Chapitre Dix-Huit

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ELENA A TERMINER l'appel avec sa mère. Enfoncer sur le canapé de sa meilleure amie, elle est complètement déboussolée et quelques larmes commencent à couler de ses yeux.

Irina, qui est dans la cuisine préparer un café entend sa meilleure amie pleurer. La jeune femme blonde marche à vive allure et rentre dans le salon. S'assoit immédiatement à côté d'Elena. Qui pleure toutes les larmes de son cœur et se couvre le visage.
- Qu'est ceux qui se passe ma belle ? Ça ne va pas ? Irina s'assoit à côté d'Elena. Ton téléphone est humide attend, je vais le poser sur la table.
Irina tente comme elle peut de prendre les mains de sa meilleure amie et les poser sur les siennes mais elle pleure de plus belle.

- J'ai parlé à ma mère et... et... Elena n'arrive pas à articuler les mots avec ses sanglots.
- Et ?

- Qu'est ceux qu'elle a dit ? Demande Irina. Tu m'inquiètes là. Calme-toi et respire calmement. Je suis là.
- Elle a dit que mon père ira se faire désintoxiquer. Elle débite sans s'arrêter. Tout est de ma faute, je n'avais du dire que je suis lesbienne. Tu vois les dégâts dans ma famille ?
Elle fond en larme, veut disparaitre de cette planète et ne veut plus faire du mal à ceux qu'elles aiment.
- Stp ma puce ! Enlève tes mains du visage si tu peux. J'entends à peine ceux que tu dis. Irina a compris l'essentiel. Tu n'y es pour rien dans toutes cette histoire. Ta mère m'a tout racontée avant que je suis venue te chercher.
Irina reprend son souffle pour expliquer posément les choses.
J'ai toujours su que tu es lesbienne, je l'ai soupçonné le jour où tu faisais de la gymnastique au collège. Quand tu avais vu l'autre fille. Irina a un trou de mémoire, mais elle se souvient de tout. Ah... j'ai oublié zut ! Tu sais la... petite brune avec ça queue de cheval.
- Valentina. Elena l'aide à retrouver ça mémoire. C'était Valentina, quand je l'avais vu, pour la première fois de ma vie, j'avais ressenti une sensation étrange pour quelqu'un.
Peu à peu, Elena se libère de tout le poids des secrets qu'elle gardait en soi. Son cœur commence à se sentir libérer, presque légère comme une plume.
- Et après ? On est les meilleures amies depuis. Je n'ai pas changé et toi non plus. Irina ouvre son cœur à son tour. Ce n'est pas parce que tu es lesbienne que je changerai de trottoir. Je t'aime comme tu es Elena et ceux depuis le collège. Je peux comprendre que tu n'en es pas parlé à ta mère, mais à moi. Ce n'est pas une maladie d'être homo, les temps changent et heureusement que la mentalité aussi.

La glace est brisée grâce à cette conversation et elles continuent de se remémorer des souvenirs, de l'époque du collège, des sorties entre filles, les vacances, le lycée même si Elena a voulue faire un choix de carrière différent que celle de sa meilleure amie. Irina a toujours souhaitée être dans l'évènementielle dans sa ville natale, ceux depuis le lycée. Elle a eu une révélation et s'accroche pour y arriver.
- Qu'est ceux qu'elle a dit ta mère au téléphone ? Demande Irina qui relance la conversation.

- Elle veut que je retourne en France car elle souhaite aider mon père et que moi je retrouve mon amie. Répond la jeune femme. Elle souhaite que je poursuive mes études à Paris et veut m'éloigner de mon père.
- C'est plutôt une bonne nouvelle non ?
- Oui mais bon... Tu me manqueras énormément et je suis bien ici.

- Oh ma puce ! Irina sourit et apprécie le compliment. Je comprends mais dis-moi franchement. Tu l'aimes cette Julia ?

- Oui je l'aime, c'est la première femme que j'aime si fortement et elle me manque. Elle livre tous ceux qui a sur le cœur et fait face à Irina pour montrer ses yeux qui brille.
Irina, qui est tellement toucher la prend dans ces bras et Elena se laisse faire.

- Ecoute, nous t'aiderons à repartir en France. Irina en fait une question d'honneur en la regardant dans les yeux. J'en parlerai à ta mère et à Dimitri et on t'organisera ça.
Irina l'attire dans ses bras pour qu'elle comprenne que se sont des paroles sincères et que sa se transformera en acte.
- Je ne sais pas quoi vous dire ! Merci... Je suis très gêné. Rétorque Elena timidement.

Notre Histoire "Terminé"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant