phébus

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phébus tu t'enivres,
la chair des grenades te coule au menton ;
et sur ta peau plaquée de cuivre
brille le génie de la création.

tout drapé de pourpre tu m'entoure,
et ta lumière aveugle mes sens,
tu guides ma main dans mon labour,
tu brûles mon papier d'effervescence :

soudain mon œil se fait vif,
et mes doigts s'activent à l'ouvrage ;
tu prends mon esprit et d'un geste primitif
tu m'amènes cent mille mirages.

et sous nos mains unies éclosent
des odes, des portraits, des épopées ;
tu m'as prêté ton œil et ta prose,
je t'offre alors mon âme et mes journées.

phébus dieu des arts et du soleil,
ton inspiration me donne le vertige ;
et la fibre créatrice qui me garde en veille
fait de toi un prodige.

ad nauseamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant