8.

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Degel, Manigoldo et Séraphina se dirigeait vers le château de Sancerre depuis quelques heures maintenant.


« -pourquoi es-tu venu avec nous Manigoldo ?

-enfin cher Degel tu devrais savoir que j'aime les réception, cela fait passer l'ennuis.

-ne vous inquiété pas très cher, dit Séraphina d'une voix douce en posant sa main sur le bras de Degel,de toute façon il fait plus partie de votre famille que moi !

-ne dites pas cela, vous savez que c'est faux, répliqua Degel.

-mouais enfin quand arrivons nous ?

-ne soit pas aussi pressé Manigoldo,tu as voulu venir, tu attends d'être arrivé.

-pff j'espère que ça ne finira pas comme chez Mme de Rambouillet ! »


Oui, il l'espérait tous mais si ça arrivait, c'est vraiment qu'ils étaient maudit. Mais au delà de ça Degel était plutôt heureux que son cousin l'invite chez lui quelques temps, cela le surprenait même. Il restait pourtant souvent seul,lui qui aimait le calme.


Ou alors il le faisait aussi pour les affaires, oui ça doit être aussi pour ça. Cela ne le surprendrait pas qu'Aspros ai invité un noble afin de faire affaire avec lui, il était si avide d'argent. Il se demandait seulement comment se tenait Deuteros.


Des deux frères, Deuteros avait toujours était dans l'ombre de son ainé, pourquoi ? Certain dirons que c'est à cause de sa couleur de peau, il est plus mat qu'Aspros, il n'a pas la blancheur qui défini un noble. Mais d'autre dirons que c'est parce que les titres et les fanfreluches ne l'intéresse pas et c'est en effet le cas.


C'est pour cela que Degel et Manigoldo préféraient Deuteros, même si Aspros avait toujours des contacts intéressant.


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« - Kardia ? »


Pas de réponse de la part de son acolyte. Albafica s'apprêtait à sortir avec son ami mais à peine avait-il eu le temps de prendre la poignet de la porte, il avait entendu du bruit de verre cassé.


Il se dirigea vers la pièce à vivre et vit Kardia par terre, la nappe et tout ce qu'il y avait sur la table renversée. Albafica se précipita vers son ami, inquiet de son état qui ne s'améliorait pas avec le temps. Il le prit et l'aida à se relever, Kardia assurait que tout aller bien mais bien sûr c'était un mensonge.


Il commença à tousser et s'enleva de l'épaule d'Albafica pour se recroqueviller. Du sang tachait le parquet. Et le cœur de Kardia le faisait souffrir.


« -Kardia, écoute on peut refuser c'est pas grave, il nous reste de quoi manger.

-non...han han...c'est bon...je tiens le coup...han...

-non c'est faux ! Tu le sais très bien alors tu vas te reposer avant que je t'assomme. »


Trop faible Kardia se laissa emmener dans son lit. Et à son grand étonnement et soulagement, il s'endormit tout de suite.


The Last CanvasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant