Est-ce que tu m'aimes ?

Chapitre 23 : Maître du temps./1/

Nous sommes tous assis sur nos chevaux. Le chemin ne demande pas beaucoup d'efforts pour nos meneurs, étant une ligne droite d'environ deux kilomètres. La grande allée se fait en dessous d'arbres que je dirais semblable à des châtaigniers. De la neige repose encore sur les branches d'arbres et du verglas sur les extrémités des trottoirs. L'herbe est fraîche et des gouttes de rosé s'écoulent de la pointe jauni de celles-ci. Je regarde à ma droite les champs de blé s'étendant à l'horizon sous un soleil orangé.

Des lapins se pourchassent entre les grandes tournesol et les renards chassent. Je ferme les yeux souriante et respire. Un cheval me frôle et galope droit devant dépassant la troupe, suivit d'un second. Je m'efforce de voir qui sont les cavaliers. Des rires masculins s'élèvent dans le ciel. Henrik et Edward font une course. Je baisse les yeux. Niels vint me rejoindre.

- Comment vas tu aujourd'hui ?

-Huh... et bien...

Il préserve son regard. Silence ...

- Comptes tu me raconter ton splendide réveil ?
Je le regarde furieuse.

- Arrête un peu ça... rien de spécial en plus, pour tout te dire, la veille était à été on peu plus intéressante.... dis-je avec un sourire mesquin.

- Huh. Tu veux dire que vous avez ...

-Hein, non..je...pfeuu... non... Tu te souviens de cette histoire sur le prince, qu'il avait souffert d'une tragédie ou je ne sais plus trop quoi. Et bien, son dos. C'est un signe !

- OoOh Sofia, je vous conseille fortement de ne pas fourrez votre nez dans ces affaires ! D'après le personnel cette histoire est très secrète et d'une grande importance, et puis ceux qui osent en reparler par mégarde ou par naïveté devant d'autres membres, pourront être puni gravement ...

- Vous voulez dire ...

- oui, dit il en faisant un signe de tranchage de gorge, zigouillé!

Sur ce, il me laisse derrière lui et part devant. De toutes les manières, il va bien être un jour ou je serais mise au courant de cette affaire. Si je suis discrète, rien ne m'arrivera.

**
Des trompettes résonnèrent et je lève la tête. Une demeure dans l'ordre physique, planté au bout de l'allée, est éclairé par le soleil. Des habitants nous regardent passer devant eux en levant la tête. D'autres nous saluent. Les maisons sont toute soit en pierre soit en bois.

Des fleurs sont jetés au dessus de nos têtes. Des jeunes filles viennent à nous pour nous offrir des des peaux et des grands tapis à fourrure, d'ours et de loup des montagnes. Nos chevaux continuent d'avancer et je regarde attentivement les détails de cette ville. La grande place, les marchés, les bars, les montagnes toutes proches et leurs sommets enneigés.

Un petit homme arrive et ouvre grand les bras souriant. Yan, descend fier de son cheval et ouvre également ses bras. Les deux hommes s'enlacent. Nous nous arrêtons et j'essaie de tenir en place mon cheval. Celui ci gigote énormément.

- Yan ! Ça faisait longtemps ! Alors les affaires ? Tardives, mais tu arrives à bien protéger le royaume des Thand-Agar ? J'ai entendu dire qu'ils arrivaient de l'Est et....

- Hum, oui, bien parlons en plus tard...

Je reste immobile seulement quelques instants. Ce mot me dit bien quelque chose mais cela doit faire des années que je ne l'avait pas entendue. Pendant les réunions entre père et les chevaliers, oui, ça je m'en souviens. Les avoir entendue parler stratégies dans une autre langue.

Ce mot résonnait mal, plus petite j'avais appris l'elfique, Agar est un synonyme de Serkë, qui signifie sang. J'en ai la chair de poule. Nous descendons alors de nos monture et on m'invita à suivre. Je marche lentement derrière les chevaliers. Les femmes de la ville me regardent avec amertume. Oui, je sais, je ne suis pas là princesse espéré et donc ? J'ignore et grave ma route toujours silencieuse.