Escort boy

3

-Les réseaux sociaux, la vois de facilité, et du hasard. Mais je ne suis pas riche comme les autre.

-Comment ça?

Ça dernière phrase me fis réfléchir.

-Je t'expliquerai une prochaine fois. Ici personne ne parle d'argent. Il faut montrer que tu en as, en restant silencieux.

-Je vois.

Nous retournâmes a l'intérieur. Les gens autour de nous souriaient, rigolaient, et se pavanaient.

C'est impressionnant comme ils semblent tous être faux.

***

Après plusieurs heures, nous rentrâmes dans la voiture. Caleb avait un sourire plaqué au lèvre, et paraissait détendu.

-Alors, tu te sens de continuer?

Je réfléchis un instant. Il poursuivît.

-Tiens comme promit ton chèque.

Il pris son chéquier et complétât le papier avant de la mettre dans une enveloppe que j'attrapa, et glissa dans la poche intérieure de ma veste.

-J'aimerais bien continuer.

Son sourire que je pensais être au maximum, s'élargis encore un peu plus.

-Parfait, alors, notre prochaine soirée, c'est la semaine prochaine, vendredi soir. Pas de stresse. C'est pour une association qui aide les homosexuels particulièrement des mineures rejetés par leur famille. Ça devrais être plus cool que ce gala. Et j'aurais plus de connaissance aussi là-bas. Ils sont vraiment gentils et t'intégreront plus. Mais j'aimerais qu'on se rencontre, dans le courant de la semaine prochaine, avant vendredi. Pour qu'on fasse plus ample connaissance. Quant dis tu?

Je cligna plusieurs fois des yeux, mais finis par accepter.

-Avec plaisir. Ou tu veux...

Il ne me laissa pas finir ma phrase.

-L'endroit que tu veux, pense juste à m'envoyer l'adresse, et qu'on se mette au claire maintenant, c'est moi qui invite.

Je sourire malgré moi.

-Comme tu veux.

Je ne peux m'empêcher d'admirer l'intérieure de la limousine. C'est vraiment un monde différent du mien.

Mais le temps de cette soirée je n'ai pas pensé à mes problèmes d'argent. Et ça s'était agréable.

-Tu sembles pensif.

La voix de Caleb me tire de mes pensées.

-Ce n'est rien.

-Tu veux m'en parler?

Son visage deviens grave et inquiet. Il paraît sincère.

-Non ce n'est vraiment rien.

-Si ce n'était rien te ne semblerais pas soucieux.

-Pourquoi tu t'inquiètes pour moi?

-Toi et moi, on vas être amenés à passé pas mal de temps ensemble, alors autant qu'on sois ami. Tu ne penses pas?

Ami...la seule amie que j'ai, c'est Maria.

-Si, mais je n'ai vraiment pas envie de t'embête avec mes problèmes.

Il fît un moue vraiment adorable, mais un peut tristounette. Je soupire en regardant par la fenêtre.

J'ai un mois. Cent mille euros, en un mois. J'espère pouvoir négocié pour avoir plus de temps. Sinon je suis mort. Rien que cette pensée me donne des frissons.

Une fois arrivé à mon appartement, je m'assois et allume une cigarette en appelant l'homme à qui je doit les sous.

-À mon petit. Alors t'as mon fric?

Je pris une grande inspiration.

-Justement j'aimerais un délais. Avant que tu viennent me tuer, laisse moi t'expliquer. J'ai trouver un boulot et je suis payé cinq cent euros. Mais ce ne fait que vingt milles par mois. Donc je me disais que je pouvais te filer les cinq cent au fur et à mesure. Pour te prouver ma bonne fois.

-Et ce boulot tu vas le perdre au bout de combien de temps?

Son air sarcastique et sa voix insolante m'énerve plus que tout.

-Je t'en supplie, je te promet de pas foiré cette fois.

-Comme toujours.

- On peut se voir demain, je te file le fric comme ça.

-Ouais.

Il raccrocha, me laissant seul avec mes pensés.
Malheur mais qu'ai-je fait pour mériter autant de galère.

Je partis dans la salle de bain prendre une douche. Je laisse la chemise blanche tomber qui laissa apparaître ma peaux claire. Mes cheveux châtains clairs retombèrent sur mes yeux au contacte de l'eau. Je réalisa alors qu'ils avaient poussés. Je poussa un soupir de bien être. C'est le seul contacte doux que je resevais. L'eau brûlante coulant sur mon corps.

Quand je fus sortis, la nuit me paressa plus douce.

Je partis me couché, et pour la première fois, je me sentais bien.

Mon téléphone sonna pour m'avertir que j'avais reçu un message.

De Caleb Smis:

N'oublie pas de m'envoyé l'adresse. Bonne nuit.

Étrangement, se message me donna le sourire.

De moi:

Je te l'envoie demain. Bonne nuit.

Je ferma les yeux, relaxer, apaisé, et surtout, contant. Pour la première fois depuis longtemps.