PARTIE 33

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Fatimata Sarr, 🧐🙄, on t'a dit que je suis ta machine?



Malick Ndiaye

Ce matin la, je me suis réveillé tout souriant.
On pouvait voir le bonheur sur mon visage,
Rayonnant comme un enfant.
Insouciant, inconscient, inoncent
Au fait, j'étais juste amoureux.

Dans ma tête, il n'y avais qu'elle
Dans mes pensées, il n'y avais qu'elle
Dans mes rêves elle était tellement réélle.
Son sourire, sa façon de rire,
Elle était tellement belle.
Oui maintenant mon coeur était noué
Et elle en était la ficelle.
Toutes les musiques me parlaient d'elle.
Oui j'étais au singulier, et maintenant je voulais être conjugué au pluriel.






Je ne cesse de répéter, de chantonner ces paroles qui reflètent exactement, à la lettre même ce que je ressens pour ma femme. Oui ma femme, ça me fait tout drôle de me le dire, mais plus encore quand je réalise que Rokhaya est MA FEMME, MON EPOUSE, MON AUTRE. Je me demande s’il est même permis d’aimer quelqu’un comme je l’aime.

Yaka est entrée de plein fouet dans ma vie. Dés la minute où je l’ai vu, il y a eu comme une force inexplicable qui m’a envahi. Je ne pourrai jamais expliquer ce que j’ai ressenti.

A partir de ce jour, elle remplissait tous les espaces où j’étais alors qu’elle n’était jamais présente, je pensais à elle à tel point qu’il m’arrivait de dire son nom sans m’en apercevoir ou de sourire en l’imaginant. Je l’ai aimé dés le premier regard et elle n’a plus quitté mes pensées, malgré tous mes efforts pour l’y sortir.

La drague n’a jamais été mon truc. La majeure parties des filles avec qui je suis sorti ont toujours fait le premier pas avec moi ou bien les choses sont venues naturellement.

Mais Yaka elle, elle m’en a fait voir de toutes les couleurs, à tel point qu’à un moment donné j’ai douté de ma virilité car quand je la voyais, j’oubliais toute la rage et la frustration que je ressentais de la voir avec un autre et devenais toute chose devant elle.

Il suffisait juste qu'elle me sourît ou dise mon nom pour que je sente mon cœur battre à la vitesse de la lumière. Mais en ce temps là pourtant, plus je m’efforçais de l’oublier, plus elle m’obsédait.

Quand j’ai aménagé prés de chez elle, j’allais souvent voir sa mère. Comme avec sa fille, dés le premier jour on a eu cette alchimie elle et moi. On s’entendait et j’aimais discuté avec elle de choses de la vie.

C’est ainsi, que facilement et naturellement, elle a deviné mes sentiments pour sa fille. Elle s’est confié à moi quant à ses relations difficiles avec elle, sur le fait qu’elle l’ait trop couvé après la mort de son père, qu’à un moment donné elle s’est sentie impuissante quand elle s’est rebellée et s’est renfermée sur elle-même.

Elle m’a alors dit que le jour où elle trouverait cet homme qu’il lui fallait vraiment, elle pourrait mourir en paix.

Quand Yaka a fait sa tentative de suicide, c’est moi qu’elle est venu chercher. Quand elle a disparu, elle m’a supplié de la lui ramener. Quand je l’ai ramené, elle m’a fait promettre de toujours prendre soin d’elle et quand, je l’ai épousé, elle m’a dit qu’elle pourrait mourir demain en paix car elle sait qu’elle était entre de bonnes mains avec moi.

J’ai eu du respect pour elle lorsque sa maman, les larmes aux yeux m’a dit que si ça n’avait pas été elle, son frère serait mort depuis fort longtemps et qu’à un moment pas du tout évident pour eux, et malgré son jeune âge, elle a su les supporter sur ses épaules et prendre soin d’eux sans jamais se plaindre. Sa maman était fière d’elle sur ce point mais lui reprochait de ne pas trop réfléchir sur ses relations, surtout celle avec Seba.

Dés lors, elle ne m’a pas facilité la chose parce que oui Yaka pense que tout ce que Rokhaya veut, Rokhaya doit l’avoir comme sa mère lui en a donné l’habitude.

Ce n’est pas un problème car je décrocherai la lune pour la mettre entre ses mains. Mais elle croit que tout lui est acquis, elle n’est consciente de rien, elle ne sait rien.

Sa maman lui a rendu un très mauvais service en la laissant faire ce qu’elle voulait sans crainte. J’ai l’impression qu’il faut toujours l’activer, la faire réagir. En somme elle refuse de grandir.

Je sais qu'elle est passée par des moments difficiles et qu’elle est fragile mais cela ne doit pas constituer une excuse pour ne pas assumer les choses, surtout maintenant qu’elle est marié et qu’elle est appelée à être mère.

Je l’aime et je me suis promis à moi-même de la rendre heureuse et de la protéger et je le ferai mais ce ne sera pas possible si elle n’y met pas du tien.

Je n'imaginais pas les premiers jours de mon mariage comme ça. J’ai passé l’éponge sur le fait qu’elle m’ait crié dessus car j’ai compris par la suite que tout ça l’avait surpris, que ce n’était pas du tout évident et que j’ai eu tord de le lui avoir caché mais l’entendre parler de ses ex et du fait qu’elle serait une épouse irréprochable pour moi parce qu’elle me le devait m’a fait atrocement mal.

Car en aucun moment, je n’ai agi dans le but qu’elle me soit redevable en se mariant avec moi. J’ai même regretté à un moment donné de m’être immiscé dans sa vie et je me suis demandé ce que j’allais bien pouvoir dire à sa mère car pour moi, elle ne valait plus la peine que je me casse la tête.

Après dormir avec elle est devenu un véritable calvaire pour moi. Je me battais contre moi-même pour ne pas la toucher, surtout quand au milieu de la nuit, elle se retournait et venait se coller à moi, ça me mettait dans des états pas possibles.

Et après je me réveillais au beau milieu de la nuit hors de moi, frustré car j’avais ma femme à côté de moi mais je ne voulais pas la toucher et Dieu sait combien je l’ai désiré.

Mais elle m’a vraiment satisfait. Elle a su m’arracher le pardon bien que cette situation me saturait à la fin. Mais je voulais qu’elle fasse le premier pas, qu’elle me montre qu’elle peut faire des efforts pour nous deux.

Mais bon sang, qu’elle m’a bluffé. Le vendredi quand elle m’a envoyé les photos alors que j’ai refusé de la suivre dans la chambre, je ne pourrai jamais décrire ce que j’ai ressenti, pire encore la nuit que j’ai passé quand finalement je me suis décidé à aller la rejoindre et que je l’ai trouvé endormi et après, elle s’est collée à moi toute la nuit et j’ai pas pu dormir jusqu’à l’aube tellement j’avais envie de la toucher, de la prendre. Mais voilà, elle m’a tellement allumé qu’il lui a été difficile de m’éteindre.

Résultat, elle a dormi et ronflé tout le reste de la nuit comme une vielle camionnette en panne et pour la réveiller, j’ai dû lui dire que ma mère était là. Elle m’a traité d’idiot avant de courir dans la salle de bain.

Huuuummm, j’adore la dévergondée que je viens de découvrir en elle.

On a prit une douche ensemble avant de prendre le petit déjeuner que j’avais préparé. Mais une fois à table, je l’ai senti crispée et ailleurs, elle tournait sa fourchette dans son assiette sans faire attention à ce qu’elle faisait

-Yaka, qu’est que tu as ? Lui demandais-je inquiet.

Et là, elle éclate, en sanglot. Ce qui me surprend vu que tout à l’heure, elle était joyeuse sous la douche et tout. Je ne comprends pas.




ROKHAYA AÏCHA KA
J’ai passé une nuit merveilleuse. Malick m’a vraiment gâté. Il est vrai que j’ai fait en sorte de le faire flancher, je lui ai arraché le pardon et je me suis bien faite pardonner même, mais il me manquait une chose, une énorme chose.

Je ne me suis pas préservée pour mon mari, je me suis donnée à un autre et même si c’était par amour, j’aurai aimé que la nuit d’hier soit une nuit inoubliable pour mon mari, qu’il me trouve vierge.

Mais, j’ai l’impression que ça a été juste une nuit comme toutes les autres. Du coup, j’ai même honte de regarder Malick ce matin, surtout avec la manière dont je l’ai allumé et dont j’ai crié quand je n’ai pas pu me retenir.

J’étais au bord des larmes en y pensant lorsqu’il m’a demandé ce que j’avais. J’éclatais, incapable de me retenir. Il vint alors se mettre à genoux devant moi.

-parle moi mon cœur, dis moi ce que tu as stp.

-je n’ai rien Malick, ce n’est rien. Je suis désolée lui dis-je en essuyant mes larmes.

-tu veux me faire croire que tu pleures pour rien ? Qu’est ce qu’il y a ? J’ai fait ou dit quelque chose qui t’a blessé ? Parle moi s’il te plait.

Il se leva, s'assit et me mit sur ses genoux.

-parle à ton mari, stp.

-Malick, je regrette tellement tant de choses. Ce matin, je me suis reveillée vide parce que je n’ai pas su me garder pour toi. Stp pardonne moi pour ça, je suis tellement désolée. J’ai même du mal à te regarder mais je te jure Malick que je ne l’ai fait qu’une fois même si ça n'aurait jamais dû arriver. Je regrette de n’avoir pas attendu.

-mais comment peux tu penser ainsi Rokhaya ? Et tu me blesses en le faisant car je vais croire que je ne t’ai pas satisfait ou que je n’ai pas été à ta hauteur. J’aimerai qu’on ne parle plus de ça stp, ça me met très mal à l’aise, plus qu’a toi. Regarde moi, je t’aime et c’est tout ce qui compte pour moi. La nuit que tu m’as fait passé hier restera à jamais gravé dans ma tête. Ce qui s’est passé avant moi n’a plus aucune importance pour moi si tu lui as tourné le dos. C’est la personne que tu es à partir du jour où on a été lié qui compte pour moi. J’ai confiance en toi et je te respecte, garde juste cela. Mais dis moi, tu te souviens de tout ce que tu m’as dit hier ? Finit-il en changea de sujet et en me chatouillant. Je sautais de ses genoux. Il me rattrapa et me remit dessus.

-qu’est ce que j’ai dit ? Demandais-je timidement

-que tu étais mon esclave…que je pouvais faire ce que je voulais de toi…que tu seras ma…(il me la souffla à l’oreille)…ma soumise…ma dévergondée de femme…et que je n’avais qu’à dire, que tu t’exécuterais, me dit-il en entrecoupa ses mots par de petits baisers sur mes épaules, mon cou, ma bouche.

-Malick, je n’ai jamais rien dit de tel. Ne profite pas du fait que je te dise que j’étais gênée pour me sortir ces trucs là, je refuse. Et puis arrête, je sais très bien où tu veux en venir, je dois aller préparer le repas et tu dois aller t’occuper du lit que tu as cassé, dis je en me détachant rapidement de lui.

Il éclata de rire : qui a cassé le lit ?

-yaw khana ! (Toi !).

-ok…mais on verra si c'est toi qui as dit ça ou c’est moi qui l’ai inventé. Sinon, on va passer la journée chez ma mère. Je sais que vous avez démarré du mauvais pieds mais c’est parce qu’elle avait peur que je finisse….enfin tu sais, me dit-il en m’encerclant la taille de ses bras.

-oui, je sais. Ne t’inquiète pas.

Il venait de m’ôter toute joie parce que voir sa mère est la dernière chose que je voulais en ce moment. Je n’ai pas le courage de me la farcir après tout ce que je viens de traverser ces jours ci. Et je sais que je vais avoir du mal à dissuader Malick. Et pourtant, il faut que je trouve une idée.

-stp, essaie juste de la comprendre. C’est ma mère et je sais à quel point c’est difficile pour toi d’oublier tout ce qu’elle t’a dit mais je serai l’homme le plus heureux au monde si jamais vous vous entendiez. Fais le pour moi, stp.

-d’accord, répondis-je tout simplement car au fond de moi je sais ce sera très difficile voir impossible. Mais stp, attendons le week-end prochain. Demain je reprends le boulot, ce serait bien qu’on passe la journée ensemble. En plus, je t’assure je vais pas trop bien.

-ok, on laisse jusqu’au week-end prochain alors c’est bon, me dit-il la mine abattu.

Je sais que c’est pas évident pour lui, les problèmes avec sa maman mais je ne suis pas encore prête, sincèrement.

Nous avons passé le reste de la journée à jouer, à se caresser, à s’embrasser. Je faisais la cuisine, il me regardait avec envie. Le regard de Malick sur moi lorsque je le surprenais me rassurait. Il cherchait à chaque instant à me toucher, à être prêt de moi et profitait de la moindre occasion pour me serrer très fort dans ses bras et me dire je t’aime.

Je n'avais pas dormi la veille mais je savais que si je m’aventurai à aller faire la sieste dans la chambre, il ne me laisserai pas dormir car toute la matinée, il a cherché à m’enlever mon pagne. Mais je ne tenais plus, j’étais vraiment épuisée, exténuée. Je décidais d’aller faire la sieste sur le matelas, le lit n’ayant pas été remplacé parce que le magasin n’ouvrait pas le dimanche. Comme attendu, Malick vint me retrouver en s’asseyant sur ses genoux derrière moi alors que j’étais couchée sur le ventre. Il me donna une légère tape sur les fesses avant de les pétrir de ses douces mains.

-évite de mettre un pagne si tu ne veux pas que je te touche. Je n’y résiste pas. J’avais envie de le soulever à chaque fois que tu passais devant moi, me dit-il la voix grave.

Il se coucha sur moi délicatement, m’embrassant tout le corps puis, il se mit sur ses mains comme pour faire des pompes afin que je me retourne. Il plongea son regard longuement dans le mien. C’était la première fois que je le regardais comme ça.

Je lui caressais alors la barbe et effleurais mes doigts sur ses lèvres si belles, si douces. Puis il les déposa sur les miennes avant de fouiller ma bouche avec sa langue.

D’une main, il souleva le pan de mon pagne et introduit sa main entre mes cuisses. J’en perdis le souffle.

De ses dents, il fit baisser les bretelles de mon top  et embrassa goulument le creux de mes seins avant d’en sortir un.

Avec ses mains, sa langue, ses doigts, il cherchait mes points sensibles avec patience et lorsqu’il en trouvait un, il s’y attardait.

La façon dont il ondulait l’extrême bout de sa langue sur mon téton droit semblait une torture pour moi. Je gémis bruyamment et en devint humide sur le champ.

Il quitta mon sein pour aller mettre son doigt sur mon bouton plein à craquer. Je perdis le sens de la réalité, mes cuisses étaient à fleur de peau et à chaque fois que sa main les effleurait, je sursautais.

J’allais jouir mais je ne voulais pas le faire sans lui. Je le poussais alors un peu vers le haut en soulevant ma poitrine et mes genoux, il comprit que je voulais prendre le contrôle.

Puis je me ravissais, honteuse et complexée de vouloir le faire si tôt bien que c’était plus fort que tout en ce moment pour moi.

-n’aie pas honte, montre moi ce que tu veux me faire ma petite coquine adorée, me dit-il tout en me basculant sans que je ne touche le matelas et me mit sur lui.

Il faut savoir que Malick est assez grand, beaucoup plus grand que moi que me porter ne représente rien pour lui.

Je m’asseyais alors à califourchon sur lui et enlevais mon top qui était descendu jusqu’après ma poitrine dévoilant juste un de mes seins qu’il avait sucé. Je lui dévoilais ma poitrine en entier sous cet angle. Il me les caressa en les pressant délicatement. Mes tétons plus noirs que mon teint rosé se durcirent au contact de sa paume, ce qui fit sauter son membre sur le quel j’étais assise.

Je lui enlevais son T-shirt, me courbais pour lui lécher un à un ses tétons. Il en tressaillit l’air de rien. Je descendis avec ma langue que je trainais sur chaque centimètre de son corps.

Il se releva un peu et pressa mes fesses avant de me faire une tape. Ce qui me mis dans un tel état… Je venais de découvrir un petit délice que je ne connaissais pas. Donc j’aimais la petite fessée.

Je fis sauter le bouton de son short et le descendit. Il se souleva pour que je l’enlève totalement. Le temps que je le fasse il avait déjà sortit son membre de son boxer. Je le pris en main et dés qu’il fut à mon contact, je le sentis grossir et devenir dur, dur.

Je lui fis un petit bisou sur le gland où je tentais d’introduire le bout de ma langue, ce qui lui fit faire un énorme mouvement. Je l’introduis alors tout doucement dans ma bouche et la fit ressortir en ondulant ma langue tout autour. Avant de faire des allers retours petit à petit dessus.

-oh God. Demande moi ce que tu veux, me cria t-il en enfonçant son membre au fond de ma gorge en maintenant ma tête. Je faillis sortir mon repas.

Puis reprenant mon souffle, je recommençais à le sucer d’une manière qui m’était nouvelle avant de m’arrêter au moment où je le sentis prêt à exploser

-quoiiiii ?? Hurla t-il.

-tu m’as dit de te demander ce que tu veux ? Hun…lui dis-je en traçant des lignes imaginaires avec mon doigt sur le bout de son membre négligemment.

-demande ce que tu veux, oui même ma mère je te la remets sur un plateau avec la maison de mon père, ma voiture, ma société et tout mais pour l’amour du ciel reprends moi dans ta bouche et continue ce que tu faisais. Ta langue semble venir tout droit du paradis.

-ay Malick Ndiaye !!! Dis-je en mettant ma main sur ma bouche pour ne pas rire.

-putain Rokhaya, tu as décidé de me tuer, c’est ça ? me dit-il en se levant pour me remettre son membre en pleine bouche et je repris mon rythme doucement puis j’accélérais le sentant venir.

La sonnerie de la porte l’obligea à s’accélérer encore plus. A moi, ça m’avait déconcentrer mais je ne pouvais pas le laisser comme ça.

Du coup, je me mis à jouer avec ses bourses jusqu’à ce que, après un énorme cri et un tremblement immense, il se déversa abondement dans ma bouche. Puis pour jouer, je refusais de le laisser sortir, le suçant goulument, il en frissonna en jurant pour que je le lâche. Je voulus éclater de rire mais il fallait que j’aille me débarrasser de ce que j’avais dans la bouche.

-mais qui peut bien sonner à cette heure où les gens font la sieste vraiment ? s’enerva t-il alors que moi je courais dans la salle de bain.

C’était Ami et Moussa qui venaient nous voir.

-haaannnn Rokhaya, yangui tamal Malick lou bone (tu es entrain de le pourrir), me dit Ami en me faisant la bise.

J’étais vraiment gênée.

-on a failli rebrousser chemin tellement on a entendu dehors. Rokhaya comment tu vas ? Me dit Moussa

-et votre téléphone, il vous sert à quoi ? Pourquoi vous n’appelez pas pour prévenir. Et toi Ami, qui t’a dit de venir même ? Demanda Malick

Elle éclata de rire.

-tu savais que j’allais pas rater comment Yaka te fait marcher au pas. Instant bi sa beut yeup dougouna. Nouniou lay dioté nguéne faye séni téléphone. Une semaine de seet kay doyna. En plus sakh Aïda nena nga nieuw dieul sa khar yi, da sonou ci seni yokhou teih néna bouléne kéne doundeul

(on ne voit plus tes yeux maintenant. Et puis comment vous joindre si vous avez éteint vos téléphones. Une semaine de lune de miel ça suffit quand même. En plus, ta mère dit de venir prendre tes moutons, elle n’en peut plus de leurs cris. Les pauvres, elle refuse qu’on les nourrisse)

-quoi, qu’est ce que tu racontes ? Où sont les moutons ?

Je savais que Malick avait des moutons, de très beaux même mais je ne savais pas qui était Aïda.

-oh elle te fait marcher, on les nourrit. Elle a juste dit que si tu ne viens pas les chercher, elle va les vendre au daaral parce qu’elle ne supportent plus leurs cris. Tu sais, l’heure à la quelle tu rentrais du taf et allait les voir, c’est à cette heure là qu’ils s’agitent. Mais elle plaisante, elle va rien faire. Arrête de le charrier Ami, répondit Moussa.

Donc c’est leur maman qu’elle appelle Aïda, mdr.

-je vais vous chercher à boire, je reviens.

Lorsque je reviens, Malick partit prendre une douche et je restais à discuter avec eux. Il revint quelques instant plus tard et j’y suis allée à mon tour. Quand je revenais, je surpris Moussa dire que sa maman était très en colère contre Malick et que ça la rendait d’humeur insupportable. Je fus du bruit pour qu’il m’entende arriver, puis Malick est allé sur la terrasse avec Moussa.

-dis moi, comment ça se passe ? Il s’occupe bien de toi ? Demanda Ami

-Malick est un amour, amoul béne probléme.

J’avais envie de lui dire que le seul problème était sa mère mais Ami est la fille du frère de la maman de Malick, c’est leur cousine en fait. Donc, je reste prudente.

-oui, il est sans façon. Mais je dois te prévenir que sa mère ne te porte pas dans son cœur et elle t’en veux parce que Malick lui a désobéi à cause de toi selon elle et n’a pas tenu compte de ce qu’elle a dit. Tu sais ton mari, c’est son petit chouchou et c’est bien la première fois qu’il se heurte à elle. Qu’il ait quitté la maison pour une femme est une lourde défaite pour elle devant toute la famille parce qu’elle a l’habitude de tout contrôler, même les mariages de ses filles. Du coup, elle ne te supporte pas. Bayiko khel dal (sois sur tes gardes)

-mais Ami, je pensais que c’était la sœur de ton père ? Pourquoi me dis-tu tout cela ?

-parce que tu penses qu’à moi, elle m’en fait pas voir de toutes les couleurs ? Elle n’a jamais voulu de mon mariage mais heureusement, Moussa me défend comme Malick le fait avec toi. Ce que je peux te conseiller, c’est de faire en sorte que ta situation de départ avec Malick lorsqu’il a prit ta défense devant elle ne change pas. Donc tout dépend de toi, teudeul Malick diar sa kaw, peu importe et tu verras que ce sera juste un laps de temps qu’elle va te fatiguer mais après elle te lâchera, comme avec moi. Je t’envie parce que tu n’as pas à la supporter tous les jours. Mais dal fais attention.

-d’accord.

Je ne sais pas si je peux faire confiance à Ami ou non, mais je prends acte de ce qu’elle m’a dit parce que je sais que c’est vrai aussi. Mais puisse que la maman de Malick est sa tante paternelle, je ne vais pas trop m’épancher sur ce sujet. Pour le moment en tout cas.

Puis ce fut lundi, je reprenais le boulot paresseuse comme jamais. Mes collègues m’en ont voulu de ne pas leur avoir dit pour mon mariage mais ils ont fini par me comprendre. Et durant la semaine, j’ai reçu de leur part beaucoup de cadeaux de mariage.

On allait au travail avec Malick  je rentrais plutôt que lui, préparais le diner et me préparer à le recevoir. Il me charmait de plus en plus, je tombais petit à petit.

Malick était très coquin, surtout au lit, il m’en faisait voir des trucs ahurissants. Par respect pour lui et pour notre mariage, je ne parlerai pas de choses passées mais il me surprenait de jour en jour. Il est vrai que j’avais acquis beaucoup d’expérience avec Séba mais Malick était époustouflant et surtout il savait se faire sentir.

Puis vint le week-end et je ne pus échapper à la visite chez sa mère pour le samedi. J’ai essayé de retenir Malick à la maison en l’allumant mais il semblait stressé par cette visite et voulait apparemment que ça passe vite. Heureusement pour moi que ma mère ne sera pas loin et je l’avais déjà prévenu et on en a longuement discuté.

Oh Grand Dieu Tout Puissant, aidez moi à tenir cette journée, me dis-je en sortant de la voiture.




Helloooo

Prions pour que la visite de Yaka chez belle maman se passe à merveille.


Gros bisous 😘😘

YAKA| le poids de la superstitionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant