Chapitre18 .....

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Inconnu,

Je me réveille et il me faut un petit moment pour m'adapter à la clarté de cette pièce blanche, mais où suis-je ? J'ai un mal de tête horrible, j'ai l'impression d'avoir picolé toute la nuit. Je vais pour me passer les mains sur le visage, mais je suis stoppé dans mon élan, j'aperçois le problème, je suis attaché avec des menottes aux barreaux du lit, j'analyse mieux ce qui m'en tour. Je suis dans une chambre d'hôpital ?

– Putain de merde ! S'est quoi ce bordel ! Il y a-t-il quelqu'un qui m'entend ? Enlevez-moi tout ça, je ne suis pas un criminel enfin.

Je me mets à crier comme un forcené cela fait entrée en trombe plusieurs infirmières ainsi qu'un policier dans ma chambre. Je continue de leur vociférer dessus.

– Mais libéré moi enfin, vous ne savez pas à qui vous vous attaquer. Je vous le ferai regretter.

– Désolé Monsieur, j'ai des ordres et vous devez rester attacher.

Me répond le policier, pendant que l'infirmière injecte un produit qui m'endort. Il me gonfle lui !

– Attendez que mon père apprenne comment vous m'avez traité, il vous fera muter à la circulation au Danemark.

Sur cette menace qui n'a eu aucun effet sur lui, je me sens sombrer dans le néant.

Je rouvre les yeux tout en pestant d'être encore dans la même chambre cas mon premier réveille, je profite de mon état de calme dû au tranquillisant qu'ils mon donner pour observer mon environnement. La chambre est spacieuse et bien équipée avec télé et tous le bazar, mais ceci ne me servira a rien vue que je suis toujours poing et pied lié à mon lit comme un vulgaire criminel. J'essaie de bouger un peu mes bras et mes jambes, mais rien n'y fait je suis bien attaché, une de mes mains ne peut atteindre que le bouton pour appeler le personnel hospitalier et rien d'autre, je ne peux même pas me redresser. Putain de bordel de merde ! j'ose espéré que je suis traité comme cela parce qu'ils ne savent pas qui je suis, ni mon père. J'attends depuis déjà plus de 1 heure que quelqu'un daigne venir s'occuper de ma petite personne, car je commence à avoir les nerfs en pelote. Je ne peux même pas me plaindre que j'ai envie d'aller au W.C, car ils m'ont installer une sonde, je la sens et ça fait mal !

Rien que de savoir qu'ils ont osé toucher à mon précieux en me mettant un de leur truc pourri dedans, j'ai des envies de meurtre, personne ne touche à mon précieux sans mon avale faut pas déconner c'est ce que j'ai de plus chair dans la vie en dehors d'elle. Ils m'ont aussi mie une perfusion avec une poche de liquide pour la faim y me semble, avec tout leur petit truc pour venir me voir et s'occuper le moins possible de moi, j'ai l'impression d'être une sous merde qu'il ne faut pas approcher au risque d'être contaminé. Si seulement y savait ce que j'ai en tête et comment je compte me venger de ce mauvais traitement, je fixe encore cette maudite pendule en me demandant ce que mon putain de géniteur fou pour me faire sortir d'ici ou au moins venir me voir pour me dire ce que tout ceci signifie.

J'ai du me rendormir sans m'en rendre compte, car quand je me réveille cette fois-ci mon père est présent dans le seul fauteuil de la pièce par contre il est accompagné de ses chiens de garde, ils me regardent avec haine comme-ci j'allais faire du mal à leur maître. Je pourrais surement le faire, mais ceci ne m'apporterait que des ennuis, puis ce serait surtout trop chiant pour moi dans le futur. Mon père me regarde avec cet air de mécontentement dans le fond des yeux, qui me laisse supposer qu'il n'est pas ravi de cette nouvelle merde que je lui ai encore rapportée. Je vais pour me redresser quand je me rends compte que je suis toujours attachée à ce putain de lit de merde, je redresse la tête de surprise vers mon paternel.

– Bonjour père, pourquoi suis-je toujours attaché à ce lit ?

– Fils, je suis extrêmement déçu de ton comportement actuel. Tu te laisses aller à des débordements qui n'ont pas lieu d'être, je te l'ai déjà dit à plusieurs reprise. Ce que tu as fait il y a deux jours de cela a eu quelques conséquences assez déplaisantes..

Hors Jeux- Prêt à tout pour l'avoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant