Les anges de ma nature

Une affaire surnaturelle

Ce matin là, je me réveille très tôt. Peter dort encore. Je le laisse dormir et prend discrètement mes vêtements sans allumer la lumière. Je vais dans la salle de bain, me douche, m'habille et sors. Je repasse dans ma chambre pour prendre mon sac. Je prend un rapide petit déjeuner et on part. Edward me dépose au lycée et me dis de passer une bonne journée. Je suis arrivée juste à temps. La sonnerie retentit. Je retrouve mes amis en souriant. Je me suis jamais aussi sentis bien. Même si on va en maths. On s'installe. Scott est à ma droite et Stiles à la gauche. Ce cours promet avec eux. Le cours est presque terminée que mon téléphone vibre. Le prof se retourne d'un bloc et parcourt la salle des yeux. Elle s'avance vers moi. Je regarde l'écran et vois "HÔPITAL"
_Donnez moi ce téléphone mademoiselle Cullen.
_Mais c'est mon travail !
Et sans demander son autorisation, je sors en ramassant mes affaires. Je décroche.
[Conversation Téléphonique]
_Mademoiselle Cullen ?
_Oui ?
_Un meurtre a eu lieu. Votre présence est demandé, étant donné que vous êtes médecin légiste.
_J'arrive ! C'est à quelle adresse ?
On me communique l'adresse et je raccroche. Ça sonne et mes amis sortent.
_C'était qui ? demande Scott.
_Mon travail. Un meurtre a eu lieu et on requiert ma présence mais je sais pas comment y aller.
_Je peux t'emmener si tu veux, propose Stiles.
_Tu me sauve la vie. Je veux bien. Merci.
Stiles m'emmène donc à l'adresse que je lui ai indiqué. Quand on arrive, le périmètre d'une maison a été sécurisé. Je descend et remercie Stiles. Il repart et je me dirige vers la maison. Je passe sous la banderole jaune et rentre. Je monte l'escalier et on me conduit dans une chambre où deux cadavres se trouvaient. Charmant ! Je m'approche, enfile une paire de gants et m'accroupis près des cadavres.
_On les a trouvés comme ça, ce matin, me dit mon coéquipier.
_Qui les a trouvés ?
_La petite amie de leur fils. Elle est en bas. Tu veux l'interroger ?
_Ouais. Où est leur fils ?
_Pas là. On a cherché partout mais aucune trace de lui. Il a dû s'enfuir quand le meurtre a eu lieu.
J'effleure du bouts des doigts les longues griffures. Ils ont aussi des traces de morsures. C'est soit un animal très sauvage ou une créature surnaturelle. Je me lève et descend en bas. Une jeune fille de 17 ans à peu près est en train de pleurer. Je m'approche d'elle et lui touche l'épaule. Elle sursaute violemment et lève la tête vers moi. Ses yeux sont très rouges. Je lui dis d'une voix douce :
_Désolé de vous déranger. Je peux vous poser quelques questions ?
_Bien sûre, dit-elle d'une voix qui tremble.
_À quelle heure avez vous vu les cadavres ?
_Vers 9h. Je rendais visite à mon petit ami. La maison était très calme. Je frappe mais pas de réponse. J'appelle mon petit ami mais pas de réponse non plus. Je me suis souvenu qu'un double de ses clés étaient caché sous la paillasse de dehors. Je l'ai pris et j'ai ouvert. Je suis monté jusqu'à sa chambre. Sa fenêtre était ouverte et des gouttes de sang tachaient le sol. Je l'ai cherché partout. Même dans la chambre de ses parents et là je suis tombé sur les corps de ses parents.
Et elle se remet à pleurer. Je sus qu'elle est trop bouleversée pour ajouter un mot. Je pars en direction de mon coéquipier qui est aussi mon patron et lui rapporte le témoignage du témoin. Il dit qu'il donnera la déposition au shérif. Je retourne dans la chambre pour examiner plus minutieusement les cadavres. Une main me touche l'épaule et je sursaute. Je me retourne et vois Parrish, l'adjoint du shérif. Je le trouve plutôt cool.
_On va embarquer les corps à la morgue. Tu pourras mieux les examiner.
_D'acc merci. Je devrais retourner au lycée.
_D'accord.
Je me lève et sors. Je n'est aucune intention d'aller au lycée. Mais plutôt raconter à Carlisle, ce que j'avais vu. Ce n'était pas humain, je le sais. Il y avais aussi de profondes entailles comme si on leur avait enfoncé une hache dans la poitrine. J'espère que Carlisle pourra m'aider. Je marche jusqu'à l'hôpital, ce qui me prend pas très longtemps. Je crois qu'il est à Beacon Hills cette semaine. Je rentre dans l'hôpital et me dirige vers la réception. Avant que j'ai pu formuler la demande de voir le docteur Cullen, une voix m'interpelle :
_Hannah ?
Je me retourne et vois mon père. Je m'avance vers lui.
_Je t'ai pourtant dis de ne jamais venir là quand je travaille, dit-il.
_Je sais mais depuis quand une fille n'a pas le droit de voir son père ? fais-je avec une tête toute mignonne.
Il soupire en levant les yeux au ciel et dit :
_Tu veux quoi ?
_Que tu éclaire ma lanterne sur une affaire.
_D'accord. J'ai un peu de temps. C'est quoi le problème ?
_Viens à la morgue avec moi.
_Tu sais que je déteste cette endroit.
_Oui mais c'est là que je travaille.
Je me dirige vers l'ascenseur et Carlisle me suit. On rente dans un ascenseur et pendant ce temps, je lui explique l'affaire. Ensuite les portes s'ouvrent et on marche dans un couloir jusqu'à une porte à doubles battants. Je la pousse, met ma blouse, mes gants et soulève un drap. Un cadavre est dessous. Je demande à mon "patron" si Carlisle et moi pouvont discuter en privé. Il accepte et préviens qu'il est dans la pièce d'à côté. Carlisle examine les griffures et les morsures.
_C'est pas humain, selon mon avis.
_Tu as raison. C'est pas humain.
_Un vampire ? Un loup-garou ?
_Un loup-garou me paraît plus adapté pour ce genre de blessure qu'un vampire. Mais je doute un peu que ce soit un loup-garou. Cette blessure - il désigne la longue estafilade sur la poitrine - est l'oeuvre d'une hache ou d'un tomahawk. Ça j'en suis sûre. Après je sais pas.
_Merci beaucoup. Tu nous as beaucoup aidé.
Je recouvre le corps et enlève mes gants.
_Tu vas retourner au lycée, Hannah, me dit Carlisle. Je vais t'y reconduire.
_Non je peux marcher t'inquiète.
Je sors, prend l'ascenseur et arrivé en haut, je pars. Je marche jusqu'au lycée en traînant des pieds. Quand je les aperçus, je marche jusqu'à mes amis. Je leur raconte tout et ils parurent très inquiets. Je leur dis que je suis sur l'affaire et que je vais régler ça au plus vite. Il le faut absolument.