Livre 3: MALICK et YAKA

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Partie dédiée à ma Miraclendour d'amour
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***

Je pris ma douche et essayais tant bien que mal d’arrêter de pleurer car je ne veux pas que Malick voie que je l’ai fait.

 Je sortis et le trouvais assis sur le lit.

-Malick tu as monté mon sac ? Celui que m’avait donné Fatima quand on partait de Thiès.

Cette traitresse avait en effet préparé un sac pour moi parce qu’elle savait que Malick avait prévu qu’on parte le soir même. Et elle ne m’a rien dit. Elle l’avait laissé dans la voiture de Baïdy et au moment de partir elle l’a donné à Malick.

-je pense que non, j’ai du le laisser dans la voiture. Attends je vais le chercher.

Il sortit et je me dirigeais vers la penderie et trouvais un de ses tee-shirt que je mis et allais rapidement sous la couette. Il revint dix minutes plus tard.

-j’ai trouvé ce tee-shirt dans le placard et je l’ai mis.

-si tu y es à l’aise, c’est bon.

Il posa le sac et commença à se déshabiller. C’était la première fois que je le voyais ainsi et mes yeux ne se sont pas détachés de lui durant tout ce temps parce que j’imaginais ce que je devais lui dire dans quelques minutes et surtout, comment il allait le prendre et sa déception.

Je me laissais alors tomber sur le lit. Il ne lui restait maintenant que son boxer et comme les hommes sont capables de tout, je priais pour qu’il ne l’enlève pas. Il vint alors se coucher à côté de moi et me dit :

-je suppose que ta journée d’aujourd’hui a été très fatigante, ce qui explique surement ta mine. Tout ce que je veux, c’est t’avoir dans mes bras. Je suis tout aussi fatigué que toi alors on va dormir, ça te va ?

Je fis oui de la tête et il m'attira à lui et commença à m’embrasser.

C’était la première fois, notre première fois à lui et moi.

Je restais timide un premier temps puis essayais de répondre à son baiser avec autant de passion que lui.

Il se releva alors en m’entrainant avec lui avant de tenir mon visage entre ses deux mains. Je sentais son cœur battre comme jamais et sa main passa de ma joue à ma poitrine pour aller vers mes jambes.

Je faillis pleurer que les choses doivent se passer comme ça, sans que je ne puisse rien lui dire. Je tremblais alors de tout mon corps, appréhendant la déception qu’il allait avoir.

Sans le sentir, je glissait de ses bras et me retrouvait de nouveau coucher sur le lit et il se mit sur moi.

YAKA| le poids de la superstitionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant