Escort boy

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-Tu m'as jamais dit ton orientation.

Il replia ses genoux sur son tors avant de poser sa tête dessus tournée vers moi.

-Je ne sais pas vraiment.

-Comment ça?

-J'ai jamais couché avec un mec par pure envi, et en même temps, les filles ça m'amuse pas plus que ça.

Il ouvra la bouche puis la referma. Certainement qu'il avait compris le sens de ma premier phrase.

-Mais t'es pas plus attiré par l'un ou l'autre? Physiquement parlant.

-J'en sais rien, je peux trouver une fille hyper bonne et fantasmer dessus, et l'instant d'après, je peux faire pareil sur un mec.

-T'es bi en gros.

-Ouais on peux dire ça comme ça.

Son sourire narquois reprit place.

-T'as déjà fantasmé sur moi?

Je devais certainement être rouge.

-Pourquoi?

-Pour savoir.

Il me sourit de toutes ses dents.

-T'es con, ricanais-je.

J'y poussa la tête en rigolant gêné.

-Par contre, je dois vraiment rentrer chez moi, tu veux venir avec moi?

-Non, je ne veux pas te déranger.

-Si je te proposes, c'est que ça ne me gêne pas.

J'hésita un moment. J'aimerai allé chez lui, mais je dois avouer que j'ai peur de le déranger,  qu'il ne me propose ça que par gentillesse.

-En faite je te laisse pas le choix. Tu viens chez moi!

Son exclamation me laisse sans voix.

Il se leva et pris mon bras. Nous récupérâmes nos affaires et marchons jusqu'à une voiture.

-Je suppose que tu n'as pas le permis.

J'hocha la tête.

                                ***********

Après vingt minutes de route, silencieuse, nous arrivâmes devant un immeuble, très bien entretenue.

Il mit une clef dans le numéro 5 de l'ascenseur, ce dernier monta, et s'arrêta à l'étage demandé. Devant ma stupéfaction, il souri.

- Il n'y a que mon appartement au numéro 5 c'est pour ça qu'il faut une clef pour y aller.

J'hocha la tête.

L'ascenseur s'ouvrir directement sur le salon.

Les murs sont blanc, le sol aussi. Les meubles, étais noirs, brillants. Le canapé d'un cuir noir mate. On aurai dit que son salon sortais d'un magazine tellement tout étais en ordre est propre.

-Fait comme chez toi. Si tu veux prendre une douche c'est à l'étage, troisième porte à gauche. Les toilettes c'est la deuxième. Et sinon la porte ici a ta droite c'est la cuisine.

-C'est immense chez toi.

-Ben avant je vivais ici avec mes parents, et mes frères. Puis ils ont déménagé et m'ont dit que je pouvais le garder.

-C'est gentil de leur part.

-Oui, après je leur paye un loyer, histoire d'être honnête.

-C'est gentil de ta part.

-Du coup tu veux faire quoi?

-J'ai pas d'affaire...

-Prend les miennes.

-Je veux pas être un profiteur...

-Je t'ai invité, donc tu ne profite pas.

-Mais...

-Allé viens.

Il m'entraîne dans la salle de bain.

-Bouge pas je t'amènes des fringues.

Il revient avec un teeshirt manche longue noir, et un jeans, et un boxer avec l'étiquette encore accroché.

- Tiens et fais juste attention l'eau chaude tarde un peu mais après elle arrive en force. La t'as le gel douche. Tiens une serviette. T'appelle si il y a un problème.

-Ok, merci.

Il sort de la pièce. Moi je regardais absolument tout. Sa salle de bain aussi a l'aire de sortir d'un magazine.

Je prend ma douche, et enfile les vêtements. Ils sentent comme lui. Cela me donne le sourire.

Je redescendis, et me dirigea vers la musique qui venait de la cuisine.

Caleb était entrain de mettre des fruits, et du pain fraîchement sortit du four, sur table.

-Tu préférés café ou chocolat?

-Café s'il te plaît.

-Ok, assieds toi et prend ce que tu veux.

Vraiment tous chez lui ressemble à un magazine. Sa cuisine était noir avec quelque touche de rouge, sur un fond blanc.

-Il y a beaucoup de choses...

-Mange.

Il s'assit en face en prenant une pomme.

-Au faite tiens ton chèque, j'ai oublié de te le donner hier.

Il me tendit une enveloppe. J'avais envie de refusé mais...je devais encore beaucoup d'argent.

-Merci.

-Vendredi prochain on aura un gala. On se donne rendez vous à la gare, vendredi en début de mâtinée, six heures et demis. Ne sois pas en retard.

-Pourquoi le train?

-Et pourquoi pas.

Je lui souris. Il posa sa main sur la mienne. Son pouce caressa mes phalanges.

-Si tu savais comment je m'en veux...

-Séraphin, ne sois pas triste. Puis d'ici deux jours c'est partis. Pense plus tôt à notre week-ends, loin d'ici.

Loin d'ici...le rêve...