Chapitre 27 : Les frères Godtfred

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J'accours vers Edward.

Niels et les autres sortent de nul part, tandis que je m'assois sur un banc, attendant que tout le monde soit près à monter en selle. Edward me rejoint aucune expression faciale me faisant face. Un s'assoit à la gauche laissant un soupire s'échapper de sa bouche. Je reste à regarder droit devant moi, les yeux posés sur la fenêtre de la maison de ville. Hans brouille ma vision en s'installant devant la fenêtre. Je bronche et regarde ailleurs lorsque nos regards se croisent à nouveaux. Ce qui n'échappe pas à Edward. Il rapproche son visage du miens et me murmure.

- Un problème ?

Je tourne la tête.

- Qui est cette homme ? Je demande les dents serrées.

Edward se redresse sur sa place.

- Hans. Un fidèle cavalier, travaillant pour le royaume. Il passe beaucoup de temps sur les champs de bataille et il nous est d'une aide précieuse. J'espère ne pas le perdre de ci tôt.
Il a beau ne pas être très facile c'est un homme honnête qui ne cherche pas les disputes.

« Homme qui ne cherche pas les disputes » ... « Homme honnête » . Je ne peux m'empêcher de rire à ces réponses. Un peut trop honnête peut être. Les trois hommes qui étaient autour de la table de Yan, Hans et Edward arrivent, sortant de la maison. Sans que je ne demande quoi que se soit, Edward continue.

- Et voici Arv, Odd et Tallak, ceux que vous avez vues pendant quelques secondes dans la maison de ville.. Les frères d'Hans. Tous les quartes sont habitués à la guerre et aux batailles faciles. Ils sont nées au près de grandes familles guerrières et ont vite été habitués à cela. Le goût du sang et des têtes enlevées des épaules deviennent leurs quotidiens. De vrais guerriers près à tout pour leurs pays. Descendant de la célèbre famille Godtfred.
Je laisse mon regard sur Edward. La fierté s'entend aux propos qu'il emploie pour définir ses soldats. Il finit par observer les frères Godtfred, tous les quartes les épaules bien carrées, balaises, s'envoyant des tapes sur les épaules. Hans ressemble beaucoup à un des trois hommes, sûrement le plus jeune. Lui aussi a les cheveux longs et lisse. Un visage fin et des yeux noisettes. Il paraît plus sage et timide que ses frères. Il est près d'Hans et lui fait une accolade tout en souriant. De belles dents régulières éblouisse son visage. Puis il finit par croiser mon regard. Mon corps se fige. Je lui acquiesce un sourire. Gênée, il me le rends timidement en levant une main vers moi et retourne vers ses frères.

- Qui est-ce ? Je demande le sourire aux lèvres.

Edward fronce les sourcils. Il ne me répond pas. Après quelques secondes d'absence je tourne la tête vers lui. Mes yeux se pose sur ses mains, rassemblée en deux points qu'il serre fortement.

- Odd....

J'ouvre la bouche mais Yan m'interrompt, et attirent notre attention à tous. Il sort de la maison le visage renfrogné d'un geste de la main fait appelle aux gardes qui amènent en quelques secondes tous les chevaux. Edward et moi nous levons. On m'aide à m'installer et on me couvre les épaules ainsi que la tête. Edward passe d'abord saluer les frères Godtfred et ses compagnons sans oublier le duc qui nous a reçu.

___

Nos chevaux repartent au château pour le crépuscule du soir. La journée a été longue et épuisante pour moi. J'ai presque l'impression de m'endormir sur mon cheval. Les quelques discussions que j'ai eu avec Yan on été brève et je n'ai pas insisté sur ses réponses pas developer après ce qu'il s'est passé... Peut être m'en veut-il ... Demain, Edward a un cours d'escrime le matin et encore une fois c'est quelque chose qui est sorti de la bouche du roi pour atterrir dans une oreille curieuse qui est la mienne... J'ai toujours rêvé de recevoir des cours d'épée moi qui suis fascinée par ça. Mais si depuis maintenant le bon mois que réside ici, ce n'est que maintenant que Edward se met à avoir des cours, après ce que je viens d'apprendre, c'est sans doute pour se préparer à une petite bataille. Je me force à employer le mot « petite » pour me rassurer intérieurement.
J'ai effectivement écouté plus que je ne devais. Et d'un côté, j'ai du mal à l'admettre devant Hans et les autres, mais oui, ce n'était pas mes affaires. Je ne suis pas Sofia, la princesse des champs de batailles ! Je suis soulagé de voir le château pointé sa tourelle parmi les nuages noirs. Dans un silence, les palefreniers sortent des écuries pour amener nos chevaux à l'abris, et les gardent restent devant la grande porte pour surveiller. Nous entrons dans le jardin. Je suis Yan, Elme, Edward, Henrik et Niels a l'intérieur du château. Je marche les yeux fermées, baillant chaque nouvelles secondes. Marcher devenant ma source de fatigue. Plusieurs servantes viennent nous aider à nous coucher nous emmenant dans nos appartements privés. J'imagine qu'elles sont aussi fatiguées que nous. Pourtant elles travaillent encore la nuit. Lili est ma nouvelle servante. Elle est petite et porte une chevelure rousse lisse qui lui descend pas plus bas que les épaules. Son teint est caramel et elle a de beaux yeux amandes. De ce que j'ai compris, Lili de son vrai nom, Liliana vient d'Ecosse. Autrefois elle ne travaillais que dans la cour, et vendait du lait de chèvre, ainsi que des fromages frais. Après quelques complication, dont la mort de son père, Liliana se débat comme elle peut pour subvenir aux besoins de son frère et de sa mère, malade. Elle travaille énormément depuis qu'elle est ici -pas très longtemps mais avec son travaille nous donne l'impression qu'elle a fait ça toute sa vie-.
Lili m'aide à m'assoir pour m'enlever les couvertures de mes épaules, mouillées par la neige qui a fondu, puis les poses sur les rebords de ma fenêtre. Elle revient vers moi et déboutonne le derrière de ma robe en crispant ses lèvres. Me déshabiller ne l'enchante pas, et moi non plus, mais étant fatiguée je me laisse faire. Ma robe cède et tombe jusqu'à mes genoux, révélant mes bas. Sans broncher elle m'apporte ma chemise de nuit en dentelles et en coton. Pendant que je l'enfile, elle me coiffe pour la nuit. Je me glisse dans mes couvertures chaudes, la tête lourde reposant sur le traversin moelleux. J'ai cette impression de ne pas avoir dormi dans un lit il y a si longtemps. J'espère dormir jusqu'à tard et manger comme il faut le lendemain. Lili quitte ma chambre pour rejoindre les dortoirs des domestiques m'ouvrant légèrement la fenêtre pour laisser passer les bruits étranges de la nature qui me berce jusqu'à un sommeil profond.

____

Comme je m'étais dit hier soir, je veux dormir longtemps ce matin. C'est la troisième fois que je me retourne dans ce lit, et j'ai cru entendre toutes les domestiques passer devant ma porte au moins cinq fois. Peut être hésite-t-elles a ouvrir la porte pour réveiller l'ours qui dort dans cette chambre. Alors que je suis prête à dormir encore une bonne heure, mon cerveau m'en empêche. Quelque chose se passe et je le loupe. Je souffle un bon coup et m'assois dans mon lit. Je me met à réfléchir, cherchant qu'est-ce que j'aurais bien pu oublier aussi facilement... les oiseaux chantent et des voix crient dehors. Des épées qui sortent de leurs étui me permettent de me souvenir exactement ce qui se passe. Je me lève de mon lit d'un bon et dégage les couvertures de mes jambes qui s'entremêlent. J'accours vers la porte de ma chambre et l'ouvre en un mouvement brusque. Plusieurs domestiques qui passaient près de mon appartement sursautent tandis que je cours vers les escaliers.

- Laissez passer ! Je crie.

Je déballe les escaliers à une vitesse étonnante et cours vers la salle à manger. Le salon est vide et ne laisse que les bruits de la pluie qui s'écrase sur les vitre comblé ce silence. Les canapés n'ont pas de poids à supporter. Les flammes de la cheminée laisse sur le mur d'en face se dessiner de grandes et petites ombres suivant leurs mouvements. La petite table en bois n'accueilles pas les résidant avec ses tasses en porcelaine sur le dessus de son bois joliment ciré. Le château a l'air vide, et pourtant le boucan qui se fait entendre la haut laisse à désiré. Je m'approche de l'entrée de la salle à manger mais seule les petits pains et fromage repose dans le saladier au milieu de la table.
Lili arrive dans la pièce vêtu de son petit tablier orange, une tasse de thé à la main. Par son sourcils haussé et ses lèvres pendus, j'en déduit qu'elle a été attentive à mon comportement.

- Mademoiselle ... Cherchez vous quelq-...

- Oui... ! Hum, ou sont passés les membres de la famille royale ?

- Oh, et bien Le roi et est parti avec son fils pour son cour d'escrime tandis que demoiselle Elme est sortit avec... Hé, mademoiselle !

Pas le temps, je file avant qu'elle n'est finis de parler, pour enfiler une robe.

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