Est-ce que tu m'aimes ?

Chapitre 7 : Edward...

Nous sommes dehors. Tous dehors, dans le jardin. Edward me regarde toujours. Je le dévisage également...
Ses cheveux me sont familiers... ils sont bruns. Ses yeux d'un gris clairs, et ses sourcils lui font un regard noir. Ses lèvres sont belles et légèrement pleines. Il dégage une aura très masculine.. ses mains viriles et son dos musclé sous  son uniforme. Je m'attendais à tout sauf à ça !
Marius c'est clairement moqué de moi ! Edward est plus beau qu'un apollon ! Malgré ça, on pourrait croire qu'avec son regard , il sort tout droit des enfers !
Je me sens très petite à côté de lui. Yan nous invite tous à entrer. Je marche derrière avec Niels, qui ne fait que se féliciter en regardant ma robe !

Le salon peut accueillir au moins une dizaine de personnes. Nous sommes tous assis et écoutons Yan.

- C'est pour ça que je vous demande de ne pas faire les fantômes ! Demain soir nous partons pour la fête du village, je compte sur toi Edward... ces deux sœurs sont venues de Danemark pour toi !

La dernière phrase je ne l'aime pas du tout. Il nous fais passer pour des femmes qui sont venues tout simplement parce que nous sommes à ses pieds ! Et je ne veux pas qu'il pense que je suis une de ces femmes a crier lorsqu'elles voient un homme sur un cheval ! Je ne me vois pas comme une prétendante. Et apparemment lui non plus n'aime pas cette phrase...

Son visage s'assombrit.

- On ne m'avait pas dit que se serait des sœurs !

A l'écoute de sa voix grave et virile, mon cœur se met à battre plus fortement dans ma poitrine.
Son visage se ferme et sa mâchoire se contracte. Je me demande à quoi il pense.
Yan décide de nous quitter et laisser le temps de faire nos présentations ou autres . Je ne bouge pas et reste assise sur mon fauteuil. Niels me donne un coup de coude pas très discret, voulant que je regarde ce belle apollon, mais manque de chance, Edward se retourne vers nous. Henrik voit bien que je tombe sous le charme d'Edward, et je suis contente qu'il s'en aperçoive. A moi de jouer maintenant !
Ana aborde la discussion.

- Et donc vous revenez d'Espagne ?

Il lui adresse un sourire, et mon cœur se met à fondre.

- Oui, j'ai fais quelques études la bas, dans une grande école...

Puis il me regarde. Je détourne les yeux .

- Vous travaillez sur quoi exactement ?

- Les sciences... plus précisément l'avenir. Je me pose des questions sur notre avenir...

Alors en plus d'être beau il est instruit ! Quelle homme parfait !
Il me jette un coup d'œil et continue de discuter avec ma soeur.
J'ai juste cette impression de déranger !
Ça va , je vous dérange pas ?? Non, très bien.
Je me lève agacée et sors dehors. Le temps est beau et je décide d'aller me reposer au lac.
Je longe une barrière empêchant les passants de tomber dans le vide. Ma robe s'envole avec le vent et je m'arrête.  Puis je continue mon chemin pour arriver au lac. Devant je prends l'eau entre mes mains et la jette au dessus de moi. Et puis, il se repasse :

Mes poumons laissent  passer avec enchantement l'odeur de l'eau douce du lac qui se chauffe en dessous du soleil. Je m'arrête et ferme les yeux. Peu à peu je lève les bras comme un poteau indiens et mes jambes restent fixes. Je suis à l'écoute des gouttes d'eau qui vole lorsqu'un poisson sort de l'eau, et le bruit des calèches qui roulent sur la neige qui fond. Je suis à l'affût de tout petit bruit, tel un animal.