chap19

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Ndella Gaye

J'ai quitté la maison en douce pour  ne pas croiser ma mère et qu'elle essaie de me retenir, il me faut coûte que coûte interrompre la grossesse avant qu'il ne soit trop tard déjà que je commence à constater des changements. Il faisait encore noir mais ça ne m'a pas du tout empêché d'y aller si seulement je pouvais retourner en arrière j'ai vraiment regretté de prendre cette vielle voiture, elle est tombée en panne je ne sais pendant combien de temps, je peux dire que c'est durant tout le trajet finalement suis arrivée dans la soirée ,épuisée je n'avais plus la force de parler ni de marcher, c'est avec un effort surhumain que je suis arrivée chez ma tante Rabi, cette femme elle est pire qu'une sorcière mais je n'avais pas le choix c'est la seule famille que j'ai à Dakar par contre sa fille Siré c'est un ange tout le contraire de sa mère, une fille avec un grand coeur d'ailleurs c'est elle qui m'a accueillit et m'a installé dans la chambre d'amie. La maison est très grande et luxueuse, une vraie famille de riche, donc après m'être douché j'ai allumé mon téléphone comme vous pouvez le deviner des tonnes d'appel en absence venant de ma mère je lui ai juste laissé un message lui disant que je vais bien et que suis bien arrivée puis j'ai éteint mon portable, je ne veux pas lui parler sinon elle vas me pousser à changer d'avis, juste après je me suis couchée sans rien avaler, je voulais juste me reposer tellement que suis exténuée. Le lendemain, dès l'aube je suis déjà prête direction hôpital ** je tremble de tout mon corps, j'avoue qu'à ce moment j'ai vraiment peur, à petit pas je marche sans pour autant vraiment faire un effort, j'ai demandé à une infirmière le bureau de mr Ndiaye c'est avec lui que j'ai pris rendez-vous mais imaginez vous, non ça ne peux pas m'arriver figurez-vous qu'il est dans un lit d'hôpital entre la vie et la mort je suis là à fixer le sol je ne pouvais plus bouger, j'ai perdu tout espoir, c'était le seul à qui je faisais confiance pour mon avortement et là on me dit qu'il est à l'hôpital mais bon tant qu'il y à la vie il y'a toujours espoir. C'est comme ça que suis retournée chez moi le coeur lourd je n'ai pas hésité à pleurer je voulais juste que cette merde sort de mon ventre, je ne le supporte plus je le déteste snifff....  A force de pleurer ma cousine siré est venue et m'a pris dans ces bras j'ai versé beaucoup larmes, j'en avais besoin trop même, je maudit le jour où cheikh m'avait invité au resto si seulement nous n'étions pas aller chez lui tout ceci ne serai arrivé maintenant je suis là entrain de souffrir chaque jour pendant que monsieur est entrain de se le couler la douce avec des p**. Je veux juste mourir, ma souffrance je n'arrive plus à le supporter,à cause d'une mal de tête atroce je me suis endormi dans ses bras avec l'espoir que mr ndiaye s'en sortira et viendra à temps car dans quelques jours je ne pourrai plus l'interrompre.

Habibatou

Quand le médecin nous a demandé de le suivre je me suis dit c'est fini il est mort mais heureusement il nous a annoncé qu'on avait un donneur par contre il veux qu'on garde son identité je n'ai pas insisté tout ce qui m'intéresse en ce moment c'est l'état de santé de mon mari, il me manque en faite son sourire, ses blagues tout me manque chez lui,ensemble Babacar et moi sommes retournés dans la salle d'attente attendant Ibrahima, c'est comme si j'attendais les résultats de mon bac sans même le faire exprès je crie comme une folle j'avais complètement oublié mon bac et la délibération s'était hier, oh mince j'espère seulement réussir mais bon c'est le cadet de mes soucis pour le moment c'est mon mari le priorité. Babacar me lance des regards que je ne saurai d'écrire j'ai tellement envie de lui parler et le poser des tas de questions or je ne pouvais pas fallait prendre mon mal en patience, 1h... 2h... 3h... Toujours rien, je ne pouvais plus rester tranquille pourquoi ça prend tout ce temps? J'ai décidé d'aller voir ce qui se passe en même temps j'aperçois une infirmière courant vers le docteur tellement essoufflée elle ne pouvait pas parler mais elle se force

Infirmière: docteur vite la patiente est entrain de mourir on a confondu les pots de sang et malheureusement y'a une incompatibilité

Moi: une gifle puis deux...  COMMENT EST CE QUE VOUS POUVEZ ÊTRE AUSSI NÉGLIGENTE VOUS PENSEZ QUE CE QUE VOUS AVEZ FAIT C'EST NORMAL COMMENT ON PEUX CONFONDRE DES SANGS HEIN!! JE VOUS JURE QUE SI MON MARI MEURT JE VOUS PORTERAI PLAINTE ESPÈCE DE VACHE

l'amour ne se cache pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant