Chapitre 29

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(désolée pour l'absence je reprends plus active le livre... j'ai eu un moment de doute ou je ne savais plus trop comment l'écrire... je serais plus active désormais) 😊

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Edward fait centre de l'attention. J'aperçois de l'autre côté de l'estrade, en face de moi, un groupe de jeunes femmes venus exprès pour regarder les hommes s'entraîner. Elles gloussent à chaque fois qu'Edward lève les yeux vers elle, et les transperce du regard. Ce genre de filles insupportables. On dirait ma sœur. J'en fais la grimace.

Si Edward avait un frère, l'idée met déjà frappé l'esprit... Est-ce que Edward serait plus aimable..? Ou bien est-ce que son frère m'aurait plu ? Et ma sœur aurait pu se marier à Edward... pleins de problèmes se serait sûrement résolu si Edward n'avait pas cette âme d'homme solitaire ! Mais pour la génétique je ne peux pas lui en vouloir.

Edward se tient près dun groupe d'hommes. Ils sont tous habillés en blancs. Une chemise blanche, un corset qui ne monte pas bien haut, un pantalon très serré et des bottes, blanches ! Cela ne m'étonnerai pas que des stylistes tél que Niels ai choisi la forme et l'aspect du pantalon... blanc, serré, moulant. On clappe des mains et le brouhaha s'arrête.

- Reprenez vos positions, je veux voir l'équipe B et l'équipe A se mélanger.

Les hommes ne tardent pas et se hâtent, prenant position. Ils se croisent pour former deux équipes, se faisant des accolades. Leurs épaules se cognent sans être proie à la douleur. Ces hommes, tous dans leurs habits blanc, épaules renforcé par le désir de se rendre vaillant, partir tuer à la seul raison de se sentir remercié par une voix intérieur... ils m'effraient plus que la guerre en son nom.

La guerre elle même m'effraie seulement en m'imaginant des hommes se battre pour protéger leurs familles, et leurs idiots empereurs, par seul raison de pouvoir, de force, d'influence et de juridiction.

Leurs accoutrements se transforme en petite taches blanches s'embrassant les unes sur les autres. Ma vue se flou, laissant la cruauté humaine m'emmener dans un rêve dangereux, féroce, triste et sombre abandonnant les épées se cogner, les talons faire bruit sur le pavé, les cris des futurs chevaliers.

Je sors de mes pensées en secouant la tête et clignant plusieurs fois des paupières. Mes doigts se referment sur la rambarde de l'estrade jusqu'à ce que les paumes de mes mains deviennent moites. Je laisse mon regard descendre et se poser automatiquement sur Edward. Il se bat avec fluidité contre un autre homme plus petit que lui. Tout lui semble facile sous ses grands airs de prince, mais qu'il y'a t'il en dessous cette musculature ?

Il ne prête pas attention aux filles qui crient à l'encourager, ni aux hommes qui tombent près de ses jambes. Ni des épées en dessous ses pieds. Il ne reste que lui même, lui même et son adversaire. Son adversaire petit de taille mais grand joueur, qui dévie toutes ses attaques jusqu'à le rendre à bout de souffle.

Sans riposter, sans attaques en retour. Les épées cognent, elles se mêlent à travers les bruits grave de la toiture qui grince, des chuchotements et des gémissements d'Edward. Ses coups deviennent de plus en plus violent, ses dents se crispent. Il fait plusieurs pas en avant de façon à déséquilibrer son adversaire. Sa mâchoire se contracte, faisant contracter par une suite d'articulation. Il devient dure et ne qu'une envie, gagner.

Gagner, le mettre à terre, le pousser, le faire tomber, le ridiculiser devant les autres. Le petit homme se défend avec plus d'arduité. Son sourire moqueur se transforme en sourire nerveux. Des gouttes de sueurs tombent de ses cheveux, laissant une traîné descendre le long de son dos, transperçant le fluide tissus de son haut. Il finit par céder un pied reculer, laissant Edward avoir l'avantage de finir debout.

Est-ce que tu m'aimes ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant