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C'est vrai qu'il y avait pas mal de personnes importantes sur la grande place. Pourquoi ? Surement quelque chose en rapport avec une histoire de noble, encore un de ces potins, vraiment n'importe quoi. Eux les nobles dès qu'ils ne savent plus quoi faire ils se réunissent pour se racontaient leurs fausses histoires tirées de faits réels seulement pour s'en moquer.


Enfin, Albafica devait se dépêcher d'aller à la boulangerie si il ne voulait pas laisser les deux malades seuls trop longtemps.


Moui...mais même si avec la somme qu'il avait acquis le jour précédent ils pourraient avoir de quoi se nourrir pendant quelques jours, cela n'est pas suffisant au long terme. Et ils ne leurs restait presque plus de poison.


Il faudrait penser à passer chez la vieille mais celle-ci n'accepte que des vivres en gages de payement. Il se promena encore quelques instants évitant la grande place.Puis une calèche s'arrêta à quelques mètres. Un homme plutôt grand avec un manteau bleu presque noir en sortit.


Albafica le fixa. Il n'avait pas l'air très prudent avec son nez levé pour voir la ville et son sourire nié. Une cible facile, encore un de ces petits noble qui le sont devenus par leur père mort récemment ça. Il s'avança donc. Et en le faisant exprès, trébucha juste à côté de lui.


« -oh pardonnez moi, je suis désolé vous n'avez rien ? »


Demanda Manigoldo en s'abaissant pour aidez le jeune homme. Grave erreur. Albafica profita de ce contact tout en feignant d'être désolé, qu'il était maladroit et récupéra la bourse du noble.


« -je suis là.

-pas trop tôt t'as foutu quoi ?

-je suis passé chez la vieille. Et j'ai ramener ça, répondit Albafica en jetant la bourse sur latable.

-ah super.

-comment se sent-elle ?

-pas beaucoup mieux hélas, elle ne veut plus manger du tout, j'ai l'impression qu'elle a totalement abandonné. »


Albafica regarda son ami puis sa sœur. La tristesse s'empara de tout son être. Lui n'avait rien, pourquoi fallait-il que cette pauvre petite souffre autant, et le pire c'est qu'il était spectateur et ne pouvait rien faire pour la soulager de son malheur. A part... Non jamais, jamais il ne l'a tuerai même si c'est elle qui le lui demandait.


Tant qu'il y avait un souffle de vie en elle, tout pouvait arriver. Kardia était désolé pour son ami, lui aussi ne tarderai pas à le lâcher, il le savait. Son cœur lui faisait de plus en plus mal et rien n'arriver à le refroidir. Le pauvre Albafica serai seul encore une fois.

Mais tant que Kardia pouvait se mouvoir il lui apporterai son aide. Les deux hommes pouvaient compter l'un sur l'autre.

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« -aller ne traînaille pas !

-oui maître j'arrive. »


Un jeune homme qui devait avoir quinze ans à tout casser suivait depuis quelques minutes un homme plus âgé avec du matériel sur lui et peiné à le garder dans son champs de vision. Enfin ils arrivèrent devant une calèche, le petit déposa la matériel et l'homme, les bagages qu'il avait en main.

The Last CanvasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant