Chapitre 18

368 21 2
                                    

Je me lève avec un mauvais pressentiment ce matin. Et j'ai cette sensation que quelque chose de mauvais plane dans l'atmosphère. C'est vrai qu'avec les Originels en ville, Stefan ainsi que Éric qui débarqué cette nuit, m'a laissé présager quelques complications. Si vous voulez mon avis, cette affreuse tête blonde n'est pas ici par hasard. Il n'est pas non plus ici pour s'amuser. Si vous voulez mon avis, le joyau d'Amara est sa première préoccupation. Je me dois de partager mon incertitude auprès de Caden.
Une fois sortie du lit, j'ouvre mes rideau. Le temps est radieux aujourd'hui. Le soleil bat son plein. Mais il n'y a pas foule dehors, contrairement à avant. Peut-être est-ce dû à cette hausse de disparition et de mortalité ayant augmenté ces derniers jours ? Les humains ont senti le danger. Je serait prête à parier que de nombreux touristes prépare leurs bagages prêt à partir pour une nouvelle destination. Caden devrait remédier à cela si il ne veut pas se voir réduire sa consommation à un humain par semaine. J'ouvre la fenêtre et me faufile sur le balcon et continue d'observer ces quelques passant quand un rire m'interpelle. C'est celui de Hayley. Et lorsque je tourne la tête, je l'a vois marchant aux côtés de Stefan, le sourire jusqu'au oreille. Moi qui pensais qu'elle allait quitter la ville d'ici peu. Je comprend mieux ce qui l'a retient. Elle a l'air de se porter beaucoup mieux. Sûrement grâce à Stefan. Je me demande vraiment à quoi ils jouent tout les deux ? Peut-être qu'ils se sont rapproché de manière sentimentale ? Enfin, si ça peu faire en sorte que Stefan me laisse tranquille. Quoi qu'il en soit, savoir avec qui il fricote n'est pas mon problème. Je ferme la fenêtre derrière moi et file dans ma salle de bain. Une fois débarrasser de mon pyjama, je me faufile sous la douche. J'ai du passer au moins une bonne vingtaine de minutes sous l'eau.
Une fois prête, je cherche Caden dans la maison et le trouve dans le bureau. Il est debout face à la fenêtre, guettant à son tour ce qui se passe à l'extérieur. Sa main détient toujours son fidèle verre d'alcool. Mais bizarrement, il ne réagis pas une seule fois lorsque je m'avance dans son bureau, alors que je sais qu'il m'a entendu.

-Tout va bien ? je demande en m'approchant de lui.

-Je suis légèrement agacé.

-Pourquoi ça ?

Je ricane un peu et glisse mes mains sur ses épaules et penche la tête sur le côté pour le regarder. Puis, avec sa vivacité et sa vitesse toujours aussi surprenante, il se retourne et m'attrape les poignets et me fait reculer. A ce moment là, je me heurte au bureau derrière moi et me retrouve coincé entre ce morceau de bois et ce vampire visiblement devenu fou.

-Mais qu'est-ce qui te prend ?

-Tu m'explique ce que tu faisait chez les Mikaelson ?

La, cette fois ci c'est moi qui me retrouve agacé. Je lève les yeux au ciel et défait mes poignets de ses grandes mains et tente de partir mais il ne me laisse pas bouger.

-C'est quoi le problème ?

-Le problème, Alicia, est qu'ils auraient pu s'en prendre à toi. Tu n'est plus cette petite fille à protéger, mais celle qui permet la chute de leurs frère.

-Ca va, je soupire. Je voulais seulement aller titiller un peu Kol histoire de faire passer un peu le temps.

-Et donc tu as décidé de te tourner vers ton passé ? Sachant les risques que cela encourt... Aurait tu envie de faire machine arrière ? Que t'es ancien camarade te fasse redevenir cette petite fille fragile que tu étais ?

-Bien sur que non.

-Bien. Alors je veux que tu reste le plus loin possible d'eux. Est-ce bien clair ?

-Ca va, t'es pas mon père non plus, je te signal. Je fais ce que je veux.

Cette fois, je le repousse plus fort et réussi à m'éloigner du bureau, en colère. Que quelqu'un veuille contrôler mes faits et gestes est la dernière chose dont j'ai besoin. Mais je comprend vite que je ne suis pas la seule à avoir été mise en colère. Je sens sa main me saisir avec force par l'arrière du cou puis je me retrouve plaqué contre lui. Il me tiens fermement par le cou. Son souffle glisse sur ma peau. Puis il me dis, d'une manière et d'un ton que je n'ai pas encore pu entendre de sa part, qui vient me glacer le sang.

Petite Hybride [TOME 3]Where stories live. Discover now