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Des bras vains m'entourer.

-Séraphin, pourquoi tu pleures?

Caleb? Il n'était pas...

-Caleb, tu vas bien?

En un bon je me mit debout face à lui. Il avais quelques marques de griffures au visage mais ça ne paraissait pas grave, comparé aux miennes. Ce qui me choqua le plus étais les bleus qu'il portait.

-C'est plutôt à toi que je devrais poser la question.

-Dit moi que tu vas bien.

Sous mon regard inquiet il posa ses mains sur ma taille.

-Tout vas bien.

-Ou tu étais?

-Partit pisser.

Son air innocent vains sur son visage abîmé, par ma faute.

-Tu as mal?

-Calme toi, je t'ai dit que j'allais bien. Mais toi dit moi, comment tu vas?

-Je vais bien.

-Tu te rappelles d'y hier?

J'hocha la tête honteux.

-Pas vraiment mais...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il commença la siennes.

-Tu veux bien me raconter ton cauchemar?

-Non.

-Je peux au moins savoir qui est Ryan.

Ses mains se rejoignis dans mon dos.

-Pourquoi tu demandes ça?

-Tu as hurlé son nom plusieurs fois dans nuit.

-Je ne veux pas en parler.

-Et se genre de crise t'arrives souvent?

Je suis bien obligé de lui expliquer si je veux avoir une chance qu'il me pardonne...

-Se sont des terreurs nocturne. Certaine ne son pas violantes, se sont de simples cauchemars qui font hurler. Les miennes sont un ou deux stades au dessus. Ou je fait des cauchemars, je hurle, et je frappe. Il m'arrive aussi de...

Je suis incapable de terminer ma phrase.

-T'auto-mutiler.

-Ouais. Et se genre de crise m'arrive pratiquement toute les nuit...c'est pour ça que je ne dort jamais avec des gens. Je suis vraiment désolé. J'aurais du te le dire mais...

Je bloque sur la fin de ma phrase. Il patienta un moment puis finis par me posera question.

-Mais quoi?

Sa voix était étonnamment douce et calme, comme si il ne m'en voulait pas.

-Je pensais qu'avec toi se serais différant. Que j'arriverai à me contenir. Je ne voulais vraiment pas te blesser, ni te faire du mal.

-Je sais. Et je sais aussi qu'hier tu étais dans un état de peur total.

Il me lâcha et posa ses fesses sur le sol en tapant à coter de lui pour me faire comprendre de me mettre à côté de lui.

-Je n'ai que de vague souvenir d'hier.

-Tu te souviens de quoi?

-Être sortis de la tente, m'exploser la main sur l'arbre, et après ça deviens vague.

-Je me suis mis en face de toi, tu me hurlais de dégager, que tu perdais le contrôle. Forcément, je ne t'ai pas écouté. Puis après tu a commencer à te griffer, donc je t'ai pris contre moi. Là tu m'as frapper dans un premier temps, toujours en hurlant que je devais te lâcher. Puis j'ai attraper t'es mains et je les ai posé sur mon visage. Là tu m'a griffé. Tu as forcé pour que je te lâche. Et entre nous, je ne pensais pas que tu avais autant de force. J'ai voulu appeler les pompiers, mais tu m'as supplier en disant qu'il te retrouverait, si tu allais à l'hôpital. Puis tu es tombé en larme dans mes bras. Du coup je t'ai couché, et tu t'es endormis contre moi.

Je fixais le sol. Que pouvais-je dire. Mes poings se serrèrent. J'ai fais du mal à la seul personne qui ne me jugeait pas et qui avais un minimum de respect pour moi.

-Séraphin, j'ai compris que ce n'était pas ton état normal. Et la façon dont tu cherchais à t'éloigner de moi hier, m'a bien fait comprendre que tu ne voulais pas me faire de mal.

Se mains se posèrent sur mes poings.

-Trésor, tout vas bien.

Ses mots me mit du baume au cœur. Je trouvais ce surnom absurde. Mais venant de sa bouche, ça me touchais.

-Bon, viens, on va rentrer.

-Je ne veux pas rentrer.

Ici, j'avais l'impression de ne pas avoir à jouer un rôle. Je n'avais pas de compte à rendre, et je n'avais pas peur des autres. Je n'ai peur que de moi même.

Je regardais le soleil encore rouge, déposé son reflet sur le lac.

-Je vois. Alors, parlons un peu.

-Parler de quoi?

-Je sais pas.

Une idée me viens en tête.

-Pourquoi tu laisse sous entendre que tu es gay, mais que tu ne le dis pas?

-Contrairement aux idées reçu, je ne suis pas alaise avec les gens. C'est plus facile pour moi de m'exprimer à travers des vidéos.

-Et tes parents le savent?

-Oui.

Un sourire viens se plaquer sur son visage.

-Pourquoi tu souris?

-Parce que quand j'ai fais mon coming out, j'avais pas le courage de leur annoncer donc j'ai fais une vidéo.

-Sérieusement?

-Oui, mais comme un con, au lieux de la mettre en privé, je l'ai mis en public. Résultat, tout ceux de mon lycée, du collège de mon petit frère, et ma famille l'ont vue.

-Tu faisais déjà des vidéos?

-Oui, mais j'étais pas à des millions d'abonné non plus. Mais cette vidéo m'a popularisé au près des gens, et petit à petit, des associations m'ont contacté, puis des marques et ainsi de suite...

-Et tes parents l'on pris comment?

-Ils ont été choqué dans un premier temps, puis ils m'ont dit que temps que j'étais heureux ça leur convenait. Après ma mère m'a fait tout le blabla sur les MST, IST, que même les homos en chopaient, que je devais me protéger.

-Et tes frères?

Il soupira, en perdant son sourire.

-Ben le plus grand, le savais depuis un moment, et il l'avait bien prit. Mais le plus petit, très mal, du jour au lendemain il s'est mit à m'insulter, me cracher au sens propre du therme au visage, à me foutre la misère, saccager ma chambre. Enfin se genre de délire tu vois.

-Même encore maintenant.

-Oui, en se moment son délire c'est que je suis une pute sadomasochiste, qui suce des grosse bites.

-Sympas le frangin.

Il rigole face à mon sarcasme.

-Ouais, mais après sa va vue que mes parents et mon frère prennent ma défense, je me sens soutenue. Et toi?

J'arques un sourcil interrogatif.

-Quoi moi?

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