« -monseigneur, un courrier pour vous. »
Un domestique apporta un courrier à l'intention de Degel. Celui-ci l'ouvrit et le lut.
Dans l'après-midi, il vit Manigoldo arriver. Il devait certainement encore s'ennuyer celui-là, en même temps avec que des sœurs c'est sûr que parler ragot toute la journée n'était pas forcément ce qu'il y a de mieux.
« -bien le bonjour, cher Degel, comment vas-tu ?
-ma foi bien depuis hier !
-des nouvelles te concernants ?
-me demandes-tu ça simplement parce que tu as besoin de le savoir ou bien pour être poli ?
-à ton avis ? Oh d'ailleurs il y a de ça trois jours, on m'a volé ma bourse ! Encore un de ces salle gamin mal élevé !
-ce n'est pas bien grave. J'ai reçu ce matin une invitation chez ma tante, Mme de Rambouillet.
-oh une femme celle-là !
-mmh oui elle nous invite moi, ma famille et mes amis, veux-tu venir ?
-mais certainement, pourquoi pas ?!
-c'est un bal masqué.
-ce ne sera que plus drôle. »
Les deux amis se sourirent et Manigoldo sorti le jeu d'échec. Ils commencèrent à jouer tout en discutant. Cette fois ci c'est Degel qui remporta le duel. Ensuite les deux hommes s'habillèrent pour sortir prendre un café.
Certaines rues de Paris était magnifiques, comparé à d'autre...
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Albafica était toujours dans un état second, quand il était là, il n'était pas vraiment là. Il n'était plus que l'ombre de lui-même, malgré les deux semaines écoulées. Il restait tout le jour dans la maison qui s'affaissait petit à petit. Et ne sortait que la nuit quand Kardia avait besoin de son aide.
L'état de son ami ne s'amélioré pas non plus, il toussait souvent et son cœur était plus brulant que des braises. La vieille dame ne pouvait d'ailleurs pas grand chose pour lui.
Dans la rue Kardia était sorti prendrel'air. Il frapper du pied tout ce qu'il voyait. Si il n'avait pas un boulot dans les semaines à suivre, ils allaient crevé c'était sûr et certain, il avait beau volé ce qu'il pouvait il avait l'impression que tout augmenté en terme de prix, constamment.
Sur un trottoir délabré, un vieil homme attira son attention mais il se retourna bien vite. C'était un drôle debonhomme et alors que Kardia voulut se retourner car il lui semblai l'avoir déjà vu il y a très longtemps, le vieil homme avait disparu comme si cela avait été une illusion. Mais étrangement il se sentait mieux, comme si un souvenir lui était revenu, un souvenir d'une promesse qu'il ne doit pas oublier.
Il arriva vers la rues des cafés et des librairies. Il entendit alors une conversation fort intéressante et décida de retourner voir Albafica pour lui en faire part.
Albafica sursauta en entendant la porte s'ouvrir brutalement et voir s'encadrer son ami.
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The Last Canvas
FanfictionDans le Paris du XVIIIè siècle, deux assassins nés dans la misère et la pauvreté sont obligés de tuer pour survivre. Tuer ou être tué. Mais leur destin change du tout au tout dès lors qu'ils rencontrent deux nobles qui leur apporterons leur aide. Vo...