Le jour fatidique arriva, Kardia mit son long manteau offert par Calvera, Albafica se prépara lui aussi, il ne prit pas de rose, il ne voulait pas éteindre la lumière de Séraphina d'une façon aussi, oui c'était peut-être de la lâcheté.
Et tout cela dans le calme de tout les silences, le silence de la mort qui les entourai depuis leur plus jeune âge.
Ils montèrent sur leurs chevaux et piquèrent des deux. Ils connaissaient le chemin du manoir. Ce n'était pas la première fois qu'ils venaient. Ils étaient d'ailleurs régulièrement invité par Séraphina qui aimait bien leur compagnie. Certainement parce que ça la changeait de son quotidien. Et ces après-midi aller manquer aux deux confrères.
Eux n'invitaient jamais personne, jusqu'ici leurs vie était sans intérêt pour personne. Elle était triste et maintenant...elle avait peut-être prit un sens.
C'est dans cet état d'esprit qu'ils arrivèrent devant la grande porte du manoir.Un domestique arriva et les fit entrer.
« -bien le bonjour ! Salua Séraphina. »
Elle était toute guillerette, plus que d'habitude.
« -eh bien que ce passe-t-il ?
-Ah mon cher Albafica, Degel m'a promit de m'emmener sur le magnifique point de vue en haut de la falaise ! Pour une fois que mon fiancée ne s'inquiète pas de ma santé et me laisse libre !
-je ne m'inquiète pas pour votre santé mais pour vos vêtements ma mie !
-ah ah ah ! C'est bien sûr ! Vous devriez savoir que je n'ai cure de mes vêtements ! Je préfère l'aventure ! »
Degel salua à son tour ses amis. Même si ils étaient amis, rien ne changeait, ils n'appartenaient pas au même monde et le destin le rappelait bien aux deux assassins. Mais ils restèrent aimable et feintaient la joie pour que personne ne remarque rien.
« -tien Manigoldo n'est pas ici ? Remarqua Kardia.
-eh non il a était obligé d'aller voir son grand-père, il ne pourra pas venir avec nous. »
Albafica et Kardia à cette nouvelle furent un peu soulagés, ce serai plus facile.
Manigoldo était parti depuis quelques jours et ce fut Degel qui dut le forcer à faire ses valises. Ce n'est pas que le duc n'aimait pas sa famille mais il détestait parler affaire et argent. Son grand-père allait certainement lui parler de reprendre le flambeau et Manigoldo ne voulait pas voir sa précieuse liberté réduite à un bureau.
Séraphina toujours aussi joyeuse dissipa cette ambiance qui devenait légèrement pesante en faisant sortir tout le monde et en demandant aux domestiques de préparer le pique-nique.
« -vous êtes sûr que vous tiendrez la distance très cher ?
-mais bien sûr ! Degel j'ai l'impression que parfois vous me prenez vraiment pour une incapable !
-mais non !
-mais si !
-oh s'il vous plait ne vous querellez pas, intervint Albafica tout sourire, le temps est superbe ce serai dommage.
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The Last Canvas
FanfictionDans le Paris du XVIIIè siècle, deux assassins nés dans la misère et la pauvreté sont obligés de tuer pour survivre. Tuer ou être tué. Mais leur destin change du tout au tout dès lors qu'ils rencontrent deux nobles qui leur apporterons leur aide. Vo...