Partie 16

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Il faisait des va et vient sans cesse en moi étouffant mes pleurs par des baisers dégueulasses. J'avais un goût amer au fond de ma bouche, je priais encore et encore implorant la grâce divine qu'on le trouve ici..

Lui: Ahhhhhhh que ça fait du bien ! J'aurais du te baiser ce soir au Maroc

Il se lève, se rhabille et s'en va me laissant seule dans mon désarroi. 
Je tremblais de partout, mes larmes cette fois coulaient à flot c'était comme pas possible !

Je me lève, j'étais à moitié nu, les nerfs à vif et les habits déchirés.
Je prends mon téléphone et appelle Awa.

Elle: Allô

Moi: j'éclate en sanglot

Elle: Khadija ? pourquoi tu pleures !

....

Elle: réponds moi Khadija ! Où es tu ?

Moi: viens me chercher au bureau je t'en supplie avec un habit de rechange

Après une vingtaine de minutes, elle m'appelle

Elle: ton bureau est vide ma belle
Moi: je suis dans celui d'en face

À peine raccrocher, elle crit dès qu'elle rentre.

Elle: Khadijaa ! Qu'est ce qui t'es arrivé ?

Moi: c'est ce ... ce porc il m'a violé
Elle: Aliou ... Non !

Je lui raconte de son retour à aujourd'hui.

Moi: je ne peux rentrer comme ça je ne vais pas bien pour en parler à babacar

Elle: allons y je te ramène et dis lui tout non je ne suis pas d'accord

Moi: ook

Vers 20h, elle me dépose et s'en va après mes remerciements.

Je souffle un bon coup avant d'entrer.

Babacar suivait le journal télévisé.

Lui: où étais tu bébé ?

Moi: euh moi je j'étais chez Awa On a pas vu l'heure passée
Je vais faire le dîner

Lui: et mon bisou ?

Mon coeur se gonfla et je m'empresse de monter me laver, j'étais dégoûtée merde !

Je fais mes grandes ablutions, prie et descends préparer un truc vite fait. Il faut que je songe à me prendre une bonne.

Cette fois, je met une longue robe manche longue, pas d'artifice ni perle je ne voulais pas qu'on me touche.

Je descends prendre dans le frigo du poulet pané que je fais frire puis dépose sur la table avec petits pois comme accompagnement.

Je ne parlais pas et jouais avec ma fourchette.

Babacar: t'as pas l'air d'un ton assiette aujourd'hui !

Moi: je suis tellement épuisée je ne veux que dormir je te jure

Lui: humm si tu le dis...

Je ne termine pas mon repas je vais directement me coucher il mettra les ustensiles dans le lave vaisselle ça ne le tuera pas.

Je me couche rapidement et me couvre complètement du drap espérant qu'il ne me touche pas.

Je devenais de plus en plus distante, je restais chez moi prétextant un paludisme et connaissant Babacar vous avez compris qu'il était d'accord que je reste au lit.

Destins emmêlés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant