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Les deux coéquipiers furent contraint de quitter le salon pour se retrouver seuls en présence du noble. Albafica le reconnu après quelques instants à chercher dans sa mémoire, il s'agissait :


« -enchanter messieurs, je suis Aspros, baron de Sancerre, ne vous fatiguez pas je sais qui vous êtes et tant que vous respecteriez ma requête votre secret sera gardé. »


Kardia et Albafica se regardèrent, décidément ils ne l'aimaient pas. Comment avait-il su ? En se renseignant mais il devait avoir de bon contact. Ce noble là, les assassins mettrait leur main à couper qu'il était tout sauf honnête sous ce visage angélique.


« -ma demande est simple. Une personne malheureusement pour elle, et en travers de mon chemin pour des affaires personnelles et me barre continuellement la route. Je n'ai rien en particulier contre elle, mais son statue sociale la rend de plus en plus importante. Or j'ai besoin de l'argent qu'elle héritera à ma place si elle demeure en vie. Mais je ne voudrais pas provoqué de scandale alors j'aimerai éliminer la personne la plus proche de lui. Vous voyez cette jeune femme, au cheveux argenté c'est elle qu'il faut éliminer de ma route.J'ai cru comprendre que de vulgaire gens du peuple comme vous avez réussi à vous rapprocher, ce sera donc d'autant plus facile,surtout que je vais vous proposez une somme que vous ne pourrez pas refuser j'en suis certain. »


Les deux assassins avaient très bien comprit. Aspros faisait parti de la très riche famille de Degel, quand les parents de Degel on léguait toute leur fortune à leur fils qui y aura accès à ses 20 ans, et une partie des biens seront accorder à ses cousins sauf en cas de mariage ou les bien reviendront aussi à Degel. Aspros voulait donc la mort de Séraphina pour récupérer une partie des biens de la famille.


Cet Aspros était...vil et fourbe. Le genre de personne encore plus atroce que les deux assassins. Mais il avait raison sur un point, la somme qu'il proposait était astronomique, et cela permettrai à Kardia et Albafica de subvenir à leur besoin pour un an au moins.


C'est donc à contre cœur, que les assassins acceptèrent cet demande qui était sans doute la plus dure à accepter.


« -bien je ne doutais pas de vous, nous nous retrouverons une fois le travail fait je vous contacterai. »


Et le baron retourna dans le salon.


« -...tu es sûr que nous avons fait le bon choix ?

-que veux tu faire contre ça Alba ?! Cet argent c'est grâce à lui qu'on va peut-être s'en sortir !

-oui peut-être mais...

-écoute...je sais c'est dur mais ça, ce que tu as en face, c'est la triste réalité de notre vie, et je sais que tu l'as accepter en faisant ce "métier", nous n'avons droit à aucun amis, c'est ce qu'on s'était dit. »


Albafica, secoua la tête et à leurs tour rentrèrent dans le salon. Mais ils ne bougèrent pas d'une fenêtre devant laquelle il y avait un canapé ou se tenait Manigoldo, Degel et Séraphina. Ils allaient devoir lutter pour détruire ce bonheur qu'ils n'obtiendraient jamais.


Tous étaient plus ou moins près les uns des autres, et on sentait comme un lien qui les unissaient même indirectement. Sysiphe s'en rendant compte décida de demander à ce que plus personne ne bouge pour prendre un croquis. Et plus le dessin avancer plus les gens se parlait.

The Last CanvasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant