Partie 35

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VRAIMENT MALICK, il pensait quoi? Que j'allais lui répondre quoi à sa mère? « Non belle maman, c'est gentil mais je n'ai absolument pas l'intention de vivre avec vous? ». Et devant lui surtout. Je le croyais plus intelligent que ça quand même.



-Tu veux savoir si je suis sérieux? Je ne te suis pas à vrai dire Yaka. N'est ce pas toi qui a dit à ma mère que rien ne te ferait plus plaisir? Alors où se trouve le problème?


Je me dégageais alors de ses bras, me levais pour m'assoir face à lui.

-Malick, je ne suis pas sûre de vouloir avoir cette discussion maintenant. J'ai mal à la tête, je suis fatiguée. Donc, je vais dormir et à mon réveil, on en discutera. Fis-je ferme avant de me recoucher de l'autre côté du lit.

Si Malick Ndiaye pense que aller vivre avec sa mère fait partie de ce que j'ai décidé de supporter dans ce mariage, c'est qu'il n'a encore rien compris.

Ça ne m'aurait jamais dérangé si elle était disposée à vouloir partir du bon pieds comme moi, mais avec son jeu, je vais avoir du mal à la démasquer. Et je ne compte pas la laisser me pourrir la vie. Déjà que je sais que même si j'étais au bout de la terre, elle va venir semer la zizanie dans mon mariage alors aller me jeter dans la gueule du loup…? Non merci. Je l'ai décidé, plus personne ne fera chier. J'ai décidé de vivre.

Je ne peux lui expliquer ce que sa mère m'a dit. Il ne me croira jamais. Je ne me laisserai pas faire mais il faut que j'y aille avec tact aussi bien avec elle qu'avec Malick.

Je n'irai pas vivre chez eux, surtout que ma mère ne sera pas à côté. La maman de Malick peut me tuer et maquiller ça en suicide, Malick n'en saura rien.

*
*
*

Je me réveillais de ma sieste vers 21h. J'avais toujours mal à la tête. J'entre alors dans la salle de bain et me fait couler un bain chaud et parfumé où j'ajoutais des perles avant de m'y plonger. J'avais besoin de me détendre pour au cas où Malick déciderait d'insister. J'étais perdue dans mes pensées lorsqu'il fit son irruption dans la salle de bain.

-ça va maintenant ta migraine?

-oui ça va.

-ok! Quand tu auras fini, on dine alors.

Je sors de la baignoire, mis une robe tutu à manche longue et transparente en haut et laissais mes  cheveux ondulés par l'eau comme ça.

Je le trouvais assis au salon, concentré sur son téléphone. Je lui encercle le cou avec mes bras par derrière et lui fis un bisou. Il se retourna, me regarda tendrement avant de caresser la main.

-tu vas mieux maintenant?

-oui ça va. Le bain m'a fait un bien fou, lui répondis-je en contournant le canapé pour me mettre sur ses cuisses. Qu'est ce que tu as fait pendant que je dormais?

-rien de spécial. Je suis venue dans la chambre, je t'ai trouvé endormie. Tu ressemblais à un ange. Je suis restée longtemps à te regarder. Après j'ai voulu faire le diner mais la cuisine n'est pas trop mon fort, en tout cas pas comme toi. Alors j'ai commandé et quand c'est arrivé, c'est là que je t'ai trouvé dans la baignoire. Tu es magnifique comme ça. Je ne saurai comment te décrire en ce moment, fit-il en me caressant la joue.

Il me regarda avec un tel regard, je sentis son souffle comme s'il n'y avait que cela dans la pièce. Même la télé ne se faisait pas entendre. Sa poitrine se leva puis s'abaissa, son souffle devenant de plus en plus irrégulier. Le regard de Malick à cet instant sur moi était indescriptible, ses yeux brillaient comme des étoiles. Il me caressa tendrement le dos, je fermais instinctivement les yeux et plongeais mon visage dans le creux de son épaule et humais son doux parfum.

-Rokhaya, sais-tu à quel point je t'aime? Me souffla t-il doucement à l'oreille.

-oui, je le sais.

-alors pourquoi ne me fais tu pas confiance?

-par rapport à quoi?

-au fait que l'on aille vivre chez ma mère.

-je te fais confiance, mais...

Je me levais alors et m'agenouillais devant lui. Je déboutonnais doucement son pantalon, le descendis avant de sortir son membre qui s'était dressé depuis. Je le mis à ma bouche et commençais des vas et viens en le léchant avec ma langue.

Malick résiste pas à la fellation. Je le lui fais, il oublie le monde et met sa vie entre mes mains.

C’est la première chose que j’ai compris chez lui.

Il tira alors sur ma robe et me l'enleva, ce qui le fit sortir de ma bouche. Je me levais alors et lui dévoilais ma petite lingerie en dentelle. Il me coucha sur le canapé après m'avoir dégrafé le soutien gorge.

Il enleva son boxer et je lui fis signe de mettre son membre entre mes deux seins. Il passait par là pour atterrir dans ma bouche et à chaque fois qu'il le faisait, il avait de ses expressions... Et juste au moment où je l'ai senti dur et à fond, je me suis levée, j'ai enlevé mon string alors qu'il était assis et le lui ai lancé. Je me dandinais doucement en me caressant et arrivée jusqu'à lui, je me suis assise sur le bout de son membre. Il me fit une tape sur la fesse gauche, ce qui me fit assoir complétement sur lui. Ça me mit dans tous mes états.

-OOOOW, cria t-il....Yaka, ce canapé est beaucoup trop étroit pour ce que tu es entrain de me faire, me dit-il en essayant de me soulever.

Je le bloquais en lui donnant un coup de rein qui le fit de nouveau crier. Je l'embrassais alors fougueusement jusqu'à ce qu'on soit à bout de souffle tous les deux.

-tu sais comment me rendre fou...tu sais comment t'y prendre avec moi...je t'aime Rokhaya..je suis uniquement à toi...fais de moi ce que tu veux.

-tu feras ce que je veux vraiment mon mari?

-ordonnes et j'exécuterai.

-dis moi, crois tu qu'on puisse avoir la liberté de faire ça dans le salon de ta mère?

-mouk (JAMAIS)

A cette réponse, je faillis exploser, rire, descendre de lui, me tordre. Non y a pas deux comme Malick Ndiaye waay.

-crois tu que je puisse crier, jurer quand tu me prends de la manière la plus coquine qui soit comme tu sais si bien le faire, si on était chez ta mère? Dis je en ondulant les hanches sur lui avant de m'arrêter.

-accélère stp, refais moi ça, supplia t-il...

-à une condition, dis-je en me levant doucement pour aller lécher son oreille mais il était toujours en moi.

Je frottais ma fente sur son membre en faisant exprès de gémir délicieusement dans son oreille.

Il grogna puis répondit avec une voix méconnaissable. Malick a une voix assez spéciale, super sexy alors imaginez ce que ça donne quand il est excité. Ça me met hors de moi sa voix...

-celle que tu veux.

-on reste là chez nous et on ira voir ta mère quand tu le souhaiteras.

-lo wakh mani waw. Nenala yama mom (je dis oui à tout ce que tu dis, je t'ai dit que j'étais à toi seule).

-dis moi juste oui, qu'on restera ici pour que je puisse continuer à te faire ses petites gâteries que tu aimes tant, dis-je en lui donnant un coup de rein tout timide pour l'énerver plus

-bien sur que oui, fit-il en prenant mon téton dans sa bouche.

J'accélérai alors mes mouvements. Malick se tordait, gémissait, criait puis commençait à me donner des coups vertigineux. J'étais sur lui mais c'est lui qui me pilonnait. Il avait repris le contrôle me faisant complétement perdre la tête.

Après avoir visité mille et un cieux ensemble, nous sommes restés dans cette position, en osmose, très longtemps, lui me caressant le dos et moi presqu'endormie.

Et là, on se réveille, je sers le petit déjeuner au lit et lui rappelle sa promesse et monsieur dit niet. Il n'a jamais dit cela.

-non non Rokhaya, je refuse. Je n'ai jamais dit cela et quand bien même, je n'étais pas lucide. J'étais envouté en ce moment là, tu m'avais envouté. Tu savais bien ce que tu faisais et que je ne résistais pas à ça, tu as profité d'un petit moment de faiblesse de ma part donc ce que j'ai dit en ce moment là ne compte pas. Je refuse.

-Malick Ndiaye, tu es de très mauvaise foi.

-fais attention à ce que tu dis jeune fille. Je te signale que je suis ton mari, sa kilifeu la.

-alors conduis toi en kilifeu et honore ta parole. L'autre jour quand tu m'as fait faire tous ces trucs fous prétextant que c'était moi qui te les avais promis alors que j'étais dans tes bras, je n'ai même pas hésité. Alors boumala geuneu goré.

-ça ne se fait pas d'user du sexe pour avoir ce que l'on veut. Ça ne se fait pas. Rokhaya, essaie de me convaincre autrement ou bien tu reprends le tout depuis le début, comme hier et si tu arrives de nouveau à m'arracher ce oui, je céderai, dit-il en souriant coquinement.

-je connais ce regard et ce visage mais je te signale Malick qu'on parle d'un sujet sérieux là. Je ne ferai rien du tout, j'étais disposée à te faire un petit défilé coquin de tous ces trucs sexy que j'ai acheté dans cette boutique, tu te rappelles, celle qu'on avait vu en ville? Mais je n'en ferai rien puisque tu n'honores jamais ta parole. finis-je en me dirigeant vers la porte.

-wa reviens toi aussi, ne boude pas. Viens, on en discute. Reconnais juste que tu as attendu que je sois au summum de mon excitation pour m'imposer des trucs sortis de je ne sais où. Je ne savais même pas ce que tu disais. Tu m'as juste ordonné de dire oui et j'ai dit oui. Je ne sais même pas à quoi j'ai dit oui. Mais blague à part, pourquoi ne veux tu pas aller vivre avec ma famille?

-bébé, c'est pas que je ne veux pas mais on vient de se marier, on ne se connait pas trop, on se découvre chaque jour. On a besoin d'intimité. Tu vois comment ça se passe non, on se fait des câlins partout dans l'appart sans nous soucier de rien. Crois tu que je puisse aller dans votre cuisine, préparer le petit déjeuner et te le servir dans cette tenue? Tu es expressif comme moi, quand on fait l'amour chacun sort ce qu'il ressent. As-tu envie d'étouffer nos cris dans l'oreiller car je ne pense pas que tu veuilles faire chez toi ce que tu as fais ici hier. Penses tu que je puisse faire chez toi ce que je fais ici, par exemple est ce que je pourrai t'accueillir là bas comme je t'ai accueilli avant hier? En plus, Malick, nos deux bureaux sont à plus ou moins vingt minutes de la maison et je n'ai pas envie de me farcir deux heures de route à l'aller comme au retour. Sou boba doumala amal béne diarigne (je ne te saurai alors d’aucune utilité). En plus, je n'ai pas envie de confiner mes jeux avec toi dans une seule chambre quand même. C'est ça que tu veux?

-tu sais que j'ai mon propre appartement là bas, comme Moussa et Ami.

-appartement que tu partages avec ta mère et moi je ne suis pas Ami.

-on pourra aménager dans l'appartement du dessus.

-wa Malick yaw wer nga est ce que? (Est ce que ça va?)

-hé doumassa morom deih (je ne suis pas ton égal) me dit-il en m'attrapant et en mettant ma tête entre son bras et son aisselle puis commença à me chatouiller.

-Malick attends, je vais faire pipi. Stp arrête. Je supporte pas ça, je te jure. Wa balma (pardonne moi stp), dis-je en riant très fort.

Il me lâcha

J'avais réussi à le convaincre mais j'étais sur mes gardes par rapport à Aïda parce que je sais qu'elle a dû sortir de ses gonds quand Malick lui a dit qu'on ira pas vivre avec elle car il est revenu de là bas un peu triste et énervé. Il ne m'a rien dit, je ne lui ai rien demandé non plus. Il n'a pas diné, il m'a juste pris dans ses bras quand on est allé au lit et on a dormi comme ça.

On était à presque trois mois de mariage lorsqu'elle décida de venir "nous rendre visite". Avec une énorme valise. En fait, elle deménageait chez nous.

C'était un dimanche après midi, on faisait la sieste quand on fut réveillé par la sonnerie. Malick courut ouvrir et c'était Moussa qui venait la déposer. J'entendis juste Malick dire maman et mon sang ne fit qu'un tour. Je me levais alors et allais voir dans l'entrebaillement de la porte. Je vis sa valise posée au milieu du salon, Malick debout et visiblement surpris, déboussolé.

Je retournais vite au lit et fis semblant de dormir. J'entendis Malick entrer dans la chambre puis ressortir.

Elle devait être arrivée vers dix sept heures moins, je décidais de ne me "réveiller" qu'à dix neuf heures passées. Je pris une douche et mis une petite robe moulante et sortis en appelant Malick.

-bébé fo nek? (Où es-tu?), comme si de rien était.

-je suis là, répondit-il en se levant.

-oh maman, vous êtes là depuis quand? Je ne savais pas. Bébé, pourquoi tu ne m'as pas réveillé? Excusez moi maman encore une fois.

-non ma fille ce n'est rien. Je suppose que ça doit être fatiguant avec la semaine de travail alliée aux travaux ménagers. Ça ne doit pas être évident.

Je me levais et allais lui chercher à boire. J'amenais une carafe et un verre posés sur un plateau et lui servis en faisant une génuflexion.

-Malick m'en avait déjà donné mais Macha’ Allah, la manière seule de servir donne envie de boire. Merci ma fille.

Pendant tout ce temps, Malick était resté silencieux. Se contentant juste de regarder sa mère d'un air bizarre pendant que je lui faisais hypocritement, n'ayant pas le choix, la causette, demandant après Ami, son fils et tout le monde. Moussa était apparemment rentré.

-chérie, tu peux préparer l'autre chambre pour maman? J'y ai déjà déposé sa valise.

-d'accord. Excusez moi maman, dis-je en me levant.

J'allais dans ma chambre, pris des draps blancs, un peignoir, deux serviettes, une couette et deux pagnes en mélicane, tous neufs et allais faire son lit, mis un bon parfum dans la chambre et la salle de bain avant d'amener mon encensoir pour lui mettre un bon thiouraye.

-c'est bon demanda Malick?

-oui, je vais servir le diner.

J'avais fait du couscous marocain au poulet. Elle mangea peu et se leva. Après, elle s'excusa pour aller dans sa chambre.

-pourquoi tu es comme ça? Demandais-je à Malick qui n'avais pas une seule fois parlé mis à part les deux fois où il m'a parlé et au diner, il n'a rien mangé.

-rien, juste que je suis fatigué. Tu sais ce que ça me fait quand je suis mal réveillé de la sieste.

-Malick, comment peux tu être dans cet état parce que maman vient nous rendre visite? Si tu penses à moi, je te dis tout de suite que ça ne me dérange pas le moindre du monde. Je n'ai pas voulu retourner là bas mais cela ne veut pas dire que je ne veux pas qu'elle vienne nous rendre visite. Ça me fait vraiment plaisir. Malick quel genre de femme serai-je si je ne suis pas contente de recevoir la mère de l'homme de ma vie chez moi? C'est l'occasion pour moi de lui enlever tous ses doutes. En plus son petit Maodo lui manquait trop, finis-je en le taquina.

Il eut un petit sourire

-arrête avec ce surnom.

-désormais je t'appelle Maodo comme elle. Maodo! C'est un beau prénom.

Cette nuit là, nous avons juste dormi dans les bras l'un de l'autre. Mon réveil sonna à cinq heures du matin. Je me levais et fis rapidement ma routine du matin : douche, réveil de mon bébé, prière, petit déjeuner, sauf que là, belle maman dormait toujours et je ne savais pas ce qu'elle prenait au petit déjeuner. On prit le nôtre dans la chambre et je décidais de laisser Malick partir avant moi parce que sa maman n'était toujours pas réveillée, à 8h et quelques minutes. Il ne fallait surement pas qu'elle se réveille et dise que je n'ai même pas daigné lui préparer le petit déjeuner. Quelques minutes après que Malick soit parti, elle sortit de la chambre, chapelet à la main.

-bonjour maman, lui dis-je en sortant de table. J'espère que vous avez bien dormi?

Je vais faire le tout pour lui montrer que tout ce qu'elle pense n'est pas vrai. Pour Malick, je vais essayer en premier mais si elle revient à la charge comme la dernière fois, je ne réponds plus de moi.

-où est Maodo? Me demanda t-elle sans me rendre mon salut.

-il est parti au travail. Je vous attendais parce je ne sais pas ce que vous prenez au petit déjeuner.

Elle me regarda du coin de l'oeil un long moment. Je baissais le regard.

-puisse que tu n'as pas compris et entendu ce que je t'ai dit, je suis venue te le rappeler. Tu as réussi à convaincre Malick de ne pas revenir à la maison. C'est encore mieux car c'est ici que je pourrai m'occuper de toi au mieux. Je t'ai dit de sortir de la vie de mon fils et tu ne veux pas. On verra, me dit-elle en allant s'assoir sur le canapé.

Je la suivis et m'assis en face d'elle et lui dit.

-maman, l'autre jour quand vous m'avez donné le percal, j'ai pensé que c'était juste pour me faire peur et me tester. Je ne sais pas ce qui vous fait croire que je n'aime pas votre fils ou que je ne suis pas la femme qu'il lui faut, mais j'espère que le temps qu'on passera ensemble vous permettra de vous rendre compte que je l'aime vraiment. Maintenant, dites moi qu'est ce que je vous prépare pour le petit déjeuner?

-je ne veux rien venant de toi misérable.

Je me levais, allais dans ma chambre, pris mon sac et sortis et comme si de rien était, je lui dis:

-je vais au travail. Je reviendrai à 13h pour le déjeuner. Mon numéro est sur le frigo, si vous avez besoin de quelque chose vous pourrez m'appeler. Mon bureau est à dix minutes d'ici. Passez une bonne journée.

Elle me fait un long tchiiiip. Ce qui me donna même des frissons terribles.

A 13h, j'avais récupéré le déjeuner que j'avais commandé et rentrais à la maison.

Il fallait que je m'organise pour préparer le déjeuner avant de partir au travail. Comme ça à 13h, je viendrais le finir et le servir et Malick pourra même rentrer déjeuner à la maison.

-c'est toi qui a préparé ça? Me demanda t-elle quand je suis allée l'appeler

-euh...non. je suis vraiment désolée maman mais demain in sha Allah, je ferai le repas.

-hun...avec ça je pense que je n'aurai même pas à me fatiguer pour te séparer de mon fils. Maodo aime la bonne nourriture pas cette immondice que tu nous a servi hier au diner. Avoir une femme et se faire livrer à manger? Il a une pute à la maison oui car tu ne lui sers qu'au lit et ça, ça va vite finir car il va vite se lasser.

C'est moi qu'elle vient de traiter de pute? De mieux en mieux alors.

-maman, je ne commande pas à manger pour Malick. Nous ne déjeunons pas ici donc je ne fais que les diners mais je vais faire les déjeuners à partir de demain. Je suis désolée encore une fois.

-oui, mais ta saleté là, donne la aux chiens ou mange la toi même.

Je pris sur moi et allais me préparer pour retourner au travail. Je revins vers 17h, pris ma douche et m'attaquais au diner.


Et c’est les yeux tombant, que je me trainais au lit tellement j’étais fatiguée. Je sais cuisiner mais j’étais très nerveuse en préparant le diner aujourd’hui à cause des paroles de ma belle-mère.

Et Malick me dit :

-Chérie, je vais demander à l'agence de nous envoyer une cuisinière pour maman. Tu en penses quoi?

-qu'est ce qu'il y a? Je ne fais pas bien la cuisine? Demandais-je surprise

-bien sûr que si. Où va tu chercher ça? Tu sais que j'adore ta cuisine et tu le fais très bien. Juste qu'elle dit qu'elle n'aime pas manger la cuisine du dehors. Je suis désolé.

-pourquoi ne cuisinerai-je pas pour ma mère? J'avais décidé de le faire à partir de demain. Je suis désolée pour aujourd'hui mais avec l'heure à la quelle je me suis réveillée hier, j'avais oublié de le programmer et je pensais que manger une seule fois le repas du restau ne la dérangerai pas. Je suis désolée.

-non, ça va te fatiguer avec le travail et tout. Tu en as déjà assez.

-Chérie en quoi m'occuper de ma mère peut être un fardeau? Car ta mère et aussi ma mère non? Stp, laisse moi m'en occuper.

Le lendemain, j'étais aux taquets à 5h du matin. Je m'attaquais directement au repas et au petit déjeuner, parallèlement. Il ne me restait plus qu'à mettre le riz, ce que je ferai à 13h. J'éteignis le feu et allais prendre une douche avant de réveiller Malick.

A 13h, je suis revenue pour finir le repas et ma belle mère ne l'a même pas regardé, pareil que pour les deux semaines qui ont suivi.

Je me réveillais à 5h du matin, préparais le repas, revenais à 13h le finir et elle ne mangeait pas mais je le faisais quand même, au vu et au su de Malick.

Au diner aussi pareil, elle se plaignait que ça soit trop salé, trop épicé, trop poivré ou pas du tout. Je ne savais plus quoi faire.

Malick s'énervait, je le calmais. On avait plus d'intimité. Je pense qu'on avait fait l'amour une ou deux fois depuis qu'elle était là. Mais encore, on ressemblait à deux gosses qui avaient peur de se faire surprendre. Du coup, il était grincheux tout le temps.

Aujourd'hui particulièrement, je suis fatiguée et je manque cruellement de sommeil mais maman avait décidé qu'elle voulait manger du poisson frais au diner et elle me l'a dit à 16h alors qu'elle ne mangeait jamais ce que je préparais. Je me demande même comment elle fait pour vivre.

Je suis allée lui en chercher pour venir le préparer et quand j'avais fini, elle dormait ou faisait semblant.

Quand Malick l'a réveillé, elle a dit que le diner avait trop tardé et qu'elle avait sommeil. Et pourtant, il ne faisait que 21h30mn. Je lui laissais une part au four et on dina avec Malick qui n'était pas trop bavard. Après je débarrassais, difficilement, avant de me mettre au lit.

Dés que je sortis de la salle de bain, je remarquais un Malick qui semblait très fâché.

J’allais alors me mettre dans ses bras : qu’est ce que tu as mon amour ?

-c’est plutôt à toi que je devrais poser cette question.

Je me levais alors et le regardais bizarrement tellement son ton avait été violent.

-tu peux me dire pour quelle raison tu restes avec moi si tu ne comptes pas me faire d'enfant?

-quoi? Je ne comprends pas Malick, répondis-je en me levant totalement maintenant.

-donc, il faut toujours tout te faire comprendre? lança t-il d'un ton acerbe. Pourquoi prends tu la pilule alors? Me dit-il en me montrant un blister de pilule contraceptive à moitié vide.



Hello

n'oubliez pas de voter svp.

Gros bisous😘

YAKA| le poids de la superstitionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant