La voiture s'arrête en ville. Enfin, après plusieurs heures de route. Je n'en pouvais plus d'être bloqué dans la voiture avec ses deux là. Ils passaient leur temps à m'observer, toujours inquiet et sur leur garde comme ci à tout moment je peu exploser sans qu ils ne s'y attende. J'avoue que cela me plaît, le fait d'être un peu crainte. Je ne perd pas une seconde pour sortir de cette voiture. Le soleil rayonne au dessus de la ville. Cette magnifique ville. Et une douce musique résonne dans les rues. Je la reconnaît très facilement. C'est George, un violoniste très très doués qui de sa vie ne fait que partager sa musique chaque jours aux habitants ainsi qu'à tout ces touristes. Je ne comprend pas pourquoi il n'a jamais cherché à être célèbre car il est très doué. J'attrape mon sac dans le coffre et marche en direction de la maison de Marcel. Sur le chemin, je remarque quelques mauvais regard à mon égard. On me scrute de travers. Je crois que ce sont les amis vampire du « roi » de la Nouvelle-Orléans. Je peu comprendre ce comportement. Je ne suis pas un être facile à tué, et mon espèce est de toute évidence au dessus de la leur. Marcel ouvre la porte et nous entrons, toujours dans un bruit. Ce froid qui plane au dessus de nos tête me dérange quelque peu, alors je décide de briser le silence.
-Donc je vais vivre avec toi, c'est ça ?
-Exact. Ta chambre est déjà préparé, et puis tu connais la maison.
-Hum, je vais aller voir ça.
POINT DE VU DE MARCEL
Alicia s'éloigne de nous jusqu'à disparaître au travers de mon bâtiment. Et je me tourne immédiatement vers Hayley qui semble soucieuse. Je la connais bien, et lorsque qu'elle tient sa lèvre entre ses dents c'est que quelque chose là préoccupe.
-Dis moi tout.
Elle lève les yeux, surprise, et croise les bras en se laissant aller contre une colonne de Pierre soutenant les plafonds de la bâtisse.
-On l'a ramené ici, c'est bien, mais qu'est-ce qu'on fait ?
-Sa vie est ici, Hayley et je reste persuadé qu'il n'y a qu'à la Nouvelle-Orléans qu'elle retrouvera son humanité. Il faut jusque que nous nous montrions patient.
Elle soupire et se décolle de la colonne en laissant tomber ses bras le long de son corps.
-Je dois retrouver les loups. Appel moi si il y a le moindre soucie.
Hayley s'en va elle aussi. Et je me retrouve seul dans le hall. Ça me fait très bizarre que Alicia soit vraiment de retour ici. J'ai l'impression de revenir à il y a quelques années plus tôt, lorsqu'elle s'infiltrait ici, le seul lieu où elle se sentait bien, en sécurité et protégée. Ce qui sera toujours le cas pour elle, malgré les événements passés. Je décide de monter afin de voir si elle a bien trouvé sa chambre. Mais je ne l'entend plus marcher dans les couloirs. Perplexe, je passe ma tête dans presque toute les chambre, puis celle que je lui ai attribué et découvre uniquement son sac sur mon lit. Elle, elle n'est plus là. Ça commence déjà bien. Heureusement, mes gars vont garder un œil sur elle durant tout son séjour ici.
POINT DE VU STEFAN
Deux jours se sont passés depuis le départ de l'hybride. La vile est calme et nous aussi. On va dire qu'une vie à peut pré normal a repris son cours. Les autres sont retournés au lycée, même Caroline. Elle a cette envie de penser à autre chose et projette déjà à la préparation des prochaines soirées et autres événements que prévoit la ville de Mystic Falls.
Pour ma part, aujourd'hui, je préfère rester bien sagement à la pension, afin de me remettre les choses en ordre dans les esprits. Je m'attarde sur la bibliothèque. Damon a commencé mais bien rapidement, du au fait de voir son livre favoris massacrés, il a lâché l'affaire. Alors je me voue à la tâche, d'autant plus que je n'ai rien d'autre à faire. Mais même occupé, mon esprit divague encore sur elle. Je me demande ce qu'elle fait à l'heure qu'il est. Si Marcel et Hayley arrive à la gérer mieux que nous avons su le faire, peut-être avec plus de recule sans trop prendre les choses à cœur. Des bruits de pas résonnent dans le couloir et je reconnais facilement mon frère. Je le retourne et le vois appuyé contre le battit de la porte, les bras croisés, en me regardant fixement avec un sourcils levé.