sa jupe et claquer ses talons.
- Cela vous intéresse réellement, William ?
-Jørgensen ! Je suis le commissaire Jørgensen, madame.
Elle ne prêta pas attention à sa remarque, la rejetant d'un revers de la main. Elle ouvrit les placards du haut de la cuisine mais ne tomba que sur des assiettes, des tasses fleuris en porcelaine et des verres mal nettoyés. Elle les dégagea pour accéder au fond et en rattrapa un qui allait s'écraser sur le sol. Elle le reposa sur l'atelier. "Beau réflexe, Clémence" elle sourit pour elle même.
- Mais que cherchez vous, madame Oswald !?

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Clémence Oswald
Mistero / ThrillerSherlock Holmes est mort depuis des dizaines d'années, pourtant, dans la France de 1910, Clémence Oswald possède les mêmes aptitudes à la déduction. Alors quand son mari est accusé de meurtre Clémence ne peut refouler ses dons pour tenter le désincu...