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Le vendredi arriva très vite. J'aimais passer ma semaine à me défoncer, donc ça aide pas mal à faire passer le temps.

Caleb me sourit en me voyant.

-Allé, viens avec moi le prochain TGV c'est le notre.

Je le suit sans discuter.

Nous étions assis l'un face à l'autre pendant le trajet. Je regardais le paysage, impatient de savoir où on allait.

-Caleb, ou on va?

-Tu verras.

Je soupira et mis mes écouteurs en fermant les yeux. Stop baby don't stop. J'imagine Caleb m'embrasser sur cette chanson, sa langue passer sur mes lèvres, ses mains parcourir mon corps...

                              **********

-Séraphin, on est arrivé.

Sa voix douce me réveilla doucement.

On récupère nos sac et sortons du train.

-Paris...

-Exactement.

Je n'étais jamais sortis des quartiers de ma ville...

Je ne connaissais rien à cette ville, mais lui, lui qui me tenait la main, se repérai tellement facilement.

Nous arrivâmes devant un hôtel resplendissant. Nous entrâmes, Caleb se présenta, et récupéra le passe.

Arrivés au troisième, nous nous dirigeâmes vers la 308. Caleb ouvrir la porte. Je restai émerveillé face à cette chambre si luxueuse. Les murs étaient beiges, le lit blanc, et les meubles en bois claire. J'entra dans la salle de bain, complètement blanche, avec juste les lavabos encrer dans un marbre très foncé. D'un côté une douche en verre, de l'autre une baignoire couleur or.

-Vue qu'il y a plusieurs personnes du gala qui dorment ici, j'ai trouvé plus judicieux que l'on dorme ensemble.

Ses mains se posèrent sur mes hanches, et ses lèvres déposèrent un bisou sur l'embase de ma mâchoire.

-Après ce que je t'ai fais, tu veux encore dormir avec moi...

Je le fixais à travers le miroir, soucieux.

-Je t'ai déjà dis que je ne t'en voulais pas, alors arrête de penser à ça.

Il déposa plusieurs baisés sur ma mâchoire. L'effet qu'il me fait et impressionnant.

-Au faite, petit ange, tu rêvais de quoi dans le train?

Son regard plongea dans le mien par le miroir et ses mains remontèrent sur mes abdos, pendant qu'un sourire gêné apparaissait sur mon visage légèrement rouge.

-Pourquoi cette question?

-Tu souriais, et ce rêve ne te laissait pas insensible, si tu vois ce que je veux dire.

Ses dents frôlèrent ma mâchoire, se qui me fis prendre une inspiration bruyante.

-Je rêvais, de...choses agréables.

-J'avais remarqué, j'ai même dû mettre ta veste sur tes jambes, pour cacher...

Je rougis en me mordant la lèvre inférieure.

-Dis moi a quoi tu rêvais.

-Ou sinon quoi, murmurais-je.

Il souris et me mordilla doucement là mâchoire.

-Je te dévore, susurra-t'il.

Sa voix si sensuelle, et ses lèvres si proche de mon oreille à me dire ce genre de chose. Il faut que je garde le contrôle.

-Me dévorer, répétais-je légèrement excité.

-Tu veux vraiment jouer à ça?

Ses dents raclèrent mon lobe avant de descendre dans mon cou. Ma peau s'étirait sous ses lèvres, et tout mon corps était haletant. Je me sentais enfin vivant.

-Caleb, soupirai-je d'envie.

Il continua à s'occuper de mon cou sans prendre la peine de me répondre. Sa langue descendit jusqu'à ma clavicule, puis remonta au niveau de ma mâchoire. J'étais complètement à sa merci. Ma tête tomba en arrière, sur son épaule, et mes yeux se fermèrent, pour mieux profiter de chaque sensation. Mais ses mains ne bougèrent pas. Elles se contentèrent de me resserrer contre lui, en restant au dessus de mon teeshirt.

Après plusieurs dizaines de minutes, il se détacha de moi. J'avais envie de tout sauf de ça. Je posa mes mains sur les siennes pour le retenir. Il se tenait droit derrière moi, et ne bougea plus.

Je me regarda dans le miroir. En effet, il m'avais dévoré. Je possédais facilement une dizaine de suçons, répartis sur tout le côté gauche de mon cou.

-J'en veux plus, m'exclamai-je.

Il souriait, de manière satisfait.

-Alors dis moi. Et je te promet d'éveiller chaque partis de ton corps.

Cette promesse ne me laissa pas de marbre.

-Continue, et je te dis.

-Si tu le prend comme ça.

Il se libéra de mon emprise. Je me retourna et attrapa le col de son pull.

-De toi.

En réalisant ce que je venais dire, je le lâcha et baissa la tête. Je n'étais même pas sûr qu'il me vois, comme je le vois. J'étais simplement son escorte, rien de plus, potentiellement, un plan cul, et encore...

Il me l'a releva, en souriant. Ses lèvres déposèrent un tendre baisé sur le coin de ma bouche, puis redescendirent dans mon cou. Je soupirais bruyamment en agrippant sa tête. Il me souleva. Je passa mes jambes autour de sa taille, pendant que lui, glissa ses mains sous mes fesses pour me maintenir.

-Caleb je...

Il me mordit pour me faire comprendre de rester dans le silence.

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