La dernière des Gryffondor...

Chapitre 5

Chapitre 5 :

-Crétin. 
-Pardon ? 
-Excusez-moi... Je vais répéter dans votre langue. Vous êtes un sombre crétin, majesté. Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous venez de faire ? 
-Drago, commença Théodore en écarquillant les yeux.
-Vous venez de nous coller, Hermione Granger aux fesses, coupa-t-il. Cette fille est horriblement curieuse. Elle est d'une détermination rare et d'un courage inexplicable. Elle voudra connaître votre nom, votre histoire et peut-être même votre couleur préféré ! 

Drago resserra lentement sa prise autour de la taille d'Hermione. 

-Je vais l'emmener à l'infirmerie. On se retrouve à l'entrée du bureau directorial. 

Daphnée échangea un regard avec Pansy. 

-Je vais le suivre, dit-elle avec un léger sourire. 
-Excusez-le... Il n'aime pas vraiment mêler les gens à nos... Quêtes, dit Théodore. 
-Les gens en général ou juste ma fille ? demanda sèchement le Roi. 

***

-Tu as intérêt à tes mêler de tes affaires, Grangie. 
-Dray ! 

Drago se retourna lentement, en fronçant légèrement les sourcils. 

-Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-il. 
-Je t'accompagne, dit-elle avec un sourire. 

Le blond hocha légèrement la tête. 

-Granger n'a pas la même tête... Elle paraît plus paisible. On ne dirait pas la même personne... 
-Ouais... C'est parce qu'elle nous regarde toujours avec méfiance. Là, on dirait qu'elle est avec les deux autres crétins, dit-il avec un léger sourire. 
-Tu l'aimes bien ? Granger ? demanda-t-elle après une légère hésitation. 

Drago tourna rapidement son visage vers elle, en grimaçant légèrement. 

-Granger ne serra jamais ma pote. 

Daphnée eu un léger sourire, en constatant qu'il avait légèrement appuyé sur le mot ''Pote''. 

-Bien sûr... 
-Ouvre-moi la porte, s'il te plaît... 

Elle acquiesça légèrement, avant de lui ouvrir l'une des portes de l'infirmerie. Ils essayèrent de ne pas paraître surpris, en voyant Madame Pomfresh. 

-Elle vit dans son infirmerie ou quoi ? chuchota Daphnée. 

L'infirmière releva la tête, en fronçant les sourcils. 

-Nous l'avons trouvé pendant notre ronde... Nous avons jugé nécessaires de vous l'emmener... 

Madame Pomfresh acquiesça lentement, en désignant un lit. Elle observa rapidement l'état d'Hermione, avant de se tourner vers les préfets. 

-Elle va bien, affirma-t-elle. Vous pouvez retourner à vos rondes. 

Ils acquiescèrent et sortirent rapidement de la pièce. Madame Pomfresh les observa, en gardant ses sourcils froncés. Elle travaillait ici depuis longtemps, très longtemps. Elle connaissait parfaitement ce genre de sortilège... 

***

Daphnée Greengrass frappa à la porte. Elle entra, dès qu'elle reçu sa réponse. 

-Miss Greengrass ? Que faîtes-vous en dehors de votre dortoir ? demanda le directeur en se levant.

Elle claqua des doigts et Blaise apparut dans la pièce. Il était confortablement installé dans l'un des sièges, il adressa un rapide salut militaire à son directeur.

-Nous avons une bonne nouvelle pour vous, dit-il. Nous avons décidé de changer le cours de cette guerre...

Daphné claqua une nouvelle fois des doigts et Pansy apparut. Elle était sur les genoux de Blaise, un air moqueur sur les lèvres.

-Il y a beaucoup trop de morts et d'horreurs...
-Est-ce que vous êtes tous visibles ? demanda Dumbledore sur ses gardes.

Daphné ricana, en secouant légèrement la tête.

-Nous avons lancé l'opération "Sauvons Charlie", il y a presque deux ans. Notre plan était parfait, totalement parfait, dit Blaise avec un sourire.
-Et cette mission sera terminée, dès que vous nous donnerez votre parole. Vous ne direz rien. En tout cas, pas maintenant. 

Dumbledore fronça légèrement les sourcils.

-Nous vous apportons une arme. Ne jouer pas aux cons, lâcha Pansy.
-Du pluriel ? s'étonna Dumbledore.
-Bien sûr, nous parlons de votre Ordre. L'Ordre du Phoenix.
-Vous devez gérer, ajouta Daphné.

Dumbledore acquiesça doucement, puis Daphné claqua une dernière fois des doigts. Un petit groupe apparu, le directeur de Poudlard se laissa directement tomber dans son siège.

-Charles ? Tu... Merlin... Je te croyais mort...
-Personnellement, j'aurais aimé ne jamais revoir ta tête, dit le Roi.

***

Hermione remonta légèrement ses couvertures, avant de froncer les sourcils. Ses couvertures n'étaient pas douces, en plus l'odeur n'était pas la même. Elle ouvrit rapidement les yeux, en se redressant vivement. Elle poussa un léger soupir, en constatant qu'elle était à l'infirmerie. 

-Bonjours... 

L'infirmière lui adressa un sourire. 

-Vous avez bien dormis ? 
-Qu'est-ce que je fais ici ? demanda Hermione en même temps. 
-Miss Greengrass et Monsieur Malfoy vous ont trouvé... Vous étiez insouciante.

Hermione toucha légèrement sa tête, pour essayer de se rappeler. 

-Je vais vous examiner, puis je vous laisserais sûrement sortir. 

***

-Hermione ? 
-Je reviens... Je dois régler, quelque chose... dit-elle en dépassant ses amis. 
-Elle est de plus en plus étrange, constata Ginny. 

Hermione Granger parcourut Poudlard, en recherchant Drago Malfoy. Elle le trouva finalement dans le parc, confortablement installé avec ses amis. Ils semblaient tous énormément fatigués. 

-Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-il sans prendre la peine d'ouvrir les yeux. 
-Je dois te parler. 
-Pourquoi ? 
-Tu m'as emmené à l'infirmerie ? 
-Tu vas me remercier. 
-Dans la mesure où je sais, que c'est ta faute. Non, dit-elle en croisant les bras. 
-Ma faute ? 
-Ta faute. 
-N'importe quoi... 

Hermione leva les yeux au ciel. 

-Pendant notre échange, tu es tombée dans mes bras. Une chute de tension, sûrement. 
-Nous avons discuté avant la provocation de mon évanouissement, affirma-t-elle. 
-Non. 
-Bien sûr, que si... Sinon, je n'aurais pas ma veste.  
-Granger ? appela Blaise. 
-Quoi ? 
-Tu peux partir ? Tu me fais de l'ombre... J'aimerais avoir un teint de pêche. 

Hermione haussa un sourcil, alors que les Serpentard ricanaient. 

-Je ne demande pas grand chose... J'aimerais juste connaître l'identité de votre ami. 
-Granger... 
-N'essaye pas de me faire croire, que tu étais tous seul. Je sais encore remarquée l'utilisation d'un sortilège d'illusion. 

Ils se regardèrent, en soupirant. Ensuite, ils attrapèrent leurs affaires, avant de partir vers le château. Hermione râla légèrement, mais s'éloigna également. Elle avait comprit, qu'ils ne comptaient rien lui dire. Elle allait devoir utilisé le peu de ruse, qu'elle avait. Elle voulait savoir. La parole de l'homme l'obséder ! Comment pouvait-elle avoir les mêmes yeux que sa mère ? Comment par Merlin ! Sa mère avait les yeux bleus foncés !

-Elle s'occupe trop de nos affaires... chuchota Pansy. 
-On va y remédier...