Alors qu'il se leva pour payer l'addition. Je me dirigea vers la sortis pour l'attendre. Le crépuscule commençais à venir. Je ne m'étais pas rendu compte du temps qui était passé.
Il me rejoignis puis nous marchâmes jusqu'à un petit parc à coter de chez moi.
-Je ne suis jamais venu dans cette parti de la ville.
-Grâce à moi, tu découvres.
-Exactement.
Ce que je redoutais arriva. Trois dealeurs, à qui je dois cinquante euros chacun s'approchèrent.
-Alors notre fric, il est où?
Ils se mirent autour de nous. Caleb me regarda en fronçant les sourcils. J'avais l'impression qu'il me jugeait pour le première fois.
-Je les ai pas sur moi. Je vais me débrouiller.
-On t'avait dit dernier délais se soir.
Le plus grand fis craquer ses poings pendant que les deux autres resserrèrent le cercle.
-Séraphin, c'est quoi se délire.
La voix suave de Caleb, se transforma en une voix autoritaire.
-C'est pas t'es histoires.
Le blond me colla une baigne. Le second tenta de m'en mettre une, mais j'arrive à l'éviter. Caleb s'interposa.
-Combien il vous doit?
-Caleb arrête.
-Cinquante, par tête.
Il sortit trois billets. Les gas les prirent puis se cassèrent. J'avais honte. Je n'osais pas plus le regarder, alors que je sentais son regard insistant sur moi. Ça main me tournât le visage vers lui.
-Tu n'as pas trop mal?
-Lâche moi.
Je poussa sa main en tournant la tête.
-Depuis combien de temps tu te drogues?
-Rentre chez toi.
Je partis en courant, le laissant seul dans se parc. J'étais blessé, désemparé. Il allait certainement me voire comme les autres maintenant. Un jeune con drogué qui a des dettes. Une larme se mit à couler. Puis une deuxième. Et une troisième. Bientôt je ne parvins plus à les retenir.
Arrivé chez moi, je me jeta sur le canapé, la tête dans un cousin, pour laisser mes larmes s'échapper comme bon leurs semble.
Ce n'était pas l'agression qui me faisais mal. Ça j'avais l'habitude. C'était le fait que se sois devant lui. Lui, qui n'avais pas de préjugés à mon égard. Lui qui me regardait comme un être humain. Lui qui éveillait des sentiments en moi, que je ne connaissais pas hier encore. Lui simplement, lui.
J'appella Maria, qui avait comprit que je n'allais pas. Elle ne me laissa même pas finir mon « allo » qu'elle m'avait dit qu'elle arrivait.
A peine quelques minutes plus tard, elle toqua à ma porte. Je lui ouvris, et sans un mot elle me prit dans ses bras. C'était une soeur pour moi. On se connaissait depuis l'enfance, et avions surmonté énormément d'épreuves ensemble.
-Je t'offre quoi à boire?
Je repris doucement mes esprit sous son regard inquiet.
-Un simple verre d'eau.
Je lui servi, et m'assied sur une chaise. Elle prit place près de moi.
-Ton rendez-vous s'est mal passé?
Je commença à lui expliquer toute l'histoire. Du contrat jusqu'à l'agression. Elle m'écoutait avec une grand attention et repris la parole une fois terminé.
-Tu tire des plans sur la commette. Qu'est-ce qui te dit qu'il ne voudra plus de toi.
-Son regard. Il était indéchiffrable.
-Mais il t'a dit quoi après que les gas sois partis? Rien? Il t'a laissé partir sans un mot?
-Il m'a demandé comment j'allais, et depuis combien de temps je me droguais. Et j'y ai dit de rentrer chez lui, puis je suis partis.
-Sans te retourner?
-J'avais honte.
-C'est la première fois que je te vois dans cet état pour quelqu'un.
-Je déteste ça.
Mon poing cogna la table.
-Calme toi, il faut que tu dormes un peu.
-Si il venait à rompre le contrat...
Cette idée me fis remonter les larmes. Si il cassait ce contrat, je ne pourrais plus le voir, ni rembourser mes dettes. J'étais un homme mort.
-Calme toi, attend déjà de voir demain. T'as mangé?
Je secoua la tête.
-Non.
-Alors se soir, pizza, c'est moi qui offre.
-Non, c'est pas la peine...je ne veux pas que tu payes encore une fois.
-Je te laisse pas le choix enfaite.
Je pris ma veste, mes clefs, et ferma la porte.
-La pizza c'est le remède à tout!
-T'es surtout une dalleuse!
Nous rions, puis déambulons dans les rue.
Une fois les pizza récupérer nous allons dans le petit parc ou je me trouvais quelques heure plus tôt.
-Tu bois la picha c'est remède à tout.
-Parle pas la bouche pleine.
Je ricane, alors qu'elle manque de s'étouffée.
-Maria. Merci d'être là.
-Alors toi tu dois vraiment allé mal pour me dire ça. Viens là attaque de guilli!
Elle m'attira contra elle et se mit à me chatouiller. Je n'arrivais plus à me contenir mes rires. On riait au éclat, comme deux gosses. Comme avant. Ça faisait tellement longtemps...

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Escort boy
Teen FictionAttention, sexe, violence, viole. Réservé à un publique prévenu. Séraphin, qui fait partis des jeune oublier, sans aide, est endetté jusqu'au cou. Mais, une star de YouTube, et un contrat d'escorte vont changer sa vie au fur et à mesure. Lui qui n'a...