Chapitre Vingt-Cinq

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LE LENDEMAIN MATIN aux alentours de dix heures à la gare. Ils attendent avec impatience l'annonce de leurs départs pour Narbonne retrouver toute la famille. Il y a une foule immense, de tout âge, origine ethnique et de temps en temps, des couples. Ça cour de partout et ce bouscule même. Heureusement qu'ils sont dans à l'écart de tout ça et scrute l'écran des affichages des trains.

Plus tôt dans la matinée, ils avaient pris leurs petit déjeuner dans la gare où ils avaient commandé un café et un croissant. Durant ce moment, ils évoquaient leurs souvenirs, leurs origines, leurs hobbies et bien sûr, la jeune femme se doutaient de la question mais elle répondait avec plaisir. Comment a-t-elle rencontré Julia. Elena répondait simplement et tentait de bien s'appliquer à s'exprimer correctement. Sans pour autant dire ceux qu'elle ressent pour sa fille. Ni ceux qui était arriver dans le métro. Pascal qui était fasciner par cette femme. A la fois brillante, intelligente, cultiver et vraiment amoureuse du pays. Le père de Julia avait en effet tiré des éloges sur la ville, la plage et l'environnement.
Ils voient ensemble la voie de leur train, s'avancent ensemble l'un à côté de l'autre. Elena qui, de temps en temps a du mal à avancer vite à cause du poids de ses affaires mais elle arrive à suivre la cadence. Maintenant, ils sont proches de la bonne voiture. Les plus pressés doublent les deux personnes, bousculent de temps en temps la jeune femme mais elle n'y prête pas attention. Pascal aide gentiment à monter la valise d'Elena et la remercie aussitôt avec un « merci » de la tête. Elle suit le mouvement en montant avec son sac à main et son ordinateur portable. Pascal trouve immédiatement leurs places. Il s'assoit coter fenêtre et Elena coté couloir.
- Ça va aller ? Demande-t-il à la jeune femme et en se tournant vers elle.
- Je suis un peu nerveuse avec tout ce monde mais ça va aller.
- Ne t'inquiète pas ! Le train partira bientôt et tu seras plus à l'aise. Rassure Pascal qui a l'habitude de voyager en train et en avion.
- Je n'en doute pas. Répond Elena timidement.
Elle s'appuie sur le siège fortement et tente de fermer les yeux.
Au bout d'un moment, le TGV ferme les portes et quelques secondes plus tard, il commence à quitter la gare lentement mais surement. Peu à peu, le TGV prend de la vitesse, le bruit des rails et du moteur se font rares. Il file comme le vent.
C'est parti pour environ six heures de trajet.



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