Est-ce que tu m'aimes ?

Chapitre 9 : Rester pour l'aimer

Je suis Sofia.
Je suis une princesse.
Je suis une Femme.
Et je suis une future reine

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Je regarde les personnes debout qui agitent leurs mains dans tout les sens. Je regarde ma soeur. Elle ne me jette pas de regard noir, ni de regard froid ... elle me regarde avec envie ! Comme si Edward était la chose qu'elle ne voulait pas perdre.. et la seule. Comme si elle rêvait de se marier avec lui ! Elle paraissait surprise. Elle l'était tout comme moi. De moi même , je ne comprends pas le choix de cet homme. Moi ? Pourquoi ? Nous nous sommes même pas parlés et je ne connais rien de lui ! Je suis cette femme qui aime s'amuser, et lui aime les sciences et le calme ! Et le destin en décide autrement !

Je me tourne lentement vers les mosaïques sur les mûrs, qui me laisse un reflet de moi même. Ma couronne est positionnée sur ma petite tête et elle est belle. Très belle même... Mais elle ne me va pas. Je reste étonnée ne croyant toujours pas à tout ça !

C'est l'heure de partir. La cérémonie a duré une bonne heure et enfin je sors de cet enfer. On m'indique le chemin et je marche doucement dans l'allée entre les bancs en bois qui supportent le poids de ces personnes. Les gens m'applaudissent. On m'aide à monter à bord du  carrosse. Ok. Et le reste ? J'oublie tout maintenant ? C'est bon, je suis là princesse d'Edward et c'est tout ? Installée dans le carrosse, je m'oblige de saluer la foule qui m'a suivi devant l'église. Un petit homme prend place près de moi et ferme le rideaux qui me cache. Je le regarde étonnée.

- Hum... nous passons par le village... Ils ne doivent pas savoir, pour le moment qui est la mariée.

Je le laisse fermer les rideaux  et repartir, me laissant seule dans mon carrosse. Les chevaux avance en huant et les larmes me montent aux yeux. Je respire un bon coup et regarde mes pieds, laissant mes larmes s'écraser contre mes ballerines.

Je sais que nous passons au village. Je reconnais les odeurs de poissons frais et les cris joyeux des enfants. J'entends également des claquements de mains. J'entends des cries de paysans heureux. Je me laisse un petit trou par le rideau pour voir ces personnes. Nous sortons du village... mais je sens soudain un poids sur la porte de gauche. Une personne c'est accrochée au carrosse . J'ouvre un peu plus le rideau  et vois Marius. Son visage s'assombrit quand il me vois. Il me vois. Moi. Dans le carrosse. De vieilles larmes me sécher la peau. Il me hurla par derrière la vitre et se laisse tomber par terre.
Je reste choquée.
.
Un cauchemar, un désastre!

La calèche contourne le derrière d'une demeure bleu. Elle est grosse et imposante sur une grande prairie. Nous arrivons sur le devant et je vois qu'une fête est organisée: Il y a des chaises disposées près de longue table, des guirlandes blanches et roses suspendues à des lanternes , des buffets à volonté et tout le tralala.
La calèche s'arrête devant un arbre.
Je grimace. On ouvre la porte.

- Vous devez descendre, nous arrivons à votre fête de bienvenue !

Le majordome m'aide à descendre sous les regards excité des invités.
Je sors. Des applaudissements à n'en plus finir ! Je ne peux quand même empêcher le sourire me monter aux lèvres...
Je marche sur un grand tapis qui a été placé sur le sol pour mettre mon arrivée en valeur. Je souri à tous qui me félicitent ,quand je vois Edward au loin.
Il est là ! Il est ici. Mais il ne me regarde point. Je suis sûre qu'il m'a entendue arriver avec tout ces applaudissements. Mais rien... Il parle dans un coin avec une belle dame plus âgée mais avec une poitrine bien imposante. Il ne s'empêche pas de la dévorer des yeux. Je reste troublée par ça.
Quelle idiot.
Mon sourire s'efface et je marche en trombe vers lui. Les gens me regardent tracer ma route bizarrement. J'arrive à quelques mètres d'eux. Au moment où ma main s'apprête à se lever contre sa joue, Henrik me l'a prend et m'emmène dans la demeure. Les personnes se demandent alors où nous partons, et les claquements cessent.