la chaleur de tes paumes
irradie mes veines d'amour
tu dissipe tous ces fantômes
et te portes à mon secoursil n'y a plus rien à craindre
quand ta présence protège mon être
si minuscule et si moindre,
nos mains tracent ces lettresj'aimerais tant écouter tes histoires
et te conter le monde à ma façon
mais le cyclope dans l'armoire
me couvre de frissonsmon enfant, un jour il te faudra l'affronter,
tu es paralysée par la terreur
et à la place tu lui offres le thé,
mais ce n'est pas ton empereur ;je veilles sur toi depuis le berceau
et sur bien d'autres encore,
nous vaincrons ces enfers abyssaux
comme on terassera ton minotaure...et je ne sais quoi répondre,
tu te contentes de sourire
et moi je m'effondre
dans tes bras pour fleurirje m'excuse de te voir comme un père
prosternée à tes chevilles,
mais en me relevant tu dis être fier
de m'accueillir dans ta famillevoici ces vers fatigués
mais tu sais que je n'en pense pas moins,
rendez-vous aux jours plus gais
où j'y apporterai plus de soindepuis le berceau
à apollon