La dernière des Gryffondor...

Chapitre 17 :

Chapitre 17 :

Hermione Gryffondor observait le jeune Serpentard, en continuant de tourner son thé. Madame Pomfresh était venue les observer. Après plusieurs heures, elle avait donné son verdict. Ses vaisseaux sanguins avaient éclaté. Il était encore en vie, parce qu'il avait lié son âme à d'autres personnes. 

-Remarquable.

La jeune femme sursauta, renversant un peu de son thé sur son jean.

-Je ne voulais pas vous faire peur. 

Elle continuait de regarder Drago, alors que l'homme s'installait en face d'elle. 

-Je voulais juste énoncer une vérité... Tu es vraiment remarquable, Hermione. 

La jeune femme fronça légèrement les sourcils, preuve qu'elle écoutait. 

-Tu es la sorcière la plus puissante de notre famille. Dumbledore m'a dit que tu étais la sorcière la plus brillante de ta génération... Cela ne m'étonne même pas... Ta grand-mère était aussi la sorcière la plus intelligente de sa génération... 

Hermione continuait de touiller son thé. 

-Tu as hérité de ses cheveux, de la touffe Gryffondorienne, dit-il avec un sourire. Tu as les yeux et le nez de ta mère. Les seules choses que tu as hérité de moi sont tes dons, ton courage et cette impressionnante détermination. N'oublie jamais ça, nous ne sommes pas têtus, nous sommes déterminés.

Les coins de la bouche de la Gryffondor se redressèrent légèrement.

-En parlant de tes dons... Tu dois comprendre qu'ils ne sont pas seulement des cadeaux. Ils sont parfois maudits, Hermione. Normalement, nous en avons un sur trois. Tu sembles en avoir déjà deux. Ta grand-mère avait le don du transplanage. J'avais le don de la souffrance. Ton arrière-grand-père avait le don de l'illusion. 

Elle fronça doucement les sourcils, gardant toujours la bouche fermée. 

-Personne ne pouvait enfermer ta grand-mère. Elle pouvait disparaître dans cette charmante couleur rouge, dit-il avec un sourire. Parfois, elle ne le contrôlait pas. Quand elle était malade, elle disparaissait à chaque éternuments. Quand elle faisait un cauchemar, elle se réveillait dans une autre pièce, dans un autre château et parfois même dans un autre pays. La veille de l'attaque, elle était très malade. D'après le médicomage son dernier transplanage lui a été fatale. Personne n'a retrouvé son corps, Hermione. Personne ne sait où elle a transplané. 

Il étudia le visage de sa fille, avant de continuer. 

-Ton arrière-grand-père était... Fantastique, dit-il avec un large sourire. Il utilisait son don pour faire peur aux autres rois. Il l'utilisait pour remplir nos salles de diamants, de soldats et d'argents. Personnes n'osaient nous déclarer la guerre. J'étais persuadé que c'était le meilleur des trois dons, puis j'ai vu mon grand-père perdre la tête. Quand ma grand-mère est morte, il a laissé le trône à ma mère. Il passait son temps dans l'une de nos salles vides. Il recréait indéfiniment l'une de ses plus belles illusions. Il recréait l'amour de sa vie, ma grand-mère. Finalement, il a décidé qu'il devait obéir à son illusion. Il a sauté de l'une des plus hautes tours, pour rejoindre sa femme.

Hermione déposa sa tasse sur la table du blond. 

-J'avais le don de la souffrance... J'étais capable de tuer quelqu'un avec un simple regard. J'étais capable de faire exploser quelqu'un de l'intérieur. C'est ce que tu as fait à Drago. Tu l'as fait explosé de l'intérieur, parce que tu étais en colère contre lui. C'est d'ailleurs, le seul don qu'on peut perdre. Nous le perdons, quand nous tuons quelqu'un que nous aimons.

Il marqua une pause. 

-Ma première femme est morte après sa cinquième fausses-couches. Nous nous sommes disputés et elle est morte. Ses vaisseaux sanguins avaient explosé, murmura-t-il. C'était la seule femme que j'ai aimé et c'est la seule qui est morte à cause de moi. N'est-ce pas injuste ? 

 Sur le moment, Hermione voulait répondre, mais elle ne savait pas quoi dire. 

-Tu dois faire attention, Hermione. Tu dois contrôler ton transplanage, pas comme ta grand-mère. Tu dois contrôler ta colère, pas comme moi. Tu ne dois pas te perdre dans l'amour, pas comme ton arrière-grand-père. Parce que, oui... Je suis certain, que tu auras également le don de ton arrière-grand-père.

Il se releva et ouvrit doucement la porte. Il allait sortir, quand une voix s'éleva. 

-Le cerveau de Drago Malfoy est toujours en activité. Malheureusement, il connaîtra les secrets de... Notre famille. 
-Qu'importe, répondit-il avec un sourire. Ce blondinet ne dira rien. Vous comptez beaucoup trop pour lui. 

Il quitta la pièce, en souriant légèrement. 

Ellipse temporelle : Dans un autre pays.

Deux femmes entrèrent dans l'une des maisons closes de la ville. Elles s'avancèrent vers le bar, en ignorant les remarques de certains mâles. 

-Vous devriez faire demi-tour, déclara le barman. Je ne vous donnerais pas le numéro de chambre de vos époux. 
-Nous ne sommes pas là pour cela, déclara l'une d'elles. 
-Ah, dit-il en reposant un verre. Je n'embauche plus. 
-Eh ! Étrangères ! Vous devriez enlever vos capuchons ! On ne peut rien mater, hurla un homme. 
-Je n'embauche plus Peter ! répondit le barman. Tu regardes le visage et les cheveux de mes filles !

L'une des femmes releva doucement les mains et laissa tomber son capuchon. 

-Nous sommes venus pour vous parler de quelque chose d'important. 
-Je n'ai pas le temps pour... Merlin. 

L'autre femme venait de faire tomber son capuchon. 

-Habituellement, on m'appelle juste "Majesté", déclara-t-elle. 
-Je... Je... 
-À genoux, déclara la première femme. 

Le barman tomba à genoux, la tête baissée. Les clients et les prostituées imitèrent rapidement le patron, un air choqué sur le visage. 

-On m'a vanté les... Mérites de votre établissement. Vous êtes les meilleurs pour faire circuler des nouvelles ou des rumeurs. Est-ce vrai ? 

Le barman hocha doucement la tête. 

-Vous devriez faire circuler cette nouvelle pour moi : "Le trône n'est plus vide.". 

L'homme hocha une nouvelle fois la tête et les deux femmes sortirent de la maison close. Elles marchèrent rapidement vers le château, le visage recouvert. Elles entrèrent dans l'une des tentes, pour se préparer.

-Avez-vous besoin d'aide, Majesté ? 
-Oui, Kyella. 

Kyella aida l'autre femme. Elle lui attacha les cheveux en queue-de-cheval et lui resserra l'armure qu'elle avait enfilé.  

-Avez-vous besoin de relire votre discours, Majesté ? 
-Non, dit-elle en poussant un petit soupir. Je le connais par cœur. 

Elles sortirent par la deuxième portes, attirant directement l'attention de tout le Monde. L'un des hommes s'approcha et l'aida à monter sur l'une des pierres. Elle observa attentivement l'armée, avant de se racler légèrement la gorge. 

-Je ne vois pas de peur dans vos yeux. Je ne vois pas de doute dans vos cœurs. Je ne vois que l'immense amour que vous avez pour notre pays. Vous êtes attachés à Corridor, autant que moi. Aujourd'hui, nous reprenons notre royaume. Aujourd'hui, nous enlevons nos masques, nos sortilèges de confusions et nos regrets. Aujourd'hui, nous nous battrons pour notre royaume, nous nous battrons pour ce qui nous revient de droit ! Aujourd'hui, nous vengerons notre Roi, nous vengeons nos frères et nos sœurs morts aux combats ! Aujourd'hui, les Mangemorts quitteront ce château ! Ils quitteront Corridor, en vie ou non. Vous êtes les plus braves soldats de ce Monde ! Vous ne devez pas douter de notre victoire ! Ensemble, nous vaincrons ! Ensemble, nous chasserons ses monstres ! Ensemble, nous ramènerons la joie et la vie à Corridor ! Ensemble, nous allons conquérir notre beau pays ! 

Kyella prit une grande respiration, en essayant de contrôler son sourire. 

-Pour Corridor, termina la femme en brandissant sa baguette. 
-POUR CORRIDOR, reprirent-ils en brandissant leurs baguettes.

L'instant d'après, les sortilèges d'illusions tombèrent. Les Mangemorts froncèrent doucement les sourcils, en s'apercevant que des centaines de personnes étaient devant les portes du château. 

Comme eux autrefois.  
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Aaah... J'espère que vous avez aimé ce chapitre ! Personnellement, j'ai adoré l'écrire ! (Surtout le discours, même si j'ai grave galéré)
J'attends avec hâte vos commentaires ! 
À bientôt !