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Finalement j'ai réussi à obtenir un délai. Je reste en vie pendant encore quelques mois.

Je regarde l'heure et m'aperçois que je suis en retard.

J'arriva finalement, même en aillant courus comme un fou, avec dix minute de retard. Caleb se tenait debout contre un mur devant le bar.

Son perfecto en cuire noir, et son jeans de la même couleur faisais ressortir son teeshirt blanc qui moulais parfaitement son corps.

De mon côté, je me sentais minable. Un simple jeans déchiré par l'usure, un teeshirt rouge, une veste noir.

Il me souris. Nous nous dirigeâmes vers une table et attendons la serveuse.

-Tu as dix minute de retard.

Je me sentais gêné. Je ne voulais en aucun cas le faire attendre.

-Pardonne moi, j'ai eu un contre temps.

-Heureusement que tu m'as prévenu, sinon je serais partis depuis longtemps.

-Pardon.

-Bref, passion a autre chose. Alors raconte moi un peu qui tu es.

Comment je vais lui dire que je ne suis qu'un raté de la vie?

-Je suis un enfant de la rue, simplement.

-Des études en vue?

-Non.

Il pince ses lèvres soucieux.

-Pourquoi?

-À ton avis.

J'ai le pressentiment qu'il connaît la réponse.

-Tu viens souvent ici?

-Tout le temps, c'est une sorte de repère pour moi. Et toi parle moi un peu de toi, ton enfance.

-Je ne suis pas quelqu'un d'exceptionnel. Ma mère était malade quand j'étais petit, et mon père se défoncée au travail. Pour un jour, coup de chance tout est allé de mieux en mieux. Ils ont hérités d'une belle somme d'argent. Du coup ma mère a put se soigner correctement, et mon père a créé sa propre entreprise. Elle n'est pas énorme, mais elle a un bon rendement, ce qui permet à mes parents de vivre de manière vraiment correcte. Et toi?

-Je suis un gosse de la rue.

Il plongea ses yeux dorés dans les miens, ouvrit la bouche, mais finalement, il décida de ne pas relever.

-Qu'aimes tu faire de ton temps libre?

-Traîner ici.

Le serveuse, Kaly, nous interrompus pour prendre notre commande.

-Séraphin, comment tu vas? Je ne t'ai pas vue hier soir.

-Bien, j'étais occupé, et toi?

-Bien, je vois que t'es accompagné.

Elle me fait un clin d'œil.

-Kaly, je te présente, Caleb, un ami.

Elle le regarda plus attentivement puis souris.

-Tu changes de fréquentation. Bon je vous sert quoi?

-Pour moi comme d'habitude.

Nos yeux se penchent sur Caleb qui a les yeux rivé dans le vide.

-Caleb?

Je claqua des doigts, ce qui le fit sortis de ses songes.

-Pardon, un café s'il vous plaît.

Kaly repartis.

-À quoi tu penses?

Caleb relève les yeux sur moi en souriant.

-Je me posais des questions à ton sujet.

-Comme quoi?

-Pourquoi tu as toujours un aire triste?

-Je ne suis pas triste.

-On dirai, pourtant.

Son doigt carrés ma joue. C'est la première fois qu'on me caresse sans regard pervers, négligeant, ou jugeur. Je relava les yeux pour trouver les siens. Il a un regard profond, bienveillant. Lorsqu'il rompit le contacte, je revins à mes esprits.

-Et voilà une grenadine, et un café.

-Euh...merci Kaly.

Je plongea mes yeux dans la grenadine. J'étais gêné, mais surtout intrigué. Une choses forte c'était passé en moi, mais je n'arrivais pas à savoir ce que s'était.

-Tu sembles troublé maintenant Séraphin.

Comment fait il pour lire en moi comme ça?

-Pourquoi tu dis ça?

-Une intuition.

Il me trouble au plus haut point. Pour la première fois, je suis complètement désarmé face à une personne.

-Tu es toujours d'accord pour être mon escorte?

-Bien sur.

-Je t'ai amené un contrat. Pour te résumé, moi je m'engage à te payer pendant un an, et toi à être mon escorte à plein temps. En gros pour te faire simple, je t'appelle, et tu te débrouille pour être disponible. Peu importe le jours, l'heure, ou t'es occupations. A moins qu'elle sois vitale. Je te laisse le contrat pour que tu y réfléchisse.

-Pas besoins.

Je lui prend son stylo et signe en bas de la page. Ce n'est pas vraiment comme si j'avais le choix.

-Tiens.

Il resta surpris.

-Tu ne l'a même pas lu. Tu t'engage pour un an quand même, lis le au moins.

-Je te fais confiance.

Mes mots ne semblent pas le laisser de marbre. Son sourire radieux revins sur ses lèvres que je rêvais a présent d'embrasser. Son être tout entier réveillai quelque chose en moi. Comme une pulsion, un instinct animal. Je n'attendais qu'une chose. Qui me laisse goûter à ses lèvres si bien dessiné.

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