AFTER 1

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🎶sou mbeugel done diay🎵
🎵man deih geum nani man makay dieundeu. 🎵Teih loumou ladj ma faye so demei sakh diamant lay done. 🎶Yama khamal louma khamoul wone.🎵 Oubi nga sama beut bama ragné. 🎵Adouna degouwoul ci tar defal ngama louma kéne doul defalate🎶

C’est sur cet air joyeux et en chantonnant cette chanson que je réveillais mon mari, gâteau d’anniversaire à la main.

Malick ouvre les yeux, sourit tendrement et me caresse la joue.

-quelle est cette voix divine, paradisiaque, mielleuse qui commence ma journée ? Ndeysann, bate loumou nakhari nakhari nekh dieukeurou borom, bilay, fit-il d’une voix toujours endormie mais aussi moqueuse.

-bilay walay, c’est la voix de Yaka Malick Ndiaye qui vient souhaiter un joyeux anniversaire à son petit cœur adoré. Tu sais que je t’aime ?

Il se redresse et s’adosse au lit.

Je pose le gâteau sur la table.

-je le sais oui. Et que demander de plus que ce que j’ai là ? Je t’ai, j’ai les enfants. Je suis plus que comblé. Je demande juste au Tout Puissant de nous aider à perpétuer ce bonheur, qu’il soit éternel. Je t’aime tellement ma petite femme adorée….tellement.

-oui oui je sais, tu m’aimes. Tu me le répètes mille fois par jour et moi je t’aime mille fois plus et tu le sais. Maintenant lève toi et va prendre ta douche avant que Mariéme ne se réveille.

Il saute du lit comme piqué par une punaise.

Faut savoir que Mariéme en fait voir à Malick de toutes les couleurs. Quelques fois même je le plains tellement elle le mène par le bout du nez, le pauvre mais il l’a bien cherché. Malick n'en a que pour elle.

-parlant d’elle sakh Yaka, tu crois que Mariéme est normale ? Tu penses pas qu’il y ait quelque chose qui cloche dans son cerveau et qu’il faudrait l’amener chez un pédopsychiatre ? Elle est trop active.

J’éclatais de rire, stupéfaite.

Il me regarda avec surprise.

-quoi ? Qu’est que j’ai dit de drôle ?

-Malick, Mariéme n’a rien. Et s’il y a une chose dont elle a besoin, c’est d’une bonne fessée de temps en temps, rien d’autre. Elle est pourrie gâtée cette enfant.

-recommence pas avec ça. On éduque pas des enfants avec la chicotte.

-Malick, ce n’était qu’une métaphore. Elle a besoin que tu sois ferme avec elle comme tu l’es avec les jumeaux.

-ce sont des hommes, il faut leur apprendre la vie.

-bah dis donc ! Simple comme conclusion alors. Malick, tu sais que Zeynab et Mariéme sont des filles, c’est-à-dire elles sont appelées à nous quitter un jour pour la maison de leurs maris et des familles de ceux-ci ? Donc tu devrais éduquer Mariéme au lieu de lui chercher des disfonctionnements psychiques à dormir debout. Elle n’a rien Malick, dafa reew ba kholou bayam sedeu (elle est impolie à souhait)

YAKA| le poids de la superstitionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant