France XVIIIe siècle, dans une ruelle sombre à Paris.
Le plus grand silence règne dans l'obscurité de la nuit. Le calme, voici ce que l'on entend. Mais en dehors de cette tranquillité absolut, les gens d'ici vous dirons de ne pas trainer trop longtemps à l'extérieur. La nuit à Paris est synonyme de danger.
Deux hommes, tout de noir vêtu, arrivent devant une grande demeure. Avec un professionnalisme certain, ils s'échangent des outils et l'un deux crochète la porte de la demeure plongée dans un sommeil profond. Sans un bruit, sans même se parler, l'un entre, l'autre escalade la façade.
Quelques minutes après, ils se rejoignent et s'enfuit dans les rues de Paris.
Le matin arriva lentement sur ce qui deviendra plus tard une des capitales les plus importantes de l'économie mondiale.
« -t'es sûr que c'est ici ?
-mais oui puisque je te le dit. Arrête de t'inquiéter pour rien.
-mouais, t'as le collier ?
-bien sûr.
-et la duchesse ?
-ils ne trouverons pas ce qui l'a tué tu peux en être sûr.
-bien. »
Les deux hommes attendirent près d'une auberge encore deux ou trois minutes, jusqu'à ce qu'une calèche arrive devant eux. Un homme plutôt bien habillé et de grande stature en descendit. Ils échangèrent deux enveloppes et il reparti.
« -avec ça on a de quoi tenir une semaine au moins.
-mouais. »
Ils s'entrent regardèrent puis se dirigèrent dans un quartier malfamé et délabré. Ils entrèrent dans une petite maison qui était sur le point de s'effondrer de jour en jour. Il n'y avait que deux pièces, l'une faisant office de dortoir et l'autre de salle d'eau. L'un des deux hommes s'approcha d'un des deux lits et une jeune fille se retourna vers lui, toujours couché.
« -grand-frère...
-chut Agasha ne parle pas tu te fatigues pour rien. »
Il lui donna un peu d'eau et le peu de pain qu'il avait encore mais la petite fille le refusa.
« -non...j...je n'ai pas faim...
-il faut que tu manges sinon...
-ah quoi bon je suis condamnée je le sais alors je veux que toi au moins tu puisses vivre encore le temps qu'il te reste.
-Agasha arrête de dire ça ! Jene te laisserais pas tombé comme l'a fait nos parents. »
Mais la jeune fille soupira et ferma lentement ses yeux fatigués. Elle venait de s'endormir. En ce moment elle ne voulait même plus manger et refusait de se lever parce que ses membres n'avaient plus de force. Cela s'empirait de jour en jour sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Aucun médicaments n'agissait et les soins d'un médecin était trop cher.
Soudain le calme qui s'était installé dans cet endroit lugubre fut brisé par une quinte de toux. Le frère se tourna et vit son ami se tenir les côtes et se recroqueviller.Lui aussi était malade mais personne ne savait ce que c'était.
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The Last Canvas
FanfictionDans le Paris du XVIIIè siècle, deux assassins nés dans la misère et la pauvreté sont obligés de tuer pour survivre. Tuer ou être tué. Mais leur destin change du tout au tout dès lors qu'ils rencontrent deux nobles qui leur apporterons leur aide. Vo...