nulla dies sine linea

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c'est dur d'écrire sans en avoir l'envie,
je tapote dans le noir pour la seule survie
de ma foi en les bienheureux ;

c'est le dernier jour de ce trop long répis
et mon cerveau au papier peint décrépit
se réjouit de ce départ douloureux.

c'est le grand retour du papier et de l'encre ;
psychologiquement je suis une cancre
qui a grand besoin de soutien s(c)olaire,

pourtant brillante sur le bulletin final
je ne fais que rêvasser dans ces salles
qui me privent d'air et de lumière.

les arbres se déshabilleront bientôt
et la grisaille aiguë comme un couteau
fera se déverser dans les égouts mon âme,

seigneur apollon me confiera à dionysos :
que leur souffle empli de cosmos
ravive toutes les flammes.

pas de jour sans écrire une ligne

ad nauseamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant