Chapitre 25 : Nouvelles

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Je me demande parfois comment se passerait quelques scènes du moins intrigantes si je me serais tût.
Question que, sincèrement je me pose souvent.
Edward reste muet comme éberlué après ma phrase. Oui, je sais !
Je n'attends pas une réponse en toute franchise, je ne sais même pas pourquoi j'ai dis ça. Le silence se fait long. Cela doit faire une bonne heure que nous avons survolé la contrée. Je pense que la montgolfière va bientôt toucher le sol.
L'homme qui nous accompagnait dans les airs se lève brusquement ce qui fait bouger le cube. Je m'accroupis par précaution, laissant échapper un grand souffle. Edward se retourne dans un élan les sourcils froncés et observe l'homme.

- Nous devons redescendre ! Maintenant !

Par son air inquiet je me demande qu'est ce qu'il se passe... Les pulsations de mon cœur s'accélèrent.

- Pourquoi êtes vous aussi pressé ? Demande Edward.

- Je... où... où est le sac de farine ?

Edward le désigne de la main. L'homme se précipite sur le sac et l'attache sur le côté droit de la montgolfière. Le dos contre un côté, je ramène mes jambes auprès de mon menton et me prends la tête entre les mains, enlaçant quelques mèches de cheveux autour de mes doigts, par nervosité.

- On peut savoir ce qu'il se passe ...? Dit-je nerveuse.

- J'ai dépassé le temps qu'il nous étaient donnés dans le ciel, la montgolfière risque de rencontrer des difficultés avec les projections d'air éjecté par le gaz si elle prend trop d'envol et de temps là-haut. Dit-il en se précipitant sur les cordes et les sacs reposant sur le sol.

- Vous voulez peut être de l'aide ? Demande Edward.

Il hoche la tête et lui tendit une corde épaisse, toute pleine de charbon.
« Tirez dessus de toute votre force, laissant deux secondes s'échapper à chaque tirage » .
Le stresse monte en moi. Je ne peut servir à rien dans cette catastrophe, sachant que j'ai peur de la hauteur et de notre situation actuellement.
« Restez assise madame! »
Je l'examine bouche ouverte. Je tourne la tête et Edward commence à remonter ses manches. Font place à des bras musclés, et épais.
Il commence à tirer sur la corde, soufflant fort à chaque expiration. Des veines épaisses commence à ressortir, à travers sa peau. Je ferme les yeux, les crispant.
Le ballon au dessus de nous est très gonflé et le gaz a l'air moins violant. Les arbres se rapprochent de nous et l'homme dirige la montgolfière vers le village. Je me sens presque rassurée... je souffle lentement pour essayer de retrouver la vitesse habituelle de ma respiration. J'entends alors le bruit des chevaux qui huent, des clappements de mains et de cries joyeux d'enfants. Nous approchons petit à petit de la terre ferme. Enfin !

____

La sensation de mes pieds s'enfonçant dans le sol mou, et les herbes me chatouillant les chevilles ne m'avait jamais autant manqué ! On nous félicite et nous couvre les épaules, le vent se lève. Des calèches remplies de petits pots de marmelades passent dans les rues jusqu'au petit port. Une foule s'empresse de courir vers nous. Je cherche Yan et les autres dans la foule, m'attardant sur chaque visage présent. J'ai du mal à me retourner.

- Où est Yan ? Je demande.

Edward essaye de s'approcher de moi malgré cette difficulté à avancer avec toutes ces personnes.

- Où sont les gardes ? Que se passe-t'il ?

Il me prend le poignet avec force ce qui me réveille et pique fortement, et passe devant devant moi. Edward me traine dans la foule, mon visage se cognant à plusieurs reprises sur des torses et des épaules. Nous sortons de cette  fanfare en courant. La grande place a été dégagée et le grand banquet a été démonté.
Je regarde Edward avec inquiétude. Il ne fait pas attention à moi et regarde autour de nous.

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