ELENA finit de manger son repas et déplace le plateau vers la table situé en face d'elle. Qui n'est pas comme chez maman mais elle s'adapte.
La jeune femme se remémore le rendez-vous passé avec le psychologue. Elle ne pouvait plus de ces questions à outrance, ceux qui l'agaçait par-dessus tout, c'est limite si le psychologue insinuait que la belle est coupable d'avoir répondu à son père. Une infirmière déboule de la chambre et ça fait sursauter Elena qui ne s'y attendait pas.
- Oups ! Pardon je suis désolé mademoiselle de vous avoir fait peur. Ça s'est bien passé le déjeuner ? Demande-t-elle avec un sourire en allant chercher le plateau.- Ça était. Je vous remercie.
- Une infirmière va venir refaire votre lit et mettre des draps propres. En ayant un petit regard de gentillesse.
Et elle repart aussitôt d'un pas énergique et ferme la porte derrière elle avec panache. La porte claque. Ça fait sursauter Elena.
La jeune femme part dans la petite pièce qui sert de sanitaire et également de douche. Elle retire sa blouse d'urgence qui lui colle à la peau et s'installe dans la cabine de douche. Elle a du mal à régler la température de l'eau. Parfois même, la jeune femme se brule.On frappe à la porte mais elle ne l'entend pas. La porte s'ouvre mais la jeune femme n'y prête pas attention. Elle pense que ça doit être l'infirmière qui refait son lit. Quelques minutes plus tard, la porte se referme et claque de nouveau assez fortement. Maintenant, ça ne la dérange plus à la jeune femme.
Elena profite de ce moment d'intimité pour se détendre, tenté d'oublier ceux qui s'est passé avec son père. Son cœur pense à Julia et souhaite au fond d'elle-même la retrouver. De pouvoir la prendre dans ces bras et se sentir bien, que le cœur de son amie réchauffe le sien et soigne ces blessures. La jeune femme sort de la cabine et doit se revêtir de la blouse qui sent la transpiration. Elle le met à contre cœur mais Elena est consciente qu'elle n'a pas le choix car ces vêtements ont été retiré aux urgences.
De retour vers le lit. Elena s'aperçoit que son lit est fait. Donc elle a eu raison dans son esprit en pensant que c'était une infirmière qui frappait à la porte. Elle cherche à s'occuper en allumant la télévision accrochée devant elle et vers le plafond. La télécommande se trouve juste sur la table en dessous de la télévision. Elle la saisie et pars s'allonger sur le lit. Ne trouvant aucun programme intéressant, elle change les chaines rapidement et son visage devient frustré de ne pas trouver quelque chose qui conviennent.
Quelqu'un frappe de nouveau mais cette fois plus doucement.- Entrer ! Dit la jeune femme d'une voix neutre.
La porte s'ouvre timidement. Et aperçoit sa maman qui tient un sac de voyage dans sa main gauche avec Irina. Les deux femmes entrent dans la chambre et Nina s'empresse d'embrasser sa fille. Irina suit juste derrière elle et la prendra dans ces bras une fois que se sera son tour. D'un seul coup le visage d'Elena s'illumine. Comme si c'est Noel ou son anniversaire. Nina et Irina s'assoient sur le bord du lit et observe le visage de leur protégé.- Ça va ma fille ? Comment te sens-tu ? Demande Nina à sa chère de son sang.
- Ca va merci maman. Je suis juste un peu fatigué et je m'ennuie ici.
- Tu m'étonnes. Ici, tu ne peux pas sortir, ni regarder des films et écrire sur ton ordinateur. Ironise Irina pour détendre l'atmosphère.
- Oui c'est vrai. Vivement que je sorte d'ici. Elena exquise un petit sourire.
- D'ailleurs. J'ai signé une décharge et j'ai parlé au chef des médecins. Tu sortiras demain matin ! Dis la maman à sa fille pour faire une surprise.- Vraiment ? Je ne m'y attendais pas à ceux que je sorte aussi vite.
- Oui. Il n'est pas question que tu restes ici. Ce n'est pas ta place. Dit Nina avec fermeté.
Elena pousse un ouf de soulagement et a hâte de partir de cette chambre.
VOUS LISEZ
Notre Histoire "Terminé"
RomansaElena a toujours vécu dans son pays natale, la Russie. Etudiante modèle, travailleuse et sympathique autant qu'ouverte d'esprit. Elle a toujours su être là pour sa famille, surtout pour sa mère, ne s'entendant pas avec son père. Ce dernier était vio...