Une Bouteille À La Mer /Riren/ *terminée*

Chapitre 14 : Promesse

- Ne fais pas de promesses que tu ne pourras pas tenir gamin.
- Tu as peut être raison... alors laisse moi juste t'aimer...

Tout deux se perdent dans le plus profond de leurs prunelles brillantes de désir. Livaï se lève, tout en ne quittant pas ses yeux d'une seconde, toisant sa petite personne comme une friandise appétissante. Il se pourlèche en désirant goûter aux lèvres d'Eren qui semblent délicieuses et chaudes. Une envie l'obstine et il se laisse tenter pour savourer le savoir faire de ses baisers. Livaï fête sa victoire en triomphant avec allégresse de la capture des lèvres de son amant en les torturant de légères morsures. Le gamin ne peut s'empêcher de frissonner à ce tendre contact au goût de volupté et répond sans plus attendre en lui saisissant son fessier d'une poigne ferme.

- J'aime ta fausse innocence gamin. Tu as des allures d'ange mais tu es intimement indécent. Si tu savais ce que j'ai envie de te faire...
- Quel genre de choses ? Lui demande t-il en se mordant la lèvre.
- Par exemple... Ce genre de choses ...

Il déboutonne le jean de son amant, en abaisse la fermeture éclair, puis glisse sa main au dessus de son boxer pour caresser son intimité. La chose initialement molle se durcit à une vitesse folle grâce à ses caresses expertes. Bien qu'il ne soit pas tout à fait à l'aise avec ce genre de contact, il aime se délecter de la réaction qu'il génère. Ses caresses semblent procurer chez Eren un effet exaltant. Il ferme les yeux, tout en étant contraint d'ouvrir la bouche pour respirer plus aisément. Des spasmes fourmillants lui parcourent le corps et bombarde son cerveau de pulsions électriques qui vident ses glandes d'hormones du plaisir. Livaï lèche une petite parcelle de la peau de son cou, puis s'approche de son oreille pour lui susurrer lentement quelques mots curs.

- Dis moi gamin, si je te dis que j'ai envie de te sucer, que me réponds-tu ?

Le jeune Jaëger sursaute de surprise à cette annonce des plus inattendues. Il interroge son amant de ses yeux écarquillés, puis lui rend un sourire coquin en coin, convaincu qu'un moment d'extase, qui plus est avec Livaï, n'est pas de refus.

- Je te répondrai de fermer cette fichue de porte à double tours ! Lui ordonne le médecin.

Livaï s'exécute sans demander son reste, puis se retourne vers lui et l'observe un instant.

- Tu sais, le fantasme de la blouse blanche est valable aussi pour les hommes. Mais je vais être contraint de te l'enlever... J'ai des choses indécemment intéressantes à te faire subir. Néanmoins, je te prie de bien vouloir pardonner ma maladresse...

Il s'approche de lui, fait sauter une par une les quelques pressions de sa blouse, puis entame son éffeuillage en la lui ôtant, tout en faisant de même avec sa chemise. En y dégageant les pans de tissus, il découvre un corps svelte et joliment dessiné de muscles peu développés mais terriblement appétissants. Sa peau couleur miel et duveteuse se fait d'une extrême douceur sous ses timides premières caresses. Il est incontestablement attiré par ses lèvres qu'il vénère de baisers langoureux. Sans quitter sa bouche, ses mains partent à la découverte du corps jeune et fort du psychiatre, qui frissonne de plaisir à chaque foi que ses doigts effleurent ses points sensibles. Livaï poursuit ses tendresses, et mitraille le creu de son cou de tendres morsures, puis s'attarde sur les muscles de ses pectoraux en les lui léchant avec gourmandise. Il l'allonge avec précaution sur le bureau, pressé de partir à la découverte de ses abdominaux qui se perlent légèrement de sueur. Sa langue dessine sans retenue le pourtour de ses petits muscles, puis se perd durant quelques instants sur la naissance de la courbe de ses reins et de ses flancs. Livaï s'étonne de s'abandonner aussi aisément et sans aucun état d'âme à ces plaisirs si doux et déguste son partenaire qui se laisse faire sans scrupules. Le goût de sa peau lui paraît exquis et attise son envie de s'en sustenter encore et encore. Le corps du gamin agit sur lui comme une addiction, poussant le beau brun à s'imaginer tester des choses encore plus osées. Alors qu'Eren subi cette douce torture, Livaï précipite cet instant charnel et abaisse doucement le boxer de son amant pour découvrir son membre gonflé et durci à bloc. Il avale sa salive comme pour se donner une ultime once de courage, et dépose sa langue sur l'extrémité de son gland. Ce premier contact lui paraît agréable et chaud et il se rend vite compte que la chose est d'une douceur inédite. Encouragé par les premiers gémissements étouffés d'Eren, Livaï saisi cette verge fièrement dressée d'une main, et l'englobe entièrement de ses lèvres pour entamer de longs et lents vas et viens. Son autre main effleure son corps et vient se blottir dans celle de son amant pour y entrelacer amoureusement ses doigts. Lui aussi a envie de lui faire connaître des plaisirs et un orgasme similaire à ce qu'il a reçu lors de leurs premiers émois. Il veut aussi, de par ses attentions, lui prouver que ses sentiments sont bien présents, même s'il ne le verbalise guère. Jamais il n'a connu si doux sentiments envers une personne. L'amour est véritablement un sentiment libre et bienfaisant qui rend quiconque heureux si l'on sait comment l'apprivoiser. Alors qu'Eren se rapproche doucement d'un paradis où le plaisir est roi, Livaï remonte vers la bouche de son amant en se positionnant à califourchon sur lui. Les quelques dossiers papiers finissent par tomber du bureau, s'écrasant au sol sans attirer l'attention des deux amoureux. D'une main, il poursuit ses tendresses en entamant une longue et intense masturbation. Une boule de plaisir éclate dans les entrailles du jeune médecin qui plie sous l'effet incroyable d'un violent orgasme. Livaï pose sa main sur la bouche de son amant, pour faire taire ses gemissements trop bruyants. Les deux émeraudes du gamin rencontrent les iris argentés de l'ex-caporal. Ses prunelles gorgées d'extase semblent le supplier de poursuivre encore un instant sa branlette bourée de talent. Alors que la source de sa semence se tarie et que le sommet du nirvana n'est plus qu'un lointain et inoubliable souvenir, Eren reprend peu à peu son souffle, encore grogui de ce pur instant d'extase. Il prend délicatement le visage de Livaï entre ses mains tremblantes, puis lui dépose un intense baiser sur ses lèvres qui ne seront jamais rassasiées de ce si doux contact.

- T'aimer... Je saurai tenir cette promesse. Sois en sûr.
- Alors nous la tiendrons ensemble gamin.

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Salut la compagnie ! J'espère que ces 2 chapitres vous ont plu. Oui j'en ai posté 2 dont un lemon pour m'excuser de l'attente ^^ d'ailleurs vous en avez pensé quoi ? 😏😏