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« -D...

-c'est lui ! Attrapez le ! »


Kardia et Degel avaient chacun le regard dans celui de l'autre. Degel avait un regard d'incompréhension totale et Kardia avait un regard de pure tristesse.


Tout se passa à la fois d'une rapidité extreme et d'une lenteur aveuglante. Les deux gardes prirent Kardia par les bras, celui-ci ne chercha pas à les en empêcher, il était inutile de résister, il regarda seulement Degel. Et quand les gardes voulurent l'emmener dehors, il réussi à murmurer :


« -je suis désolé... »


Degel ne comprit pas, Séraphina voulut l'empêcher de partir mais les gardes l'empêchèrent de l'approcher, répétant que cet individu était dangereux.


Albafica était lui aussi maintenu dehors par deux gardes, devant un fourgons de police qui venait d'arriver.


« -attendez ! Kardia ! Qu'est ce que cela veut dire ?!

-je suis désolé monsieur mais ces individus sont dangereux veuillez ne pas les approcher s'il vous plait. »


Répondit un garde en stoppant Degel qui les avait suivi.


« -mais nous avons le droit de savoir ce qu'il se passe ! Ce sont nos amis !

-madame, je suis désolé mais pour ce genre de personne le mot "ami" n'existe pas, ce sont de simple cible pour eux.

-comment ça ?! Je veux des explications. »


Séraphina était dans tout ses états. Elle refusait de laisser ses amis être emmenés de la sorte sans plus d'explications.


" -Séraphina...s'il te plait...ne complique pas les choses."


Dit Kardia avec un profond désespoir dans la voix et le regard, Séraphina se tut de suite, Degel aussi. Albafica voulut rajouter quelque chose mais ils furent contraint de rentrer dans le fourgon.


Séraphina et Degel regardèrent le fourgon partir certainement en direction de la prison. Toute joie du récent mariage avait disparu. Plus en retrait Manigoldo n'avait rien dit, il s'était longtemps demandé quand ce moment devait arriver, et il n'aurai pas pensé que ça arriverai en un moment pareil.


« -seigneur ! Mais pourquoi ?

-je ne sais pas... »


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Dans le fourgon,il n'y avait pas un bruit. Kardia et Albafica étaient menottés, et chacun en face de l'autre il ne s'échangeaient pas même un regard.

Ils arrivèrent dans la prison où ils furent jetés dans une cellule.


« -monsieur,nous les avons eu, dit un garde à son supérieur.

The Last CanvasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant