l'amour fait écrire des trucs niais

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je sais que c'est un peu con, maisje me demande juste si des images stroboscopiques dansent aussi derrière tes paupières quand tu fermes les yeux, ou si c'est juste moi, qui me monte la tête jusqu'à la faire exploser

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je sais que c'est un peu con, mais
je me demande juste si des images stroboscopiques dansent aussi derrière tes paupières quand tu fermes les yeux, ou si c'est juste moi, qui me monte la tête jusqu'à la faire exploser.

Ton visage danse dans mes prunelles, ça m'en foutrait presque le vertige, tu tournes en boucle entre mes cils.

Je revois tes cheveux trop longs.
Ta drôle de manière de plisser le nez quand on te fait un compliment.
Tes mouvements un peu dansants.
Ton jean soigneusement déchiré au cutter.
Ton regard en coin qui me donne l'impression de compter un peu.

L'odeur de ton blouson.
L'odeur de ta peau.
La douceur de ta joue.

Tes sourires contagieux.
Tes rires qui fusent et qui éclatent.
Tes doigts qui effleurent les miens, même si c'est sans le faire exprès.
Ta main qui touche la mienne, même si c'est par accident.
Tes écharpes interminables et défaites qui pendent le long de tes jambes, ça sert à rien mais ça te va bien.

Ta voix.
Tes yeux.
Ta respiration.

Ton optimisme à toute épreuve.
Ton amour pour Salvador Dalí.
Ta manie de connaître un vers de chaque poème, un poème de chaque recueil, un recueil de chaque poète.
Ton accent, comme le bruit des galets sous les pieds ou les vagues contre les rochers.

Tes mains.
Ta peau.
Tes bras.

Le sourire qui perce ta voix quand tu penses à la même chose que moi.
Ta passion pour le cinéma.
Tes chaussures décollées, trouées et abimées que tu n'imagines pas une seule seconde remplacer.
Tes expressions d'une autre époque, qui ne font rire que moi.
Tes blagues qui me font sourire, même quand tout part en vrille.

Ta douceur.
Ta présence.
Ta confiance.

Tes grimaces de gamin dans un corps de grand.
Tes remarques pas spécialement drôles, mais qui me font rire quand même.
Les compliments qui remplissent tes poches.
Le petit creux qui apparaît juste à côté de ton oeil gauche quand tu ris.

Ta bouche.
Tes paroles.
Tes silences.

Tes grains de beauté qui s'enchaînent sur tes bras, il y a en quatre qui forment presque la Grande Ourse, j'ai toujours envie de prendre un marqueur et de les relier pour te transformer en cosmos.
Ton allure de danseur que tu portes sur toi comme tes écharpes.
Tes plans totalement improbables, qui ne fonctionnent jamais, mais que tu t'obstines à proposer.
Ta manière innocente de regarder les gens, un peu comme un enfant écarquillé de naïveté.

Ton sourire quand tu me regardes danser.
Tes sourcils continuellement haussés.
Ta collection de bonnets, que tu ne portes jamais.

Ton regard quand tu la regardes, et puis tant pis s'il est pas pour moi, tant que tes yeux brillent comme ça.

Je sais pas si toi aussi tu peux me voir dans le reflet des vitrines, et je le saurais probablement jamais.

J'espère seulement que tu penses parfois à moi avec la même tendresse que quand tu penses à elle. Et que tu te souviens aussi bien que moi comme c'était beau, nos sourires qui pétillaient dans la lueur artificielle des lampadaires.

boom ➢ rbOù les histoires vivent. Découvrez maintenant